jeudi 31 juillet 2008

Patrick NITARO, photographe, Myriam RUEFF, sculptrice

Un duo...photos et sculptures

Patrick Nitaro et Myriam Rueff

“Le projet est né au cours d’un voyage à Deux en Italie où nous cherchions des situations faisant apparaître “Deux” : le duo, la paire, l’opposition, la fusion…

Certaines fois, le Deux s’est révélé comme une évidence, d’autres fois il a fait se confronter nos conceptions, nos sensibilités. L’idée d’associer photos et sculptures a pris corps. Les photos ont fait émerger une image réelle de Deux, captée par le regard du photographe et les sculptures ont répondu à ces images en livrant une trace, une emprunte, une poursuite laissée par la matière.

Voici quelques exemples de correspondance autour du “Deux”

rueff03.1217514026.jpg Bonjour! nitaro11.1217514070.jpg

nitaro12.1217514083.jpg Patrick Nitaro et Myriam Rueff rueff02.1217513962.jpg

nitaro02.1217514048.jpg photographie et sculpture rueff05.1217513996.jpg

mercredi 30 juillet 2008

Patrick NITARO, photographe

NITARO Patrick
Photographe, France

Je fais des photos argentiques en noir et blanc.
Photographier me permet d'observer ce qui m'entoure pour saisir un clin d'oeil poétique,un détail inattendu, un instant dans le vie des autres.
Mes photos sont toujours des instantanés pour mieux capter des moments insolites, décalés, parfois étonnants et drôles.
L'instantané donne à voir les décalages, les invisibles de la vie de tous les jours.
Mon regard se pose sur des situations, des objets, des personnages où je retrouve la trace et l'empreinte d'une certaine humanité. Le contraste noir et blanc vient soutenir ces univers simploes et quotidiens.
Je donne à voir des bouts d'histoires et l'imagination de celui qui regarde fait la suite.

Patrick NITARO vit et travaille à Bordeaux.

Ombres portées

Ombres portées - Photographie argentique sous verre - 40 cm x 30 cm - Tirages limités à 10

OMBRES

L'ombre portée et l'ombre projetée sont une avant première de notre intimité. Je me décale en flou en gris coloré,me contourne à ma manière.

Je me projette en demie-teinte

Au risque du réél

Nos silhouettes sensibilisent la pélicule mate de nos miroirs sans tain.

Ombre couchée

Ombre posée sur le margelle d'une idée

Ombre éphémère au vertige du temps

Par-devers le soleil nos ombres tracent sur le sol le modelé de nos désirs.
La torpeur de l'été peine à traverser la résille de nos ombres.
Déposant l'ombre

Auprès de moi

Les mains libres.

Denise ROBINE

dimanche 27 juillet 2008

Tejiaji : "La bonne figure"

"peinture numérique, portraits imaginaires"

Après des études universitaires en littérature et arts, Tejiaji s’est orienté vers l’édition. Puis, au fil des hasards et des rencontres, il a travaillé successivement dans le journalisme, la publicité, puis la communication. C’est en 2001 qu’il a, pour la première fois, commencé à détourner de leur usage premier certains des outils de mise en page, de retouche photo et de création graphique qu’il utilisait dans son travail. Après de multiples tâtonnements, il en est venu à développer un jeu de techniques propres; en d’autres termes : une palette numérique spécifique.
Les travaux de Tejiaji relèvent exclusivement de la création informatique ex nihilo : tout ce que vous verrez ici est artifice, même ce qui peut, a priori, évoquer une photographie retouchée.


La méthode exacte est décrite ainsi par l’auteur :

... Ne cherchez pas la photographie sur laquelle je me serais basé, il n’y en a pas. Ou trop, suivant comment on considère les choses.
Lorsque je tombe sur une image qui m’inspire, il faut d’abord que je la digère. Je m’en empare, la torture, l’étire, la déchire, en extrait ce qui m’a interpellé : un oeil, la forme d’une bouche, un sein, une main, voire une couleur ou même un flou. Bien souvent, ce que j’obtiens n’a plus rien à voir avec l’image de base. C’est un monstre déformé, un avatar lointain. Je range ensuite le petit monstre dans mon cabinet des horreurs personnel. (...) Lorsque je compose un tableau, je ressors mes petits monstres. J’en sélectionne quelques-uns, qui me semblent propres à transcrire ce que je souhaite. Parfois, deux ou trois supplémentaires s’invitent en cours de travail.
L’étape suivante est l’accouplement des créatures. Le rendu final, en effet, n’est pas un collage, mais une fusion, un remodelage de mes monstres. Il est d’ailleurs rare que la fonction originelle du monstre reste la même : une vulve deviendra une bouche ou un oeil, une main sera un mur ou un rocher, une jambe se fera visage... (...)
Bref, oui, il y a , quelque part au fond de mes formes, des éléments de photos ou de dessins, comme il y a, quelque part au fond de la palette du peintre, des éléments naturels ou chimiques : pigments, talc, craie, résine acrylo-vinylique; et non, il ne s’agit pas de retouche photographique au sens propre du terme.

Voir sa galerie

Exposition à la galerie Art'et Miss jusqu'au 3 août 2008

dimanche 20 juillet 2008

Un autre regard sur la banlieue...

A vous qui aimez fraterniser par delà l’espace mondialisé d’Internet, interrogez-vous sur cette périphérie proche qui vous entoure ou vous englobe. Ces jeunes que vous croisez chaque jour parfois au détour d’une station de train où un malaise diffus s’empare de vous.

boubekeur06.1216567516.jpgCe malaise c’est la crainte de l’inconnu face à une jeunesse aux repères bouleversés, multiples et souvent contradictoires, dont les échos fugaces s’entrechoquent dans une violence contenue, qui à peine à se faire comprendre.

Un dialogue de sourds :

« Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, nous sommes plus compliqués que ces banlieues qui enflamment vos nuits…
Les fenêtres ouvertes sur le monde commencent par les regards portés à vos périphéries…

Face contre face, habituez-vous à nous voir sous tous les angles

boubekeur02.1216567493.jpgNous nous drapons dans le bleu du ciel et nous montrons la voie à tous ceux qui visent l’infini…
Je tenterai toujours de bondir sur vos préjugés jusqu’à ce que vous leviez vos yeux sur ce qui nous est commun…
Au delà de l’Histoire et dans la République, nous sommes un et indivisibles… »

C’est alors que la confrontation devient dialogue puis compréhension, discussion où dans un mouvement triangulaire s’amorce un pas de deux entre deux mondes : un duel qui devient : DUO…

Les clichés présentés ici ont été pris dans la cité de la grande borne à Grigny (banlieue sud de Paris) avec un groupe de jeunes extraordinaires de maturité et d’ouverture et à qui je dédicace ce travail ; un travail à suivre…

Amicalement

Boubékeur

Voir l’ensemble de l’exposition

jeudi 17 juillet 2008

Yo-Xarek WOLTER

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En cette période de vacances, si vous passez par la Suisse, du côté de Vevey, n’hésitez pas à aller déjeuner au café-restaurant La Valsainte*, cette petite pause vous permettra de voir les dernières oeuvres de Yo-Xareck WOLTER, fondateur du CD-ART.

“Du surréalisme à l’abstrait voici le CD-ART”

Domicilié en Suisse et professionnel depuis 1997, Yo-Xarek WOLTER est un artiste très actif sur la Riviera Vaudoise et au-delà. Son engagement au sein de l’Association Romande pour la Valorisation des Arts (ARVA) dont il est l’un des fondateur et président d’honneur après en avoir assuré la présidence jusqu’en décembre 2007 en est une preuve concrète. Il est également membre de l’Académie Européenne des Arts (AEA)

Son style va du surréalisme à l’abstrait, a travers ses œuvres il nous invite constamment à nous évader, à rêver, bref a voir le monde autrement. (http://www.a-comme-artiste.fr )

Reflexion de Yo Xarek Wolter : A quoi servent les artistes aujourd’hui?

“Les mots de Colette NYS-MASURE traduisent très bien le rôle de l’artiste dans une société : C’est un veilleur et un résistant.

Concernant la résistance, rare sont ceux qui ont encore une conscience politique saine et critique, c’était plus souvent le cas des auteurs compositeurs des années 60 et 70, aujourd’hui c’est plutôt le dessin de presse qui exprime plus ouvertement si on ne le bride pas dans sa liberté d’expression. La tâche d’un artiste engagé est de réveiller les consciences des masses endormies et non pas de hurler avec les loups.

Dans le rôle du veilleur, je vois plutôt l’artiste comme le gardien du rêve, du beau et du merveilleux. Il ouvre les portes de l’au-delà et nous fait découvrir d’autres univers. On peut voyager très loin juste en regardant un tableau ou en écoutant un air de musique.

La question devrait plutôt s’intituler : Tient-il encore ce rôle aujourd’hui ou s’est-il laissé rattraper par l’appât du gain et de la célébrité?

Aujourd’hui malheureusement la société se fiche complètement du message de l’artiste, il y a un déséquilibre gravissime entre son talent réel et ce qu’il peut valoir sur le marché de l’art.

Tout est question d’argent et de relations, peu importe le talent, si vous savez aligner trois traits, pleurer dans un micro ou souder deux bouts de métal ensemble, la célébrité et la richesse vous feront très vite oublier que vous avez un message à délivrer et un rôle spirituel important à jouer en tant qu’artiste.

Yo Xarek WOLTER dans la revue ARVA ( info ARVA.ch )

Le site de Yo-Xarek WOLTER : http://www.yowolter.com/

*Café Restaurant La Valsainte - Rue du Collège, 2 - Vevey - Suisse

Renseignements sur les horaires : (41) - 076 396 36 98

mardi 15 juillet 2008

Josiane Boureaux, peindre la danse

Dans le cadre de l’exposition sur le thème du “deux”, Josiane BOUREAUX a travaillé avec Pierre-Louis BANCAL sur la danse, danse classique et danse Flamenco.

Le photographe a saisi des instants d’émotion intense au cours de spectacles, et Josiane BOUREAUX a su les interpréter sans les copier, elle se les est appropriés, n’a gardé que l’essentiel, et par sa technique d’huile au couteau sur toile a redonné toute la force des sentiments, des expressions.

Un duo d’artistes qui fonctionne très bien.

Jaillissement

Presse

Josiane BOUREAUX

“Jaillissement”

Huile sur toile





Pierre-Louis BANCAL : Danseur de la troupe de Blanca LI

Pierre-Louis BANCAL

Danseur de la troupe de BLANCA LI

Photographie sur aluminium








“Un art inspiré par une goutte d’eau qui suffit pour illuminer le monde.

Découverte sur le salon international GMAC ( Bastille / Paris ), l’artiste possède un vécu artistique important. Elle est avant tout portraitiste de l’âme, des compositions véhiculant des sensations profondes.
Elle n’est pas l’inventeur d’un genre mais propose une personnalité franche dans son art pictural. Par le subtil de son originalité, il n’est ici aucunement question d’un concept plastique mais plutôt d’une confrontation intérieure qui échappera forcément au regard de l’amateur de “décoration” murale.
C’est une artiste singulière, marginale qui se définit comme artiste tirant un talent de son propre fond intellectuel et non pas de poncifs de l’art classique ou de la mode… comme tant d’autres recherches ont ouvert des voies au monde et qui ne sont pas banalisées par l’histoire de l’Art.
Un monde nouveau, mystérieux offert par l’Enchanteur, envahit son univers, un petit monde de sensations qui l’entoure et la berce tendrement ; un monde éblouissant de féerie…
Comment ne pas se laisser envahir par ces moments de vertige, de beauté offerts où elle devient lumineuse, créatrice, une autre, réveillant en elle des échos virtuels fantastiques ?
Dans son art actuel est présent l’ensemble des éléments qui caractérisent à la fois sa personnalité et ses pérégrinations plastiques. Au premier coup d’œil, on est envahie par un sentiment d’exaltation des sens. Si Josiane BOUREAUX décline une danseuse de Flamenco avec l’ivresse et la puissance des attitudes qu’évoque cet art, c’est pour exprimer un sentiment d’espoir troublant basé sur la féminité. Les postures sont ancrées solidement comme pour faire surgir la force intérieure et la maîtrise libertaire des femmes de caractère. Dans la technique picturale spontanéité et vigueur sont également au rendez-vous. Pour la palette tonale utilisée sans décliner à profusion, l’artiste limite volontairement les déclinaisons car les artifices ne l’intéressent pas. Josiane BOUREAUX est une authentique captivée qui transcrit les émotions fidèlement avec une certaine ouverture vers l’irréel. Elle ressent la vie et la peint avec ferveur et fragilité à la fois. Transmettre et communiquer sont les leitmotivs de l’artiste qui manifeste une passion débordante que l’on retrouve de manière énigmatique et envoûtante dans ses masques vénitiens. Quant aux personnages qu’elle matérialise, qu’ils soient alanguis ou avec des attitudes puissantes, leur sensualité est toujours présente voire poussé au paroxysme.
Découvrez l’artiste et son œuvre, vous passerez un moment rare pour lequel vous en redemanderez forcément. »

P. AMIEL

En voir et en savoir plus sur Josiane BOUREAUX

mercredi 9 juillet 2008

Festival d'Avignon

Nous avions apprécié ce spectacle au Studio Théâtre de Stains (93) et nous sommes ravis de constater qu'il participe au festival d'Avignon.
Un conte aussi bien pour adulte que pour enfants.

Le jeune prince et la vérité
Jean-Claude Carrière
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théâtre
En famille
à partir de 5 ans



Le Jeune Prince et la Vérité a pour argument une quête sans fin de la Vérité. Un jeune prince s’éprend d’une jeune fille. Avant de donner l’accord à cette union, le père exige du prétendant la connaissance de la Vérité. Accompagné du conteur, il se lance à la poursuite de cette chimère. Les deux compères arpentent le vaste monde et multiplient les rencontres insolites...
Six comédiens endossent tour à tour les rôles des 18 personnages. Ils sont les maîtres d’oeuvre d’un jeu fondé intégralement sur les ressorts expressifs du jeu masqué.

Un jeune prince désire épouser la fille d'un paysan. Celui-ci refuse, estimant que le jeune homme ne connait pas la vérité. Le prince devra parcourir le monde à la recherche de ladite vérité. Comédiens et marionnettes se partagent la distribution de ce conte philosophique délicieusement impertinent, subtil et tendre.
"Ce spectacle est de toute beauté. (...) Une merveille." C. Munsch - Pariscope.

"...Ce que vous avez fait avec "Le jeune prince" est constamment inventif, élégant, drôle." J-C Carrière.

Spectacle familial
du 10 au 31 juillet
durée : 01h05
tarif : 15€
tarif carte off : 11€
tarif enfant : 8€
Interprètes : Xavier Marcheschi, Sonja Mazouz, Marjorie Nakache, Béatrice Ramos, Pauline Delerue
Décors et masques : Geneviève David
Costumes : Nadia Rémond
Lumières : Lauriano De La Rosa
Son : Patricia Delasalle
Régisseur lumières : Hervé Janlin
Régisseur son : Wilfrid Connell
Administrateur : Kamel Ouarti
Chargée de diffusion : Laure Kujawa
Conception Marionnettes : Alexandra-Shiva Mélis
Marionnettes : Pauline Delerue
Mise en scène : Marjorie Nakache
Le Studio Théâtre de Stains est soutenu par la Ville de Stains, le Conseil Général de la Seine Saint-Denis, la Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Ile de France et la Région Ile de France.

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CHAPELLE DU VERBE INCARNÉ

21G rue des Lices
84000 Avignon
Salle Edouard Glissant - 115 places
Accès Handicapé / Climatisation / Fauteuils / Gradins
Téléphone réservation
0490140749
Téléphone administration
0148040170
Directeur
Greg Germain
Co-Directeur
Marie-Pierre Bousquet

Studio Théâtre de Stains

19, rue Carnot
93240 - STAINS
0148230661
0659154520
contacter cette compagnie
site web
931896,931897,931898

jeudi 3 juillet 2008

Exposition "deux"

Dans un monde de plus en plus individualiste le thème du “deux” duo ou double a fortement inspiré nos artistes.

L’exposition était axée sur la photographie et l’interprétation du “deux” était laissée libre.

Trois cas de figure se sont présentés :

Deux photographes ont optés pour le duo, Patrick NITARO s’est associé avec Myriam RUEFF, sculptrice pour une interprétation du quotidien et Pierre-Louis BANCAL s’est associé à la peintre Josiane BOUREAUX pour une présentation du monde du spectacle et plus particulièrement de la danse Flamenco et danse classique.

Deux photographes ont travaillé seuls, sur le thème du deux, Boubékeur BOUKERMA présente un travail sur les jeunes de banlieue, et TEJIAJI aborde le deux sous l’aspect la double personnalité de l’individu.

VINCENT B. utilise deux techniques, la photographie associée à la peinture pour mettre en avant la femme et des valeurs écologiques.

Une exposition où “noir et blanc” et “couleurs” se côtoient comme pour nous inciter à profiter pleinement de la vie et ou diversité et parfaitement synonyme de richesse.

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mardi 1 juillet 2008

Bloggueuses : du virtuel au réel


l'exposition Girls@Work & Le Nuage des Filles, à la galerie Art&Miss




Du virtuel au réel, des bloggeuses réunies par "girls@work et "Le nuage des filles " exposent en tout une quarantaine d'oeuvres à la galerie Art'et Miss.

Lundi 30 juin aura lieu le vernissage de l'exposition girls@work & Le Nuage des Filles, à la galerie Art&Miss, à partir de 20h00. Seront préssentées 30 bloggeuses créatrices sélectionnées pour être exposées (sur mur et via un film). Plus de 20 bloggeuses auront la chance de découvrir cette exposition lors du vernissage.
Pot de Finissage mercredi 2 juillet à 20h