samedi 17 septembre 2011

L'art animalier comme vous ne l'avez jamais vu


L'art animalier comme vous ne l'avez jamais vu jusqu'au 27 septembre à la galerie Art'et Miss


Samedi 10 septembre 2011, à la galerie Art'et Miss, avait lieu le vernissage d'une nouvelle exposition collective sur le thème de l'art animalier. Un thème qui laisse supposer du "mignon" et du "joli"... Un avertissement s'impose donc : si l'expo est plaisante, ce sont plutôt des termes comme "force" ou "énergie" qui sont à associer à ce parcours. De la jungle aux verts pâturages, des climats tropicaux aux marais... petit tour d'horizon de ce bestiaire hors du commun.


Elles invitent au voyage, ces longues silhouettes faites de pierres et de bois de Christian Cadelli... Dans leur finesse et leur longueur elle donnent le ton de ce voyage du côté de l'animalité. La sculpture comme art de la reconstitution... c'est ce que l'on retrouve avec Marie-Pierre Sinibaldi. Ses sculptures d'animaux jouent sur cette matière qu'elle s'est attachée à modeler, jouant sur les vides et les pleins.


Si Thanh Mai-Charles a une capacité toute particulière à saisir les expressions des animaux. Chevaux, félins, chiens, elle maîtrise aussi bien les couleurs vives, qui provoquent un décalage fond/forme, que les nuances plus classiques. Les jeux de regards, le faciès de l'instinct, Johanne Hinse s'est également attelée à les capter. Ses sujets favoris ? Les prédateurs, qu'ils soient des régions chaudes ou des déserts de glace...


Ces carnassiers sont parfois saisis dans l'instant. C'est le cas des fauves de Christine. Boudin. En chasse, buffles et panthères repèrent, les félins sont prêts à bondir sur leur proie. Dans cette savane extraordinaire et dans un style complètement différent, Mireille Mangiali-Sourbier a observé la force tranquille des pachydermes. Ses tableaux sculptés rendent saillante l'écorce de ces peaux épaisses. Encore quelques instants pour savourer la chaleur des ces étendues lointaines. Philippe Lombarde, lui, s'exprime par les motifs extraordinaires que la nature a créé. On les retrouve chez ce couple de girafes ou encore dans un troupeau de zèbres.


Si l'artiste fait voyager en Afrique, il a également travaillé des sujets plus proches de nous, peut-être. Ses aquarelles d'oiseaux font penser à des planches de dessin presque scientifique. L'artiste s'est intéressé à leurs attitudes et leurs mouvements. Mais ne quittons pas tout de suite les tropiques. Maurizio Boscheri s'est approprié les nuances de verts dans une forêt de détails. Grenouille, iguane, tigre, le trait et précis, l'univers riche en couleurs et non dénué d'humour ! C'est probablement dans cette chaleur humide que l'on imaginerait tomber sur l'un des rampants de Walter Righetti. L'artiste les fait émerger dans des tracés réalisé sur du papier à gratter, insectes et salamandres semblent tatoués, habillés de motifs et de dessins.


Et de l'humour, il y en a dans cette expo ! On retrouve chez Art'et Miss les oies au regard rieur de Ginette Berthiaume. Depuis leur fond orange, elle toisent, ou parcourent le manteau neigeux canadien par une nuit claire... Et visiblement l'ironie va plutôt bien aux volailles... Riez, si vous le voulez, les portrait de gallinacés de Françoise Recoing de la Rocatelle eux, resteront dignes et fiers... l'artiste faut aussi voler des vaches et habilles de tissu les poissons, avec un brin de dérision !


Enfin, certains artistes expérimentent l'animalité dans ses différentes facettes. Marc Legris passe sans problème d'un horizon à l'autre. Buffles dans un champs, poissons ou oiseaux aux nuances de gris et de bleu, ses inspirations sont variées. Il en est de même pour Touphil. Le style est différent mais l'on retrouve ce goût pour différentes sortes d'animaux, du lion au cheval de trait en passant par de tendres lapins.


Une expo dont la richesse réside dans la diversité des styles, des influences, des régions. C'est l'occasion d'un retour à la nature énergique et vigoureux que propose la galerie Art'et Miss jusqu'au 27 septembre 2011.


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Camille Jochaud du Plessix

http://comcamandco.wordpress.com/

vendredi 24 juin 2011

FASHION WEEK chez ART & MISS

C'est actuellement à la galerie Art&Miss!

Venez rencontrer les talentueux créatifs et découvrez leur créations!

Pour plus d'info:

Galerie Art & Miss

14 Rue Sainte-Anastase, 75003 Paris

artetmiss@free.fr

01.42.71.79.07

www.artetmiss.fr

lundi 20 juin 2011

exposition "L'Europe - l'arbre magique; il était une fois..." du 14 au 31 juillet à la galerie Art'et Miss

En partenariat avec l'association Witraze 2000, la galerie Art'et Miss organise l'exposition 'L'Europe - l'arbre magique; il était une fois..." qui se déroulera du jeudi 14 au dimanche 31 juillet 2011.

Cette exposition qui aura lieu dans les locaux de la galerie Art'et Miss, porte sur le travail du talentueux verrier Tomasz Laczynski.

Venez nombreux au vernissage qui aura lieux le mercredi 13 Juillet 2011, à partir de 18 heures.

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Pour plus d'informations:

Galerie Art'et Miss

14 Rue Sainte-Anastase, Paris 75003

Tél: 01.42.71.70.07

artetmiss@free.fr

www.artetmiss.fr

vendredi 17 juin 2011

Expo "Sur tous les tons" - Du 13 au 19 Juin 2011

Du 13 au 19 Juin 2011 Arts23 organise l’expo « Sur tous les tons » qui met en lumière le travail du peintre Stanislas Mazuy, ainsi que du sculpteur, Caroline Poulet.

Cette exposition qui a lieu à la galerie Art’et Miss, dans le 3ème à Paris, est un réel hommage aux formes, lignes, couleurs et matières.

D’un côté Stanislas Mazuy, un homme très attachant qui fait l’éloge des couleurs. Sa palette est large et il utilise des tons très variés. Cet artiste plein de vie, a un style abstrait avec des lignes principalement verticales qui semblent danser sur la toile.

Son travail sur les couleurs est époustouflant, vous noterez le rouge tout à fait unique utilisé par l’artiste. Un rouge qui vous interpelle, d’une vivacité exceptionnelle, et d’une beauté fascinante ! Les couleurs ne sont pas utilisées pour mettre en valeurs des objets figuratifs ou à titre décoratif. Elles existent par elles-mêmes et pour elles-mêmes. L’artiste surfe « Sur tous les tons » ; une même couleur est appréhendée de différentes manières. Elles sont transparentes, légères ou épaisses. Les traces de pinceau donnent beaucoup de vie aux œuvres puisqu’elles nous permettent de suivre les gestes de l’artiste et parcourir le même chemin. C’est là tout le succès de cet artiste dont le travail est d’une extrême intensité et à la fois raffiné puisque débarrassé de toute superficialité.

Stanislas Mazuy qui ne se prédestinait pas à une carrière artistique était même contre l’idée de visiter des musées. Qui l’eut cru ? Et pourtant... Petit à petit il prit goût et commença à s’y intéresser en prenant des cours. Mais n’étant pas attaché à un système académique ou aux « ismes », tous ces mouvements artistiques pour lui trop cloisonnés, il préféra se conduire en bon autodidacte et voler de ses propres ailes. Et le résultat prouve qu’il a eu raison.

La peinture est un réel besoin pour cet homme passionné par son travail. Il ne prétend pas privilégier tel ou tel message. Le seul message qui réside dans son travail est la beauté. Celle-ci se cache dans les gestes, les couleurs, les formes, les matières et matériels utilisés.

Cet éternel insatisfait rejette les effets de mode pour honorer la beauté d’une trajectoire singulière et donner toute sa place aux tons et couleurs. Stanislas n’hésite pas à décortiquer les matériaux utilisés, comme le carton ou les collages par exemple. Il révèle ainsi tout le potentiel de ces supports et en fait un objet d’art. Impossible de ne pas adhérer à son travail et de rester insensible. Cette émotion et ce plaisir que l’on ressent se dédouble par les tailles des toiles. Effectivement, l’artiste aime travailler sur des grands formats, tout en verticalité. Ceci donne une impression d’élévation, presque spirituelle.

Si Stanislas Mazuy glorifie le potentiel des couleurs, il n’en est pas moins pour Caroline Poulet, jeune sculpteur au talent prometteur.

Caroline Poulet, après des études d’arts appliqués à LISAA puis aux ateliers de Sèvres, part pendant sept ans enseigner les arts plastiques au lycée français de Niamey. Elle profite de ce voyage pour apprendre le travail de bronze en bénéficiant de l’enseignement de fondeurs, forgerons, tanneurs et tailleurs de pierre. De retour à Paris, l’artiste se consacre au travail des matières plus modernes comme la résine, avec des formes très apaisantes.

Cette jeune artiste passionnée souhaite transmettre des émotions et surprendre son public. Le pari est réussi. On sent que l’artiste a passé une étape dans sa création. Son inspiration est instinctive, le hasard est contrôlé.

Au début de son passage aux formes abstraites, Caroline Poulet travaillait principalement en blanc. Comme si elle tâtait la matière et l’espace. Elle ose des formes dépouillées à l’extrême de leurs singularités pour tenter d’atteindre l’universel, l’essence même de la matière, de la résine et de la maitrise de l’espace.

Une fois qu’elle a su maitriser cette étape, l’artiste décide de passer à la réalisation d’une série en couleurs. Le résultat coupe le souffle et provoque l‘émerveillement.

Nous sommes agréablement surpris face à ces sculptures hautes en couleur, inspirées de son voyage en Inde. Elles dégagent une énergie forte qui accroche le regard et nous attire. Nous avons envie de toucher ces courbes mystérieuses, qui procurent émerveillement et plaisir. Ces formes voluptueuses nous invitent à s’y glisser et poursuivre les courbes! Elles dégagent une harmonie et jouent avec une grande liberté avec l’espace. Ces sculptures aux contours géométriques évoquent les courbes d’une femme, d’un ADN, ou même la composition d’un morceau de musique.

Le travail de Caroline Poulet porte sur des formes très arrondies et l’espace. Elle aime travailler sur la matière et le volume. Ses œuvres tournent autour d’une recherche de l’équilibre qu’elle maitrise parfaitement. Elles peuvent avoir jusqu’à cinq ou six points d’appui ; ce qui les rend manipulables à volonté. A travers un travail très aérien, on voit combien l’artiste défie l’espace et le maitrise.

Je vous invite à découvrir et savourer cette extraordinaire exposition qui se déroule du lundi 13 au dimanche 19 juin 2011 à la galerie Art’et Miss. « Sur tous les tons » est organisé par arts23, galerie itinérante qui va à la rencontre de son public.

Behiye ALTAN

http://www.artetmiss.fr/

mercredi 6 avril 2011

Retour à Notre Enfance


Les oeuvres de Valérie Gaugeac nous rappellent ce qu’on a perdu, ou décidé d’oublier, depuis la fin de notre enfance - nos capacités à regarder le monde avec émerveillement et fantaisie, avec optimisme et innocence. Elle évoque les images familières, les images des bonnes fées, des enfants aventuriers, et des magiciens sages des contes de fées, pas pour chercher l’enfance perdu, mais pour retrouver notre confiance dans un monde de plus en plus blasé.

En utilisant une seule technique, la sanguine, l’artiste apporte une simplicité à ses oeuvres en écho avec les images évoquant du Petit Prince. L’essentiel n’est pas dans maîtrise d’une technique parfaite, mais son oeuvre est dans la maîtrise de l’art de la narration. En simplifiant l’acte de la création, c’est l’histoire qui est au centre du spectacle. À son avis, la sanguine est évocatrice du sang, l’élément de base du corps vivant et symbole le plus tangible de la vitalité. Les mouvements des personnages incarnent cette idée lorsqu’ils défient les lois de la réalité et de la gravité. Les personnages rarement sont tirés au bas du tableau ; rarement, ils gardent leurs pieds sur terre. Ils flottent plutôt librement dans l’espace, sans gravité, vers le centre ou les coins d’un tableau. Leurs bras sont tendus, leurs regards évitent la gravité du spectateur; leurs figures sont rendues en profil avec les yeux vers le haut du tableau, vers les étoiles et la lune qui sont omniprésentes dans les oeuvres. C‘est à ce moment, quand le spectateur jette un coup d’œil dans la même direction, que l’artiste pose sa question : En tant qu’adultes, pourquoi arrête-t-on de regarder le ciel, quand cesse-t-on de tendre les bras vers le monde? Pendant notre enfance, on a toujours regardé la ciel, en imaginant les images dans les nuages, an attendant de voir une étoile filante ou le réveil de la lune. On a passé du temps en pensant et en regardant le monde autour de nous. À travers les yeux d’un enfant, on imagine un monde ouvert et plein de bonheur. Quand on abandonne notre enfance à l’âge adulte, on perd cette vision de l’enchantement, de fantaisie, on voit le monde comme une série de pièges et de guerres, un monde plus malveillant que gentil. Mais, l’art de Valérie Gaugeac nous montre que tout n’est pas perdu, qu’il y a toujours de l’émerveillement dans le monde, on doit seulement ouvrir les yeux.

Valérie Gaugeac expose dans « L’art au Féminin », exposition collective à la galerie Art’ Et Miss du 3 avril au 30 avril 2011. Le vernissage aura lieu 9 avril à 18h.

Par Jordanne Ryan, assistant galeriste

vendredi 25 mars 2011

Une Histoire Visuelle de Femme


Tsila Goldstein revient pour sa deuxième exposition à la galerie Art’ Et Miss dans l’exposition « L’art au Féminin » en avril. Dans son exposition précédente, « La Dentellière », elle a exploré les rapports entre les femmes et leurs vêtements. Elle a exploré l’idée que les vêtements agissent comme une sorte de déguisement, une façon de cacher la femme dans son rôle social en tant que femme au foyer, la gardienne de sa famille. Les vêtements portent une notion d’oppression pour la femme ; ils cachent ses sentiments, ses réalités : son chagrin, sa douleur, sa déception. Goldstein a utilisé les textes sur le comportement propre des femmes pour faire avancer l’idée que la femme parfaite, la femme cultivée, heureuse, bien tenue, et bien élevé, n’est pas nécessairement réel. Mais, inspirée par « Une Chambre à Soi » de Virginia Woolf, elle cherche à mettre en balance l’idée que les vêtements sont les prisons avec l’idée que les femmes peuvent trouver un refuge. Les vêtements peuvent être un choix non pour être caché à la société, mais pour se cacher elle-même des autres, pour avoir un espace privé et intime pour elle-même.


Pour l’exposition d’avril 2011, elle renonce à mettre en balance les obligations des femmes à leurs familles et à elle-même pour proposer une histoire visuelle des obligations des femmes imposées par la société avant qu’elle n’ait commencé à trouver sa voie dans le monde. Dans sa série, la femme est toujours la gardienne de sa famille ; il lui est imposé de s’occuper des besoins de sa famille au lieu de ses propres besoins. Chaque œuvre est titrée par une vertu féminine- les principes, la beauté, l’honnête- et par la réalité d’une femme idéale- le chagrin et le manque d’expression. Même, l’idée de la Dentellière apparaît comme le cœur et les muscles de la famille au détriment d’elle-même. Lorsqu’elle a rendu les idées de sa série « La Dentellière » en utilisant les vêtements, la littérature, et le peinture à l’huile sur toile, Goldstein opte pour raconter l’histoire des femmes par les symboles de son passé. L’utilisation de ces matériaux créé un sens du passé ; les fleurs provoquent la délicatesse, la féminité, mais le fait qu’elles soient séchées communique l’idée de vieillerie, d’être coincé dans la passé. Avec le brûlage du tissu au fer à repasser, Goldstein faire une déclaration sur le passé, sur l’idée de la femme qui s’occupe de sa maison et la frustration d’être à l’étroit dans une vie purement domestique. Bien que ce soit une histoire de femme, ce n’est pas sans subjectivité. L’artiste crée des oeuvres du point de vue d’une femme piégée par les règles sociales ; le brûlage est un cri de frustration alors que l’encre exprime un moyen pour la femme de commencer, enfin, à exprimer ses sentiments. Cette série est parallèlement le prélude et la suite de sa série « La Dentellière » - c’est le commencement d’un commentaire sur l’ancien rôle des femmes et un nouveau point de vue sur le présent et le futur de la femme sur sa féminité dans la société abordée dans « La Dentellière ».


Tsila Goldstein sera exposée dans « L’art au Féminin », exposition collective à la galerie Art’ Et Miss du 3 avril au 30 avril 2011. Le vernissage aura lieu samedi 9 avril à 18h.


Par Jordanne Ryan, assistant galeriste

mercredi 23 mars 2011

Vein-Art: L'Achat de L'art

Vein-Art est une autre façon de présenter l’art accessible à tous, mis en place par la Galerie Art’ et Miss. Très souvent, l’achat et la collection d’art impliquent une notion de dépense plus ou moins importante pour des oeuvres originales, une idée dont l’achat semble impossible pour la plupart. Mais en réalité, l’art est une technique non seulement très visuelle, mais une technique très publique ; c’est un moyen qui est censé être une expérience partagée par tous. L’art est une conversation entre l’artiste et la toile, entre la toile et le spectateur, et entre le spectateur et l’artiste. Et, si l’art ne se limite qu’a des personnes ayant les moyens d’acheter, est-il alors une véritable expérience libre? C’est pour cette raison que la Galerie Art’ et Miss fournit une façon facile, ouverte, et abordable pour acheter et collectionner les oeuvres originales d’artistes ayant exposé à la galerie.

Le site de Vein-Art vous offre deux façons différentes d’acheter les oeuvres originales : « Prix Mystère » et « Instant Gagnant». Pour faire une offre dans les deux jeux, vous pouvez obtenir un code à peu de frais en passant par STARPASS ou Paypal par téléphone ou SMS. Le code peut être utilisé seulement une fois et est validé sur la page de l’œuvre choisie. Dans les deux jeux, chaque fois que vous validez un code, le prix baisse. Avec « Prix Mystère », si le prix vous satisfait, vous pouvez, à n’importe quel moment, choisir de l’acheter au dernier prix. Avec « Instant Gagnant », après un certain nombre d’appels, le prix arrive à zéro, et le dernier enchérisseur est le gagnant de l’œuvre.

Chaque œuvre devient ainsi disponible à tous grâce à l’esprit communautaire au travers du site Vein-Art. Différents des autres sites d’enchères, où le prix originel de l’œuvre augmente au fur et à mesure des offres, les oeuvres disponibles sur Vien-Art baisse en prix, ce qui fait que le financement des enchères ne dépasse jamais le prix réel de l’œuvre. Notre but en proposant les oeuvres des artistes de la galerie est de créer une communauté où l’on brise le mythe que l’art est réservé à un groupe des privilégiés.

Vous pouvez visiter le site Vein-Art ou nous retrouvez à la Galerie Art' et Miss (14, Rue Sainte Anastaste, Paris 3éme).

Par Jordanne Ryan, assistant galeriste

mardi 8 mars 2011

Vernissage du projet “INVERSION” de Mikola BILOUS, présenté par la galerie TSEKH de Kiev, le jeudi 10 mars 2011 à 18H.




Mikolas Bilous nous emmène dans sa nuit éclairée et nous le suivons dans ses déambulations.
L’artiste s’amuse du mouvement des couleurs, tout en conservant les lois fondamentales de leurs combinaisons.
Il joue du “faux fond” et des demi-teintes, grâce auxquels toutes les couleurs, même les plus contrastées, demeurent harmonisées.
Dans chacune des oeuvres présentées, le noir se situe hors du sujet essentiel, il représente l’air ou le ciel.
Ainsi, la couleur noire nous renvoie à Malevitch et son fameux Carré noir, ce point caractéristique de l’infinité de l’espace, de la relation d’attraction et de rejet des formes.
Mikola Bilous débute par ce point, et, grâce à ce fond noir, il obtient un effet mixte, à la fois diurne et nocturne : il fait nuit, mais l’on y voit comme en plein jour.

Le projet INVERSION vous permettra de découvrir l’originalité et la profondeur du travail de Mikola Bilous.
Les séries suivantes vont seront présentées :

* Ainsi la ville commençait
* Tristesse pour l’homme
* Légèreté , dédiée à Juliette BINOCHE(qui exposa dans la galerie Tsekh en mai 2010)



Galerie Art’ et Miss

14 rue Sainte Anastase 75003 Paris
Tél : 01 42 71 79 07
Ouverture : Mercredi à samedi 12h à 19h
Dimanche 14h à 18H
Galerie virtuelle : www.artetmiss.fr
E-commerce : www.art-top.eu
Achat participatif : www.vein-art.com
e-mail : artetmiss@free.fr

mercredi 23 février 2011

Mille et Une Nuit avec l'Âme et le Coeur


En nommant sa plus récente série d’ oeuvres « Mille et Une Nuit », Kristina Viera Wolf est capable de rendre le voile de Schéhérazade non pas comme une métaphore pour la fabulation et les rêves, mais comme une façon de marier l’idée nébuleuse de l’âme avec l’état physique du corps et les conditions humaines. La plupart des oeuvres de cette série invitent le spectateur avisé à une expérience aérienne, un sens de mouvement expansif ; les lignes et les formes sont d’une qualité que l’on peut imaginer similaire à la qualité de nos propres âmes : vaporeuse, aérienne, et apparemment impalpable, soufflée vers les bords de la toile aux limites de celles-ci.

Mais, il y a une œuvre dans la série qui représente l’état physique de l’expérience humaine. Inspirée par sa propre activité (Kinomichi, Aikido, Tai-chi), son œuvre « Mille et Une Nuit 501 » sert de force à lier les autres peintures plus aériennes. En jetant un coup d’œil, la peinture semble une interprétation abstrait du cœur humain, les formes triangulaires représentent les valvules alors que les lignes étendues figurent le muscle lui-même. Il y a une énergie électrique ; les lignes fines et vives réfractent contre les formes courbes, semblables à des courants électriques. Au lieu de dériver vers les bords de la toile, l’énergie de ces « courants électriques » cause la contraction des éléments picturaux, comme s’ils étaient au milieu d’un orage électrique, et l’énergie est contenue dans un espace. Ce confinement augmente l’énergie de l’oeuvre et attire l’œil vers le centre du mouvement de la même façon que le cœur attire le sang au centre du corps et reste le centre du corps au sens figuré et littéral.


En exposition jusqu’au 27 février à la Galerie Art’et Miss ( 14, Rue Sainte Anastase, 3eme, Paris) ou en permanence sur le site www.art-top.eu.


Par Jordanne Ryan, assistant galeriste

mercredi 16 février 2011

Les Illusions de Création


« Illusions » par Ligia Barna serait représentatif de la conviction du spectateur de la facilité de création de l’art alors que la réalité de la création est un processus compliqué. « Illusions » joue sur la caractère interdisciplinaire de l’art et comment les techniques différentes ne sont pas limitées à une seule forme de l’art.

Le premier tiers de l’œuvre est léger et insouciant puisque les fils dansent contre la toile bleu claire. Cette légèreté est représentative du spectateur et son rôle passif dans le processus créatif. C’est dans le deuxième et troisième tiers du tableau que l’on voit le rôle de l’artiste dans le processus créatif. Les morceaux d’instruments créent la ligne entre le spectateur et l’artiste ; ils servent de lien entre les deux. L’art est leur expérience commune. Cependant, à mesure que les couleurs deviennent plus vives (du turquoise au sienne) la texture de l’œuvre devient aussi plus apparente dans son utilisation du fusain, des brisures d’instruments, et des couches épaisses de peintures. Tous les aspects sont tirés vers le bas du tableau comme s’ils prenaient racines pour représenter l’investissement de l’artiste dans son art. La texture est viscérale, tangible pour montrer comment l’artiste prend les matières premières et l’inspiration pure pour créer une œuvre.

L’artiste continue à pousser les frontières de l’art pendant qu’elle utilise les techniques différentes pour créer un dialogue entre la fluidité et l’abstraction. Elle incorpore la sculpture et la musique dans son tableau avec un sens d’unité entre les autres formes de l’art. Dans son usage de l’abstrait, l’artiste crée une indispensable interactivité entre les différents éléments. Elle brouille les liens entre les images concrètes et les significations concrètes, en laissant aux spectateurs le soin de trouver leurs propres conclusions et leurs propres expériences avec le tableau.

En exposition jusqu'au 27 février à la Galerie Art'et Miss (14, Rue Sainte Anastase, 3éme, Paris)ou en permanence sur le site www.art-top.eu.

Par Jordanne Ryan, assistant galeriste

lundi 24 janvier 2011

Les portraits de François Desharnais

"Le fumeur rouge à casquette de François Desharnais, est le portrait intimiste d'un mineur.

Après 60 ans d'exploitation, la mine d'amiante de la Québec Asbestos à East Broughton, en Beauce, ferme ses portes. Au fil des ans, elle a donné du travail à des centaines de travailleurs de la région. Elle ferme ses portes en 1958, laissant des centaines de personnes comme ce" fumeur rouge à casquette" sans travail.

En premier plan, la main noueuse et disproportionnée de l'homme nous indique le statut de travailleur manuel, son regard perdu nous révèle le vide laissé par la fermeture de la mine, son visage fatigué donnent un aperçu de la vie rude qu'il a pu mener. Ce portrait de grande taille (122 cm x 91 cm) est traité de façon énergique par François DESHARNAIS, peintre québecois qui se plait à peindre l'humain en état de conscience."

D'autres oeuvres de l'artiste sont visibles sur le site art-top.eu



dimanche 9 janvier 2011

L'art floral de Luce LAMOUREUX


Luce Lamoureux utilise l'acrylique à la façon d'un aquarelliste, sa peinture fortement diluée offre une transparence qui semble refléter la fragilité des fleurs, son sujet de prédilection, mais ses couleurs restent toniques, ses bouquets sont ensoleillés et chaleureux.

N'hésitez pas, dites le avec des fleurs, retrouvez notre "fleuriste"québecoise sur art-top.eu

Ginette BERTHIAUME, artiste peintre

Ginette BERTHIAUME

Ginette Berthiaume, peintre animalier québécoise s'est spécialisée dans la peinture des oies domestiques et des outardes aussi appelées bernaches, bien connues pour leurs migrations au Canada.

Mais Ginette Berthiaume ne se contente pas de peindre les animaux, elle recherche en eux les expressions caractéristiques des humains. Elle nous offre alors des tableaux pleins d'humour et de tendresse. Les titres de ses tableaux nous confirment sa volonté humoristique et sa façon pétillante de voir les animaux et la vie en général.

Une peinture positive qu'il est bon de partager, à voir sur art-top.eu

mercredi 5 janvier 2011

Marco BELLINI expose à Paris

Marco BELLINI

Né à Nice en 1966, Marco BELLINI a fait ses études aux Beaux-Arts de Toulon et Lille, puis séjourne à Paris en 1999. Il a exposé à Saint-Paul-de-Vence, Toulon, Nantes et Paris. Il réside actuellement dans la Creuse, où il se consacre entièrement à la peinture.

"INVITARE" de Marco BELLINI

Exposition du 4 au 18 janvier 2011

Vernissage jeudi 6 janvier de 18h à 21h

"Divines surprises" : Propos de Bertrand Revol sur les dernières peintures de Marco Bellini le vendredi 7 janvier à 18h30.

Rendez-vous à la Galerie Art' Et Miss , 14 rue Sainte-Anastase, Paris 75003.

mardi 4 janvier 2011

Trou de mémoire, une sculpture de Jacques CORBEIL


Toute la sensibilité de Jacques CORBEIL s'exprime dans cette oeuvre, sujet difficile à traiter en sculpture que la maladie, mais défit particulièrement réussi.


TROU DE MEMOIRE représente la maladie d'Alzheimer, cette maladie causée par la dégénérescence progressive du cerveau. On y voit un profil finement taillé dans un bloc de stéatite du Brésil dont la boîte crânienne est bordée de petits trous et l'essentiel du cerveau représenté par un vide, ce vide qui fait si peur dans cette maladie semble ici apprivoisé, le rendu esthétique adoucit la violence du message.


Cette sculpture fait partie d'un ensemble de trois sculptures sur ce thème.

dimanche 2 janvier 2011

Souhaits

A vous tous qui passez par ici, je souhaite une très bonne année 2011, bien sincèrement, que cette année vous soit sereine, illuminée, porteuse de projets et d'enthousiasme, qu'elle vous apporte santé, bonheur et épanouissement, qu'elle soit riche en partage, rire et bonne humeur.
Merci de votre visite, en espérant que nos artistes contribuerons à donner une touche de couleur et de lumière à nos vies.
Dominique