dimanche 15 novembre 2009

Salon d'Automne de Coubron

Dans le cadre de sa politique culturelle et artistique, la Mairie de Coubron organise en collaboration avec le Comité des Fêtes et Loisirs de Coubron (CFLC), son Salon d’Automne
« DES SCULPTEURS ET DES PEINTRES » du 15 au 22 novembre 2009.


Cette année les œuvres seront exposées dans l’enceinte de la salle de spectacles, un lieu où l’ambiance et l’éclairage, donneront toute leur dimension au travail des artistes.
Durant toute la durée du Salon, des peintres et des sculpteurs, exposeront leurs œuvres.

Cette année ce sont Laurence BESSAS, sculpteur, et Philippe NOIR, peintre, qui partageront leurs œuvres et leur talent en qualité d’Invités d’honneur.
Ils proposeront également au cours de la semaine d’animer des ateliers aux enfants des écoles de Coubron.

Cette manifestation s’adresse en effet à tous les publics et offre ainsi aux plus jeunes un éveil et une sensibilité à l’art.salon2.1258295413.jpg
La Galerie Art'et Miss s'associe au Salon d'Automne de Coubron et des artistes permanents de la galerie participeront à cette exposition très attendue sur le plan local.
Cette année, nous présenterons : Alexis Hayes, Raymonde Perron, Noëlle Boily, Lynne Ricard, Anne Drouin, Anne Canneel, Evelyne Robbe-Lebrun, Maria Teresa Bertina, Alain Vilain, Hélène Donadieu, Véronique Latil-Levy, et Pascaline Mourier-Casile.

dimanche 8 novembre 2009

Vente au profit des écoles del'espoir



” LA VENTE AUX ENCHERES D’OEUVRES D’ART AU PROFIT DES ECOLES DE L’ESPOIR” (écoles où sont scolarisés des enfants défavorisés juifs, musulmans et chrétiens) AURA LIEU CHEZ ARTCURIAL LE LUNDI 9 NOVEMBRE 2009 A 19h.


UNE PEINTURE DE LOUIS DELMAS

ET UNE SCULPTURE DE PYA

SERONT MISES EN VENTE AU BENEFICE DE CES ECOLES.

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samedi 17 octobre 2009

L'artiste du jour : Maria Teresa BERTINA

Maria Teresa BERTNA participe au 27 éme Salon National d'Art de Rambouillet 2009 " LA REFERENCE" du 10 au 25 Octobre 2009.
Elle y présentera sa dernière création : " BONJOURLAVIE"



Espace PATENOTRE, rue Gambetta, Rambouillet

Entrée Libre tous les jours de 10h à 12h et de 14hà18h

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Et si vous passez par la Suisse, vous pourrez également voir d'autres sculptures et des peintures de Maria Teresa BERTINA au 4éme SALON d'ARTISTES CONTEMPORAINS à HOTEL BEAU-RIVAGE PALACE à LAUSANNE du 29-10 au 1er Novembre 2009



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Et bien sûr vous retrouvez en permanance les oeuvres de Maria Teresa BERTINA sur le site de la Galerie Art'et Miss : www.art-et-miss.eu et sur le site Vein-art avec le nouveau concept de vente participative : www.vein-art.eu

dimanche 4 octobre 2009

Le passage, de Béatrice Ceretti Glaziou

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Le passage , oeuvre picturale hautement symbolique puisqu'il hante l'humanité depuis son premier jour.

Bien sûr, il ne peut être évoqué sans la notion de lumière, attirante, envoûtante, éblouissante. Quitter la terre pour la lumière, c'est ce qu'évoque Béatrice Ceretti Glaziou par la représentation mais aussi par le choix des matériaux.

La traversée sera peut-être difficile, les surépaisseurs de toiles et d'enduit laissent supposer que oui, mais les ombres restent dignes, fières, elles ont écarté la peur et s'extraient progressivement des ténèbres pour s'avancer vers la lumière.

Malgré le thème, il émane une certaine sérénité de l'oeuvre.

Voici quelques détails de cette toile :

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En savoir plus sur Béatrice Ceretti Glaziou : www.art-et-miss.eu


samedi 26 septembre 2009

"Les grands maîtres de demain"

Les grands maîtres de demain

bruce-sculptures-expositions-2009.jpg” Les Grands Maîtres de demain”

Exposition au Carrousel du Louvre

Du 25 au 27 septembre 2009

Deux artistes de la galerie Art’et Miss seront présentes lors de cette exposition : Sylvie GESBERT DE LINEA et Céline GIGNAC.

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Sylvie GESBERT DE LINEA, artiste vivant à la Réunion, a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger.

Elle mérite parfaitement sa place au sein de cette exposition ” des maîtres de demain”. Elle exprime un courant très contemporain, proche de l’art des rues tout en intégrant l’histoire de la peinture, car son graphisme fait souvent référence aux primitifs. Dans ses couleurs, elle joue également avec les extrêmes, présentant ici une superbe toile rouge, entourée d’oeuvres à l’encre de chine noire, mais c’est aussi mille détails figuratifs issus d’une gestuelle primitive qui donne un ensemble abstrait.

Mais au sein de ses oeuvres, une constante, que ce soit en rouge et noire ou encore en bleu, c’est la vie qui explose au sein de ses tableaux.

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Céline GIGNAC, vit au QUEBEC.

Elle est en perpétuelle recherche. Partant d’une base graphique classique, son originalité tient au format et à la présentation totalement innovante.

A partir d’un travail floral, esthétique, coloré et lumineux sur toile, elle présente une oeuvre en relief en froissant la toile, jouant ainsi de l’ombre et de la lumière, modifiant la géométrie de son travail initial, lui donnant une dimension hasardeuse mais maîtrisée, offrant même au public une intervention possible dans le résultat final de l’oeuvre.

C’est une oeuvre à voir absolument.

vendredi 25 septembre 2009

Le sacrifice d'Abraham - PYA

Chirurgien dentiste de métier, PYA manipule les petits objets avec dextérité, et comme il le fait pour redonner vie à un sourire, il redonne vie à de petits bijoux, des pieces informatiques,…, il les incorpore dans des structures en résine qu’il créée , façonnant des personnages mystérieux issus de son imaginaire ou référants de sa culture.

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Le sacrifice d’Abraham

Cette sculpture symbolise un épisode capital des trois religions monothéistes, l’intervention de l’ange qui épargne la vie du fils d’Abraham, celui-ci ayant fait preuve de soumission totale à Dieu. Elle véhicule les symboles les plus anciens de notre civilisation et utilise des objets de notre quotidien, bijoux déteriorés, pièces éléctroniques cassées, objets par exellences voués à la destruction et sauvés in extremis par l’artiste.

Cette sculpture nous interpelle.

Sommes nous obligés de nous soumettre à une société de consommation? Devons nous tout sacrifier pour consommer ?

Y-a-t-il une mémoire des objets? Ou la mémoire que nous accordons aux objets ne nous évite-t-elle pas de devenir amnésique?

L’artiste de tout temps à été là pour poser les questions, à nous de trouver les réponses.

En savoir plus sur PYA et ses oeuvres : www.art-et-miss.eu

mardi 18 août 2009

"French girl" sur Vein-art.com

"French girl" Huile sur toile d'Edson CAMPOS French girl

L'art a la réputation d'être inaccessible... et bien le site Vein-art.com propose un système D pour faire baisser les prix.

Pas d'enchères inversées, mais un achat participatif.

Des micro-paiements, sans utilisation de la carte bleue, par simple appel téléphonique font baisse le prix de la toile, de la sculpture ou de la photographie, tout en respectant la côte de l'artiste.

Que vous soyez acheteur à la recherche d'une bonne affaire, simple curieux ou mecène ce site vous réserve des surprises.

On y trouve des artistes de renommée internationale, tel Edson CAMPOS, brésilien d'origine installé aux Etats-Unis depuis 1978 et dont la carrière s'est considérablement dévelopée depuis 1979.

La toile "French girl" est proposée sur le site Vein-art.com parmis une trentaine d'oeuvres d'art séléctionnées parmis les artistes de la galerie parisienne Art' et Miss.

mercredi 12 août 2009

Bergère, tu peux laisser tes moutons dehors, Michel Des Marais y veille!

Enfant déjà, Michel Des Marais trouvait des ruses afin d’aller mettre son nez dans l’atelier du voisin, Léo Ayotte. Il se découvre alors une passion pour la peinture. Dans les années 1980, alors qu’il s’approche des 40 ans, il reprend des études et décide cette fois-ci d’assouvir sa passion.

Un brin de malice, un coup de pinceau agile, l’influence de son voisin d'enfance… et voilà naître sur la toile des paysages champêtres québécois plein de douceur, d’une certaine candeur… et de moutons ! On retrouve bien là l’enfant qui trouvait des prétextes pour aller voir ce qu’il se passait dans l’atelier d’à côté… des ateliers, il en fréquentera d’autres, ceux de Laurent Bonet, Nelson Dupré, Jeanine Bourret, Pierre Duhamel, Yvon Boucher ou encore Beata Tyrala. Il ne tardera pas alors à être reconnu du monde des arts. Pour cette exposition sur le thème « Animaux et nature », Michel Des Marais nous emmène dans une bergerie canadienne… ses toiles ne nous diront pas si les moutons canadiens bêlent avec l’accent, mais elle nous apportent la fraîcheur et la sérénité d’une plaine québécoise.

A découvrir jusqu’au 30 juillet à la Galerie Art’et Miss .

Camille du Plessix

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mardi 11 août 2009

Anne Drouin et le langage des fleurs

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Anne Drouin est une artiste québécoise. Son langage à elle, c’est les fleurs et ce langage, elle l’exporte. Il voyage aux quatre coins du Québec mais également en Europe : à Barcelone par exemple et en France, comme c’est le cas en ce moment à la galerie Art’et Miss dans le cadre de l’exposition « Animaux et nature ».

Les fleurs, ce sont des touches artistiques dans la nature, des touches de perfection dans une verdure foisonnante et parfois un peu floue.

Anne Drouin fait de la couleur sa meilleure alliée pour rendre hommage à ces tulipes, ces tournesols et ces cattleyas qu’elle aime tant. On comprend parfaitement, d’ailleurs, pourquoi Proust a consacré une expression à cette fleur dans la Recherche. Si l’expression « faire cattleyas » avait une connotation plutôt érotique, avec Anne Drouin, c’est l’aspect sentimental, charmeur qui ressort.

Les couleurs, donc, qu’elle aime franches et tranchées, comparables à un langage sincère et sans détours. De même, elle fait preuve d’une grande précision dans sa manière d’appréhender ces modèles et de les restituer sur la toile.

Tel un prolongement d’elle-même, elle s’exprime par ce langage qui semble finalement si naturel, presque naïf ou primitif dans tout ce cela peut comporter de positif, à savoir, l’essentiel et l’innocence.

Emprunter aux fleurs leur langage permet à l’artiste d’envoyer un message simple, pour tous, pour ce monde qu’elle veut fleurir de tableaux parce que le message qu’Anne Drouin semble vouloir transmettre est incontestablement un message d’amour.

Camille du Plessix

Retrouvez les œuvres d’Anne Drouin sur le site marchand de la galerie Art’et Miss .

lundi 10 août 2009

Noris Maria Dias vous présente Lua

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Un regard tendre, une tête penchée, un air un peu surpris et interrogateur, la position assise de la sagesse… noir et blanc, une tache remontant sur son front, on croirait que cette petite chiennne, dont on aurait fait la description dans un roman pour enfant, a choisi de laisser les mots et de donner à Noris Maria Dias tout le loisir de la peindre. Une œuvre pleine de douceur et tendresse qui dessine sur votre visage un joli sourire.

A découvrir jusqu’au 30 août à la galerie Art’et Miss .

Camille du Plessix

dimanche 9 août 2009

Les oies messagères

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Au XVIIème siècle, Charles Perrault écrivait des contes. En dépit des idées reçues, ces contes n’étaient alors, pas destinés aux enfants. Ils avaient pour objet de distraire dans les salons. Derrière les jolies histoires de fées, de princesses et de mystérieux châteaux, se cachaient finalement les travers et les défauts des hommes et femmes de l’époque. Les générations ont évoluées… mais hommes et femmes ont toujours leurs perversions et leurs imperfections. Que les choses se soient améliorées ou empirées, ce n’est pas à nous de le dire. Par contre, pour dépeindre avec un trait d’humour subtil ces petits vices, Ginette Berthiaume est là…

A l’image de Charles Perrault, elle a recours à un style figuratif, presque naïf ou du moins proche du dessin pour enfant et elle fait des oies ses messagères. Jouant avec les petits travers des humains, elle en use et en abuse pour faire appel à la sensibilité des gens. Le message est simple : un peu de respect ! Pour qui ? Pour l’environnement, les animaux, la nature. Pourquoi ? Probablement par ce que respecter l’environnement dans lequel on vit, c’est un peu se respecter soi-même. Réaliste, elle sait que ces coups de pinceau aux couleurs chatoyantes ne changeront pas le monde. Ginette Berthiaume aimerait juste faire un peu réfléchir, mener son prochain vers une prise de conscience. Comme avec Charles Perrault, la première image fait sourire, le palimpseste fait réfléchir…

A découvrir jusqu’au 30 juillet à la galerie Art’et Miss .

Camille du Plessix

samedi 8 août 2009

Les notes florales de Céline Gignac

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Sa passion de la peinture, Céline Gignac la partage. Ses études partagées entre la Belgique et Trois-Rivières, elle enseigne à Port-Cartier, à Sept-Iles et dans de nombreuses villes côtières du Québec. Dans les années 1990, elle rejoint Montréal où elle s’affirme en tant que coloriste.

S’il s’agit de représenter les couleurs qu’offre le monde, ce sont les couleurs que la nature a su créer que Céline Gignac propose de re-découvrir. A travers les fleurs, elle exprime sa force à elle. Ayant fait ses premiers pas dans le monde des arts par l’abstraction, ses toiles florales sont marquées par ce passé. Ses fleurs dégagent donc autre chose que ce qu’elles donnent à voir, elles témoignent d’une recherche d’autre chose. Elles semblent révéler leur essence, quelque chose de profond, d’impalpable. Regarder ses toiles, détourner le regard, sentir un léger parfum...

Des notes florales à découvrir jusqu’au 30 août à la galerie Art’et Miss .

Camille du Plessix

vendredi 7 août 2009

Balade équestre avec Anne Lemieux

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A Degas, elle a emprunté la volupté, l’art de représenter le mouvement, de Marry Cassat, pastelliste américaine, elle a retenu la précision du tracé, la recherche d’exactitude. De belles influences qu’Anne Lemieux met au service d’une autre de ses passions, l’équitation. Membre de l’American Academy of Equin Art, elle s’approprie les mots du romancier anglais Robert Smith Surtees : « Il n’y a pas de secret plus profond qu’entre un cavalier et son cheval ». C’est peut être ce secret auquel les mots ne suffisent pas qu’elle livre par la peinture. Que ses chevaux soit de bois ou pas, montés ou pas, en mouvement ou pas, ils expriment à chaque fois les passions de la cavalière.

Ainsi, le travail d’Anne Lemieux ne se réduit pas à la seule peinture ou à l’intérêt qu’elle porte aux chevaux. Chaque toile est l’expression d’un partage, d’un élan de sensibilité qu’elle offre au public.

A découvrir à la galerie Art’et Miss du 1er au 31 août.

Camille du Plessix

jeudi 6 août 2009

Gagner en sérénité avec Guerino Angeli

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La peinture apparaît comme un fil rouge dans la vie de Guerino Angeli. Au sortir de l’adolescence et de son service militaire, il se découvre une passion du dessin et passe son temps liblre à travailler son tracé par le portrait et le paysage. Chemin faisant vers l’âge adulte, il part pour Lyon où il prend des cours de dessin avec les professeurs Charrat et Bertola, peintre et sculpteur des Beaux-Arts. A trente ans, il arrive à Paris, place du Tertre, où il caricature et dessine les touristes afin de subvenir au quotidien une année durant. Un brin romanesque, non? Par la suite, Guerino Angeli passe de Montmartre à Montparnasse. Il reprend les cours de dessin. Après l’atelier André Lhote, il passe par celui d’Henri Goëtz, à l’Académie de la Grande Chaumière. Il commence à vivre de son art et se confirme alors en tant qu’artiste à l’âge de 46 ans.

Guerino Angeli peint la nature dans ce qu’elle a de calme et reposant, passant du paysage à la nature morte.

La nature lumineuse et ensoleillée des canaux du Gâtinais en passant par le lac Léman ou par les Pyrénées... Guerino Angeli expose à la galerie Art’et Miss des balades apaisantes. L’harmonie des éléments et des couleurs crée un équilibre serin. Après cette promenade au grand air, Guerino Angeli garde la lumière, change de couleurs et de thème. De la nature à la nature moret, il propose de déguster des fruits de

saison. Une coupe de fraise, quelques cerises, de quoi poursuivre un bon moment dans une atmosphère confortable et douce.

Ce sont ces moments délicats que Guerino Angeli partage jusqu’au 30 août à la galerie Art’ et Miss dans le cadre de l’exposition « Animaux et nature ».

Camille du Plessix

Retrouvez les œuvres de Guerino Angeli sur le site marchand de la galerie Art’et Miss .

mercredi 5 août 2009

La galerie Art'et Miss, réserve naturelle

Pour sa nouvelle exposition sur le thème « Nature et animaux », la galerie Art’et Miss se transforme, du 1er au 30 août, en une improbable réserve naturelle.

Depuis l’entrée de la galerie, la couleur est annoncée…

BoscheriCe vert vif résonne comme une interpellation, un appel de la nature. Avec ses grenouilles, Maurizio Bosheri nous emmène sous les tropiques. Ses digigraphies, des pièces en série limitées devenues pièces uniques après avoir été retravaillées par le peintre semblent émerger de la jungle. On entend presque le croassement régulier des petites créatures.

Laetitia Plinguet, elle, travaille avec d’autres tintes de la nature, utilisant des toiles de plinguet02.1249488760.jpglin brutes, elle peint la prestance des chevaux dans des tons terre et ocre. L’équitation et les arts, sont des passions qu’elle conjugue parfaitement. Elle s’inscrit dans un travail évolutif puisque ses tableaux sont la base d’un travail de sculptrice, installant une sorte de dialogue de la toile à la terre cuite.

FontaineMarie-Pierre Fontaine est de nouveau présente à la galerie, cette fois-ci ce sont des sculptures animalières qu’elle présente. Chiens, chevaux, lions ont revêti des costumes de super héros, et fidèle au mystique qu’elle aime monter avec dérision, Cerbère est là, fier et mystérieux, à l’affût.tissot01.1249488598.jpg

L’animal, c’est également ce qui est familier et rassurant, à l’image des chats de Laurence Tissot, joueurs, câlins, ils ont quelque chose d’apaisant, un brin de malice dans le regard, ils ont cette présence bien particulière et ronronnante de petits félins.

la-barque-verte.1249489083.jpgEn fait d’animaux, la nature elle aussi est bien présente à la galerie. Guerino Angeli propose une balade à la campagne et nous fait ainsi découvrir le Gâtinais, région où le peintre d’origine italienne vit. Canaux et rivières, lumière du printemps, on se sent dans une promenade du dimanche après-midi. De la nature à la nature morte, les toiles de Guerino Angeli ont en commun cette lumière particulière et la recherche de perfection des couleurs.

Et parce que la nature appartient au monde entier, cette exposition prend un caractère légèrement international.

Autour de ces artistes, quelques canadiens, reconnus comme des amoureux de la nature, gravitent.

On retrouvera notamment et les moutons de Johan Landry ou de Michel Demarais, les chevaux d’Anne Lemieux et les oies de Ginette Berthiaume ou de Danie Gagnon. Les paysages sont les œuvres de Judith Saint Hilaire et Rénald Gauthier. Quant aux fleurs elles seront offertes par Raymonde Perron, Anne Drouin et Céline Gignac.

Une note florale est également proposée par l’artiste italien Gerry. Les paysages de la Brévine de l’artiste suisse Jean-Bernard Vuille donnent l’impression d’une nature intacte. Dans un autre genre, les collages d’Hélène Donadieu donne une petite touche antillaise à l’exposition. La brésilienne Doris Maria Dias complétera la touche animalière. Enfin, l’artiste d’Afrique du Sud Jaco Sieberhagen s’intégre doublement à cette exposition par les matériaux qu’il utilise et par ses sujets, de petits animaux en bois.

Autnat dee facettes de la nature que d'artistes à découvrir jusqu'au 30 juillet à la Galerie Art'et Miss .

Camille du Plessix

mardi 4 août 2009

L'homme-oiseau apporte son message

Jocelyne deschamps-KusQuelles sont ces curieuses créatures ? Des oiseaux ? Des hommes ? Peut-être un peu les deux finalement…

Jocelyne Deschamps-Kus a trouvé en la peinture un moyen d’expression. Les mots ne parvenant plus à faire surface, elle s’arme d’un pinceau et de couleurs pour exprimer ce qui a besoin de l’être.

Ses personnages, mi-hommes, mi-oiseaux, font sourire, troublent. Le choix de cette demi personnification lui permet de les inscrire dans des contextes différents, mais surtout, de laisser à chacun la possibilité de se projeter, de s’identifier ou pas. Parce que finalement, ces personnages ne sont personne, ces personnages sont tout le monde. Du quotidien aux scènes de violence dont l’homme sait faire preuve, Jocelyne Deschamps-Kus en fait des messagers de la vie. Cette vie, routinière, heureuse, dure, cruelle, elle en montre ses différentes phases et ses facettes sans détours, avec une incontestable franchise.

Cette franchise, est à l’image de ses couleurs. Des couleurs vives, sans doute les plus aptes à exprimer cet éventail de moments et de sentiments. Des couleurs vives qui dynamisent ces œuvres et participent à cette expression sincère et directe.

Ces mystérieux messagers viennent vous annoncer qu’ils sont désormais sur le site marchand de la galerie Art’et Miss . Une première occasion de retrouver les œuvres de Jocelyne Deschamps-Kus que vous pourrez voir en galerie d’ici quelques mois.

Camille du Plessix

mercredi 29 juillet 2009

Sagesse égyptiennet malice du Caire par Boubékeur

BoubékeurBoubékeur est un humaniste de l’image. Ses photos, ce sont « des scènes de vie ordinaires », des traces d’un monde qui ne cesse de changer. Si mise en scène il y a, c’est dans l’ensemble de la série qu’on la perçoit. A travers de la série de photos présentée à la galerie Art'et Miss jusqu’au 31 juillet dans le cadre de l’exposition « Photographie, digigraphie, arts numériques », il nous fait découvrir le visage populaire et quotidien du Caire.

Boubékeur échappe à l’image banale de l’Egypte en en photographiant la routine, l’homme dans son quotidien, des images de tous les jours. A ces images, la photographe ajoute quelques mots. C’est alors que cette routine devient poésie, à l’image de « l’Ame de fer », sous-titrée « D’une main de fer, je prêcherai la non violence… ». La sérénité d’une boutique d’une boutique obscure, le sourire de cetBoubékeur homme qui demande « Alors, tu n’as pas encore compris ? », deviennent des instants emprunts d’Humanité, d’universalité.

Un monde en mouvement, des gestes simples, de tous les jours, un regard impassible apte à rendre le spectateur songeur. Regarder ces photos, c'est entendre les bribes d'une conversation qui vient du dehos, saisir les bruits de la rue, sentir la chaleur du soleil sur ses épaules. Ce témoignage en noir et blanc est plein d’une sagesse orientale, calme et douce, comme en paix.

Camille du Plessix

Retrouvez les photographies de Boubékeur sur le site marchand de la galerie Art’et Miss .

Laurent Lacoste et le langage des images

Laurent Lacoste

Fidèle à sa formation de linguiste, lorsqu’il passe derrière l’objectif, ce sont de signes que Laurent Lacoste photographie. Manifestant un vif intérêt pour les arts graphiques, c’est en 2003 qu’il aborde l’univers de tous les possibles qu’est celui de la photographie.

Les signes linguistiques, par le langage, sont omniprésents dans notre vie de tous les jours. Laurent Lacoste, par la photographie, adopte un langage visuel. Il saisit les signes du quotidien et constitue un « " journal" en images d'impressions visuelles recueillies dans nos univers familiers ». C’est donc le monde qui nous entoure, notre environnement quotidien que Laurent Lacoste immortalise.

S’il fait preuve d’une certaine dérision, ce n’est pas dans le jugement mais plutôt dans le constat, l’objet qui précède l’analyse ou se suffit à lui-même. Le photographe souligne ainsi « le rapport parfois ironique de l'homme à son environnement ». Profitant des opportunités qu’offre le traitement digital de l’image, il se rapproche de la passion de la peinture et du dessin qui l’anime depuis son enfance. L’objectif n’est pas de modifier ce que l’image elle-même donne à voir, mais plutôt de s’ancrer dans « la démarche la plus stricte du photographe qui soumet sa vision plasticienne du réel ».

A découvrir à la galerie Art’et Miss jusqu’au 31 juillet.

Camille du Plessix

Retrouvez les photographies de Laurent Lacoste sur le site marchand de la galerie Art’et Miss .

mardi 28 juillet 2009

Paris, il t'aime!

Capter le regard et le mener là où il le souhaite, faire re-découvrir un endroit, attirer l’attention sur un détail… c’est ce que fait Fabrice Quignette avec ses photographies. Riche d’un parcours en arts plastiques et numériques, son passage dans le monde de la communication ne surprend guère lorsque l’on regarde son travail.

Au cours de l’exposition de la galerie Art’et Miss sur le thème « Photographie, digigraphie, Fabrice Quignettearts numériques », il nous propose de découvrir ou de redécouvrir la bichromie digitale. Par ce procédé de séparation de couleurs, il photographie Paris en noir et blanc mais n’en reste pas là. Loin d’imposer au spectateur son point de vue, il suggère, propose, dévoile cette ville qu'il aime incontestablement sous un angle personnel, mettant en lumière un détail de l’image par la couleur.

Des bords du canal Saint-Martin, à Bercy, en passant par le XVIIIème ou la tour Eiffel… Si l’on ne reconnaît pas toujours les endroits où les photos ont été prises, on ressent cependant à chaque fois cette atmosphère propre à Paris qui donne parfois l’impression de se balader dans un roman moderne. Les lignes nettes choisies par le photographe pourraient être des phrases de Katherine Pancol ou de Muriel Bardery à l’image du « Chaparapluie rouge ».

Parfois, les choses sont tellement ancrées dans notre quotidien qu’on ne les voit plus. Les photographies de Fabrice Quignette réveillent le regard de ceux à qui Paris est familier et en donne une vision différente aux autres. A découvrir jusqu'au 31 juillet.

Camille du Plessix

Retrouvez les œuvres de Fabrice Quignette sur le site marchand de la Galerie Art’et Miss.

lundi 27 juillet 2009

Vein-art : un nouveau concept d'acquisition d'oeuvres d'art

Un site qui a pour vocation de faire baisser le prix des oeuvres d'art , une chance d'acheter à prix réduit peintures, sculptures, photographies....

Comment?

  • Un système d'appel téléphonique (starpass *) permettant à chaque appel de faire baisser le prix de l'oeuvre d'un euro et d'afficher le nouveau prix de la sculpture, du tableau ou de la photographie.
  • Si le dernier prix affiché vous convient, vous pouvez acheter l'oeuvre en bloquant l'achat en nous laissant vos coordonnées. Nous vous recontactons dans les 24h pour finaliser l'achat.
  • Si le prix est encore trop élevé, et que vous ne souhaitez pas acheter l'oeuvre, vous pouvez à chaque passage nous laissez votre adresse e-mail , au 100ème passage sans achat, vous disposerez d'une réduction de 5% sur notre site partenaire : www.art-et-miss.eu. Au-dela de 200 appels sans achat, vous disposerez d'une réduction de 10 %.

*Système de micro paiement par appel téléphonique surtaxé vous permettant d'obtenir un code d'accès utilisable dans notre site pour accéder au dernier prix de l'oeuvre

A voir : http://www.vein-art.com

vendredi 24 juillet 2009

Balade au cœur du Juras avec Jean-Bernard Vuille

Jean-Bernard VuilleAlors que d’autres ont besoin de changer complètement d’univers pour déceler des mystères, Jean-Bernard Vuille a pour source d’inspiration sa région natale, la vallée jurassienne de la Brévine. Photographe de formation, il recherche l’éphémère, l’instant unique où lumière et paysage s’unissent pour offrir un spectacle exceptionnel.

Les paysages de Jean-Bernard Vuille semblent se raconter, à l’image du livre qu’il a illustré en collaboration avec les frères Pierre et Roger Favre, Vallée de la Brévine, Musique pour les Yeux. Un ouvrage qui résulte de la rencontre de trois artistes. Pierre Favre, musicien de jazz, compose, selon son langage de percussionniste, la musique associée à l’ouvrage. Roger Favre, écrivain et metteur en scène, relate les soli de percutions de son frère au rythme des illustrations, les photos de Jean-Bernard Vuille. Une partie de cette série, exposée jusqu’au 31 juillet à la galerie Art’et Miss, par ses nuances, devient effectivement une sorte de musique visuelle.

En fait de paysage, c’est plutôt un portrait de cette région qu’il aime tant que réalise le photographe. Chaque ligne, chaque courbe semble choisie, révèle l’attente de l’instant ou tout est parfait, infini. Parce que si Jean-Bernard Vuille sait capter la lumière de l’instant unique, il y ajoute la profondeur de ces étendues désertes, des ces paysages flamboyants, de ces manteaux de neige.

Cette région, également appelée « Petite Sibérie suisse », en raison de ses conditions climatiques porte bien son surnom. Certains des lieux que Jean-Bernard Vuille nous fait découvrir ne semblent jamais avoir été parcourus, où ciel et terre se rejoignent, comme le décrit si bien Roger Favre : « Dans cette vallée, on est porté près du ciel. Le ciel et la terre se confondent, se combinent, s’unissent aussi. Un lien direct, intime avec la nature qui nous met en contact avec les choses et nous élève dans les rêves ».

Camille du Plessix

Retrouvez les photographies de Jean-Bernard Vuille sur le nouveau site marchand de la galerie Art’et Miss

jeudi 23 juillet 2009

Penser le monde avec Stéphanie Buret

Photographe d’origine suisse, Stéphanie Buret appréhende le monde sous l’angle de la réflexivité. A découvrir à la galerie Art’et Miss , jusqu’au 31 juillet.

Son parcours universitaire en anthropologie fait partie intégrante de son travail photographique. Elle y prend le parti de penser le monde : « il est intéressant de « penser » le cadrage, de « penser » notre observation ». Ce point de vue est révélateur d’une perception de la frontière qui existe entre soi et les autres qu’elle considère comme une réalité à part entière. Ce qui semble intéressant, dans cette démarche, c’est qu’il ne s’agit pas d’une idée figée. Si ces frontières, tant ethniques que personnelles sont des réalités, alors pourquoi ne pas les déconstruire ? Pourquoi ne pas construire une autre réalité ? Difficile, direz-vous ? Peut-être pas tant que cela, si comme Stéphanie Buret, nous choisissons de poser une autre regard sur la réalité.

Stéphanie Buret

Un monde en mouvement, donc. Où les frontières changent, sont malléables au gré d’un vécu personnel. C’est finalement cette expérience propre à chacun qui détermine le « cadrage » : « le cadre se définit en fonction d’un intérieur et d’un extérieur, sans cesse à reformuler ». Stéphanie Buret propose donc de porter un regard sur le monde impliquant un retour sur soi, une lecture vouée à interprétations.

Stéphanie Buret semble mener une recherche, une quête identitaire et culturelle. Ainsi, pour ce connaître, pour connaître l’autre, elle voyage. L’Australie tout d’abord, puis Madagascar et Hong-Kong où elle développe ses connaissances en matière de photographie. Là encore, il est question de point de vue, de cadrage : « L’identité culturelle est toujours la résultante de l’identification qu’on se voit imposer par d’autres et de celle qu’on affirme soi-même. Elle se construit, se déconstruit et se reconstruit selon les situations. » Une manière d’aborder la notion de structure, élément essentiel du travail de l’artiste. En effet, pour elle, l’objet est structure, il est un « héritage de l’identité socioculturelle ».

Structure, frontière, furtivité du monde. La photographe crée une emphase par l’effet de série qui « invite à la construction d’unités colorées et striées photographiées, dépendantes ni par la forme ni par la culture, ni par leur position, les unes des autres. ». Les photographies de Stéphanie Buret, tout particulièrement vues en série donnent l’impression d’être embarqué dans un tourbillon multi-culturel.

Camille du Plessix.

Retrouvez les oeuvres de Stéphanie Buret sur le nouveau site marchand de la galerie Art’et Miss .

mercredi 22 juillet 2009

Hélène Donadieu cherche, coupe, colle, crée et nous invite dans son univers

le-roi-vert.1248260417.jpgUne pile de journaux, une paire de ciseaux, un tube de colle... et beaucoup d'imagination.

Les couleurs des îles et du Sud, où elle a passé son enfance, le travail du langage, au cours de ces études et quelqes années dans le monde de la communication auraient-ils prédestinés Hélène Donadieu à devenir collagiste ? Ayant commencé sa vie professionnelle dans le secteur de l’aéronotique. Le nez levé vers le ciel, elle assiste à des dizaines et des dizaines de décollages, comme quelqu'un qui rêve... serait-ce à cette époque qu'elle imagine ce monde qu'elle nous fait partager? Au cours de vacances à Saint-Barthélémy, en 1996, elle plonge dans des piles de magazines, équipée d’une paire de ciseaux et d’un bâton de colle. L’heure des premières créations a sonnée. Les idées et l’énergie créatrice mûrissant, elle prend un congé sabbatique en 2004 et crée, à Saint Barthélémy la « Central bARTh Gallery », son atelier de création et sa galerie personnelle. Puis, en 2006, voulant se consacrer à sa passion, elle quitte son entreprise et s’installe en Guadeloupe ou elle met en place le « HeART Studio ».

Dix ans de khartégraphie, terme qu’elle à créé, association de « khârtés » (feuille de papier) et « graphie » (écrire), ont permis à Hélène Donadieu d’acquérir des qualités techniques et une connaissance des matériaux qui la font pénétrer dans un univers de tous les possibles. Lors de son exposition su le thème "Photographie, digigraphie, arts numériques", la galerie Art'et Miss revet les mille et un détails des collages d'Hélène Donadieu.

Nouveau regard, nouvelle découverte

Les collages d’Hélène Donadieu invitent à entrer dans un monde où c’est à l’imagination du spectateur de traduire l’œuvre. Elle propose un langage à la fois universel et propre à chacun. En cela, ses collages sont riche d’une poésie dont elle seule à le secret. C’est ainsi que le terme « khartégraphie » prend tout son sens. Des heures passées à regarder ses collages ne suffiraient pas à en connaître chaque détail. A chaque nouveau regard porté sur son travail, quelque chose de nouveau émerge. Ce renouvellement du regard dépend également de la sensibilité, de l’humeur du moment et bien-sûr, de ce que le spectateur a envie d’y voir.Dodo - Hélène Donadieu

Tout en gardant la trace passée de de tel ou tel élément de papier découpé dans une revue, une publicité, une affiche de cinéma, elle donne à chaque détail une vie nouvelle. Nos générations ont pris l’habitude récupérer pour détourner, de recycler, de ré-exploiter. Un concept qu’Hélène Donadieu s’est approprié et dont il résulte des « khartégraphies » diverses et variées, à chaque fois, une nouvelle « invitation au voyage ».

La précision, la finesse, et bien sûr la créativité qui ressort de son travail ne laissent pas indifférent. Les œuvres d’Hélène Donadieu ont d’ailleurs attiré l’attention de spécialistes de cette discipline pas toujours reconnue à sa juste valeur. En 2008, elle participe à l’exposition « les techniques de l’art du collage à l’aube du XXIème siècle » organisée par Pierre Jean Varet, fondateur du Salon International du Collage Contemporain. Elle reçoit, à cette occasion, le prix des artistes.

De la khartégraphie à la digigraphie

Mais ce ne sont pas seulement ses collages qu’Hélène Donadieu nous propose de découvrir. Rendre l’art accessible, profiter des techniques nouvelles que la technologie propose… une solution apportée par la digigraphie que cette "peintre aux ciseaux" Procédé mis en place par Epson, il s’agit de reproductions numériques sur toile en série limitée. La khartégraphie, la digigraphie… autant de nouvelles possibilités artistiques que la galerie Art'et Miss donne à découvrir jusqu'au 31 juillet, lors de cette exposition « Photographie, digigraphie, arts numériques ».

Camille du Plessix

Retrouvez les oeuvres d'Hélène Donadieu sur le nouveau site marchand de la galerie Art'et Miss .

mercredi 8 juillet 2009

A la découverte de la mode conceptuelle avec Arisa Hagino

Harisa Hagino - Bloom

Parce que le quartier du Marais est connu pour ces nombreuses galeries mais aussi pour son avant-garde en matière de mode, la galerie Art'et Miss prolonge cette semaine de la mode.

Jeune créatrice d'origine japonaise, Arisa Hagino présentera sa collection de créations conceptuelles "BLOOM" le mardi 21 juillet à partir de 15h. A découvrir...

C. du Plessix

jeudi 2 juillet 2009

Lumière et nature... la valée de la Brévine vue par Jean-Bernard Vuille

Plaines et paysages au travers des saisons, les photos de Jean Bernard Vuille captent la nature dans son caractère unique et éphémère.

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C. du Plessix

Un monde fait de mille délails, par Hélène Donadieu

Avec ses collages colorés, Hélène Donanieu nous transporte dans son univers riche de détails et nous fait découvrir la digigraphie.

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C. du Plessix

Paris en bichromie par Fabrice Quignette

Fabrice Quignette est un observateur. Il accroche l'oeil par le détail... et la couleur.

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C. du Plessix

Le monde dans le mouvement de Stéphanie Buret

Que les images de stéphanie Buret soient proche ou loin de nous, c'est à chaque fois une invitation au voyage qu'elle propose.

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C. du Plessix

Le langage de la réalité par Pierre Laurent Lacoste

En linguiste, Pierre Laurent Lacoste nous fait redécouvrir le langage de notre quotidien

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C. du Plessix

Voyage au coeur de l'Egypte moderne avec Boubékeur

L'Egypte telle qu'on ne la connait pas ou peu... à la recherche de la sagesse? du bonheur?
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C. du Plessix

mardi 30 juin 2009

"Photographie, digigraphie, arts numériques" à découvrir à la galerie Art'et Miss

Depuis que Niépce et Daguerre ont développé la technique photographique, ils s’en sont passées des choses… La photographie, tout d’abord instrument scientifique, est devenue peu à peu art.

Et puis, la technologie, a fait son travail… aujourd’hui, le progrès technique se met au service de l’art. On parle désormais d’art numérique, de digigraphie, procédé de reproduction mis en place par Epson.

Ce sont ces techniques, ces innovation, ces procédés qui font prendre à l’Art un nouveau tournant que la galerie Art’et Miss se propose de vous faire découvrir. A découvrir par mi d’autres, Hélène Donadieu et ses collages digigaphiés, Stéphanie Buret, qui met la photo en mouvement ou encore, les paysages de Jean-Bernard Vuille…

L’exposition « Photographie, digigraphie, arts numériques » aura lieu du 2 au 31 juillet 2009, le vernissage, le 4 juillet débutera à 18h.

C. du Plessix

Stéphanie Buret

Galerie Art' et Miss

Dominique Rémond

14 rue Sainte Anastase 75003 Paris

Tél : 01 42 71 79 07

Web : www.artetmiss.fr

E-commerce : www.artetmiss.eu

e-mail : artetmiss@free.fr

dimanche 28 juin 2009

M.P. Fontaine et ses madones

Erreur à la maternitéMarie-Pierre Fontaine fait de l'art depuis longtemps. Depuis tout aussi longtemps elle en fait un mode de vie, au sens où créer des objets d'art gouverne sa vie entière et est devenu au fil des ans un espace de rencontre avec les autres tout autant qu'un lieu de vérité avec elle-même. Ceci se peut, au départ, par et à travers sa manière de travailler : la porte de sa maison atelier est en tout temps ouverte sur la rue, été comme hiver; une table basse et trois fauteuils au milieu des oeuvres et des accessoires officient comme lieu de rencontre et de discussion, débordant souvent de l'espace domestique pour accueillir dehors, dans sa rue piétonne située au coeur du vieux Tours, ses voisins, des passants ou encore de vieux amis de passage qui prennent plaisir à faire une pause et prendre le pouls du monde en ce lieu minuscule. C'est dire combien chez Marie-Pierre Fontaine faire de l'art est un choix de vie à part entière, un engagement quotidien, un choix profondément existentiel : elle répond jour après jours à cet impératif à la fois si exigeant et si personnel et néanmoins si fondamentalement désintéressé qu'est celui de « faire de l'art ». Car dans la nécessité toute personnelle qu'il y a de créer des oeuvres et qui répond de raisons intimes indéchiffrées et indéchiffrables, dans cette « nécessité intérieure » de faire de l'art, pour reprendre le mot de Kandinsky, le processus de création dépasse totalement et absolument l'acte égotiste d'expression d'un soi. Il devient un mode de partage, il se fait le moteur d'une interrelation d'affects, sur le pouvoir de transfiguration du quotidien par la créativité.

En cela, il n'est pas anodin que les oeuvres que crée Marie-Pierre Fontaine se rattachent pleinement à ce qu'on appelle l'art brut. Elles sont le résultat d'un assemblage d'éléments de provenances diverses. Glanés ça et là, ils engagent chez l'artiste une sorte de quête continue et légère du regard et de l'esprit, une sollicitude omniprésente et jamais dirigée du sens créatif pour trouver, là dans un vide-grenier, là dans une brocante hebdomadaire de quartier, là dans un magasin de tout-venant « made in China », les composantes « ready-made » d'assemblages en devenir dont elle n'a que la ligne directrice ( la série des Madones, la série des chiens assis, la série des Spiderman ). C'est donc à partir de ces éléments diversifiés – statues en plâtre de la Vierge, perles de verre, coquillages, plumes de paon et d'oiseaux de mer, pièces de tissu, animaux en faïence ( bergers allemands, caniches, panthères ) petits animaux en plastique... - et partout un travail méticuleux de retouches de peinture et de vernis que le processus créatif intervient et se déploie sous la gouverne de la liberté d'imagination et d'un sens personnel assumé du beau et de l'harmonie.

C'est pourquoi l'art brut comme celui de Marie-Pierre a ceci de particulier qu'il amplifie au maximum ce que l'art en général produit : s'imposer d'amblé comme appel – appel de l'appréciation d'autrui – et comme don de soi à l'Autre, c'est-à-dire comme espace d'interaction fondamental avec autrui. L'art brut provoque cette amplification des « effets » de l'art en s'ébauchant à même certaines limites et en brouillant celles-ci pour engendrer une sorte de vérité essentielle : il interpelle les conventions artistiques (qu'est-ce qui est de l'art et qu'est-ce qui n'en n'est pas).

il sollicite expressément la sensibilité esthétique (qu'est-ce qui nous apparaît beau et qu'est-ce qui nous apparaît laid?), il fait interagir de façon fortement critique forme et contenu, forme et signification, convenu et originalité, sérieux et ludisme. L'art brut travaille continuellement à remettre en question le spectateur, ses conventions sur l'art, sur le beau, sur l'originalité créatrice, sur la puissance de liberté de l'imaginaire. Il pose ainsi à voix haute et grave les deux questions essentielles sur l'art – ce qu'est l'art, d'une part, et le pourquoi de ce pouvoir de réflexion profonde que l'art provoque chez le spectateur, d'autre part – et il les pose de manière absolue, est-on tenté de dire. Certes l'art brut est vu traditionnellement comme l'art des artistes qui travaillent à des oeuvres « de toute une vie », « ouvertes », infinies, disproportionnées : il est celui des originaux, des illuminés qui ne ménagent pas leur peine dans la réalisation de leur oeuvre (que l'on pense au facteur Cheval), il est aussi l'art dit des fous, des psychotiques qui s'investissent totalement et répétitivement dans des dessins denses, touffus. Lorsqu'il est revendiqué par les artistes contemporains comme ce fut le cas avec Dubuffet, l'initiateur,il se fait alors art de la matière brute et de l'origine du monde, ou ultérieurement, avec les artistes de l'arte povera par exemple et plusieurs autres artistes des décennies postmodernes, art des matériaux « pauvres », quotidiens, anodins : mais toujours il se fait vérité de l'acte créateur. Ce que dans sa démarche Marie-Pierre Fontaine assume de cet emprunt de l'art contemporain à l'art brut tient justement à l'attention toute particulière portée au matériau de l'oeuvre , à ce souci de faire résonner le matériau propre : chacun des éléments constitutifs de ses oeuvres a une identité propre, parfois forte (voile de la Vierge en tissu de camouflage militaire), qui participe pleinement à donner sa force d'impact symbolique à l'objet global crée. Dans sa création, c'est-à-dire tant dans son acte de création que dans les objets d'art qu'elle produit, Marie-Pierre Fontaine se trouve ainsi à assumer pleinement l'autre aspect mis en avant par Dubuffet : la revendication de liberté de l'imaginaire. Elle concrétise très personnellement ce principe essentiel de liberté de l'imaginaire dans l'art – qui se montre avec tant d'évidence dans l'art brut – à travers le principe d'association libre qui sous-tend le choix et la combinaison des diverses composantes de ses oeuvres. Par là, ses oeuvres nous réapprennent à nous-mêmes, spectateurs, le sens de ce qu'est la liberté de créer.

Christine Dubois

(Christine Dubois détient un doctorat en théorie et histoire de l'art de l'Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris. Elle est critique d'art depuis de nombreuses années, collaborant régulièrement à des revues d'art contemporain et des catalogues de musées.)

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Marie-Pierre FONTAINE expose une dizaine de "Madones", une évocation pleine d'humour, mais pas irrévérencieuse ; un travail minutieux où chaque détail compte. À sa façon, Marie-Pierre Fontaine a fait un travail de styliste, relookant la garde robe de la Vierge. Ces madones nous transportent au Brésil ou à la Guadeloupe, ou tout simplement dans l’imaginaire de Marie-Pierre Fontaine, un imaginaire malicieux et riche en couleurs.

Exposition prolongée jusqu’au 31 juillet 2009.

Vernissage samedi 4 juillet 2009 à 18h à la galerie Art’et Miss

Venez nombreux…

samedi 27 juin 2009