samedi 30 mai 2009

Picto A7

Un code? une nouvelle autoroute? un nouveau pictogramme destiné à nous orienter dans une ville tentaculaire?...

Non, un espace pictural sortant de l'imaginaire de Sylvie GESBERT DE LÌNEA.

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"Je peins, assemble, compose, corps privé de figures convergentes, un espace pictural, et je le soude de l'intérieur avec la matière, la couleur, la lumière jusqu'à l'emplir d'une extase plastique intense, fluide, épaisse. En ce sens, le peintre prend le pouvoir sur la forme. Chaque forme implique un espace pour s'affirmer. Alors les matières et les matériaux suivent le cours d'un fleuve... c'est comme l'eau qui cherche son espace d'ecoulement. La peinture est pour moi cet espace. ...

Sylvie Gesbert De Lìnea

mardi 26 mai 2009

Derniers jours de l'exposition "Lettres et signes"

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La visite de cette exposition pourrait commencer par l’oeuvre de Karim SAIFOU , où l’on peut reconnaître des caractères sumériens qui semble être la première langue écrite connue.




Karim SAIFOU nous propose également une oeuvre originale représentant sous forme d’un livret, une visite du musée de Bagdad, un hommage nostalgique à sa culture et à son pays d’origine.
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Haïa MARUANI nous dévoile toute la symbolique de l’alphabet hébraïque. Vingt deux lettres illustrées selon les textes du Talmud. Haïa Maruani nous explique dans un petit livret accompagnant ses oeuvres, la valeur de chaque lettre, par exemple, on peut apprendre que “le Daleth, ci-contre est la 4ème lettre de l’alphabet et que sa valeur numérique est 4. Le Daleth correspond au 4ème jour de la création, jour où D’ieu a placé les luminaires (lune, soleil, étoiles, …). Lorsque Daleth signifie “porte”, elle renvoie à la porte de D’ieu à laquelle frappe le fidèle, mais aussi à la porte à la porte de l’homme de bien à laquelle frappe le pauvre (dal). Référence au precepte majeur à la générosité du fidèle. …”




Une autre représentation de l’alphabet hébraïque est proposée par Maureen ROSILIO, lettres dansantes, couleurs vives et fraîches, comme pour séduire les enfants et les inviter au monde de la lecture.





Une exposition sur les lettres ne saurait-être sans une représentation de la calligraphie arabe.Dans certaines oeuvres islamiques, l’écriture stylisée a été raffinée à tel point que l’élégance prend le pas sur la lisibilité.C’est le cas des oeuvres de Nurieh MOZAFFARI, artiste iranienne, dont la série proposée est un poème pictural d’amour.




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ARTALI, à la limite de l’abstraction, utilise la calligraphie arabe pour jouer avec la couleur et les textures




Un nouvel horizon nous vient de La Réunion. Entre Asie et Afrique, elle bénéficie de la richesse de ces cultures et Sylvie GESBERT DE LINEA qui y vit depuis plusieurs années s’est imprégnée de ces différents courants pour les exprimer par une gestuelle spontanée allant du pictogramme à la calligraphie chinoise, évoluant jusqu’à l’art urbain.
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La lettre, en se combinant aux autres prend toute son envergure et Virginia Woolf a fait du mot un très bon usage. Tsila GOLDSTEIN reprend dans ses oeuvres des phrases de cet auteur féministe londonienne au sein de tableaux dont le média principal est constitué de tissus et dentelles, vêtements qui eux aussi sont des signes d’appartenance, qui eux aussi ont un langage.





Le signe a également été interprété par nos artistes comme la note de musique et le texte comme la partition, deux artistes nous ont proposé des travaux utilisant des collages de partitions. Deux sensibilités très différentes, Christiane GUERRY évoquant la musique classique, avec des couleurs chaleureuses, une grande fantaisie picturale et Martine RAVIGNON croquant des portraits de Barbara sur des partitions de ses célèbres chansons, évoquant avec délicatesse la vie de la chanteuse.


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Les fleurs, on le sait, sont d’excellents supports pour l’expression de nos sentiments. Souvent elles décrivent mieux que nos paroles et gestes les subtils mouvements de notre cœur. Qu’il s’agisse d’amour ou de dépit, de joie ou de tristesse, d’espérance ou de déception, d’allégresse ou d’appréhension, les fleurs sont là pour nous aider à exprimer ce que nous ressentons ou voulons dire.
Quoi de plus apte, donc, que de faire appel aux fleurs pour signifier à ceux qui sont proches de notre cœur combien nous les aimons, combien nous les plaignons, combien nous sympathisons avec eux, combien nous les regrettons… Encore faut-il que nous connaissions le langage spécifique des fleurs, la valeur symbolique inhérente à chacune d’elles.
Une note florale nous vient du Canada avec Raymonde PERRON et Anne DROUIN qui par des tableaux colorés évoquent le langage des fleurs, le langage de l’amour.
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Et pour clore ce parcours, Laurent Pierre LACOSTE, photographe, a su capter avec pertinance les symboles de la lettre et du signe dans notre quotidien.
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Galerie Art’ et Miss

14 rue Sainte Anastase - 75003 PARIS
Jusqu’au 31 mai
Ouvert du mercredi au dimanche

samedi 23 mai 2009

Danielle Le Bricquir expose à Puls'Art


Danièle Le Bricquir

Le cavalier des dunes. Huile sur toile. 80 x 80 cm




Le Maire du Mans,
L’Adjoint au Maire délégué à l’action et au développement culturels,
et le Puls’Art

vous convient à l’exposition

Danielle Le Bricquir


Parc Monod
Place du 117ème Régiment d’Infanterie
72000 Le Mans

Exposition du 14 Mai au 15 Juin
Le 117ème ouvert du mardi au dimanche
de 14 h 30 à 18 h 30

Tel : 06 84 05 04 12

Vente en ligne : www.art-et-miss.eu

vendredi 22 mai 2009

Tsila Goldstein se raconte en toute féminité

Féminité, pudeur et émotion traversent l'oeuvre de Tsila Goldstein

A la base Polytechnicienne, Tsila Goldstein se tourne vers l'esthétisme à la fin des années 1980, époque à laquelle elle entreprend des études d'Art et d'Hisoire de l'Art. Elle devient alors membre de l'Associaltion des Artistes d'Israël et de la Liste des Artistes du Musée d'Israël. Elle expose tout d'abord sur sa terre natale, notamment à Haifa, Jésrusalem et Tel Aviv avant de parcourir le monde. En effet, depuis le début de sa carrière d'artiste, ses oeuvres sont allées de Madrid à Mexico, de Cancun à Zagreb et bien sûr à Paris.

La série "La dentellière", présentée jusqu'au 31 mai à la galerie Art et Miss dans le cadre de l'exposition "Lettres et Signes" évoque la vie : "La femme est la "dentellière" de la vie, elle navigue parmi ses tâches, afin de trouver "le chemin d'or" entre les besoins de sa famille, sa place dans la société et ses propres exigences spirituelles et ses besoins personnels." , déclare l'artiste. Il en résulte des compositions abstraites en relief pour lesquelles Tsila Goldstein a eu recours à une technique mixte utilisant des morceaux de vieux vêtements en coton et dentelle.

Ainsi, le vêtement devient symbole, représentatif des moments de la vie, et en particulier de la vie de femme. Parce que c'est bien les femmes qui sont ici à l'honneur. De la séduction à l'intimité, du dévoilement à la pudeur, le vêtement associé à la féminité dépasse son statut de simple objet : "mes œuvres reflètent mon point de vue sur la femme qui se pare elle-même de jolies choses, parfois, dans le but de masquer sa douleur intérieure et d'autres fois pour extérioriser sa joie."

Un portrait en émotions

Chaque tableau fait est un flash, une bribe de l'histoire de cette femme mystérieuse. "Née en Israël" ouvre la série. Les points de croix font écho à quelques petites branches qui témoignent d'un enracinement, d'un attachement profond à ses origines, à sa famille. Entre pureté et douceur, Tsila Goldstein joue avec des nuances d'un blanc qui marque l'ensemble de l'exposition. Cette toile est telle des premiers pas qui mènent vers "Poupées" où apparaissent pour la première fois de petits personnages de papier sur lesquels sont imprimé des texte dans l'alphabet hébraïque. Ces personnages apparaissent dans de nombreuses toiles, comme autant de membre d'une grande famille et d'un entourage profondément présent mais également comme trace d'une culture qui fait son identité.

L'enfance mène vers l'adolescence. Le bleu entre dans les compostitions, se combinant au blanc et donnant l'impression d'un ciel parsemé de nuages à l'image de cette période de la vie où les certitudes de l'enfance font face à la réalité d'une vie pas toujours si simple. Puis c'est le pasage vres l'âge adulte : les désillusions de l'adolescence ont fait place à un bonheur subtile par sa simplicité et à des émotions qui doivent restées discrètes. Jeune femme, Tsila Goldstein

De la vérité aux apparences

La dentelle, est un tissu auquel Tsila Goldstein donne tout son sens. A la fois matière suggestive qui laisse deviner et éfoffe qui cache l'intimité, l'artiste la décline et établit un parallèle entre ce que femme est et ce que femme doit être. En empruntant au Dictionnaire de la Toilette, publié en Angleterre par “Pears Soap” entreprise en 1933, elle souligne la complexité de la construction son identité en tant que femme : "J’y ai trouvé beaucoup de valeurs ayant fait parti de mon éducation, exigeant de la femme de paraître toujours heureuse, intéressé, bien tenu et ayant un comportement parfait, cachant sa vraie "vérité" afin de réussir dans la vie". Elle joue des apparences, de ce qu'il y a de visible et d'invisible chez toute femme. Non sans humour, elle va jusqu'à utiliser une "Table des calories" dans une toile qui porte le même nom.

Ayant fait face à cette ambivalence des sentiments et des émotions de sa vie de femme, elle fait référence à Virginia Woolf comme dans "Une chambre à soi" oeuvre qui encourage vivement la femme à participer à sa vie privée et ses besoins personnels. Ainsi, le message prend un caractère engagé et répond à une féminité assumée.

La série "La dentellière" révèle finalement une sorte d'autoportrait émotionnel de l'artiste. Sourire nostalgique, joie simple, chaleur d'un moment de bien être ou retour sur des souvenirs du passé, Tsila Goldstein fait le choix de se révéler en tant que femme dans un travail exécuté avec la finesse d'une dentellière.

C. du Plessix

Les oeuvres de Tslia Goldstein sont en vente sur le nouveau site marchand de la galerie Art et Miss

dimanche 17 mai 2009

Sylvie Gesbert de Linéa - Black Line

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Peindre est un acte sacré.

Quand je peins, j’avance sur le chemin que je peins.

La traque de soi, cette certitude : je suis là où je peins.

La peinture de Gesbert de Linéa remonte à la source des sensations.

La peinture de Gesbert de Linéa remonte à la source des sensations.Elle traverse la perception du language pour donner le fluxnaturel des origines. Zhuangzi dit que, enfermé dans une seule saison, l’insecte d’un été ne peut exprimer le gel. Dans la série des Rivages, je suis comme sur un pont de bois enjambant un torrent, je parcours le mouvement de l’eau et regarde la mer et je vois aussi la montagne dans mon dos, comme la source en altitude. La vérité n’existe pas. Elle est une abstraction pour l’homme occidental, pour le Chinois elle est une réalité flottante qui se construit en avançant. C’est à la foisun chemin et un cheminement (dao), animés d’une énergie (qi, j’ai vu d’ailleurs une oeuvre rouge, à l’huile dénomée qi, la danseuse) Tout est mutation, du vide au plein et du plein au vide. Dans ce mouvement se crée l’ordre du monde, la matrice des êtres et des choses, un primordial dit cette jeune peintre. En amont des formes visibles (xing er shang), ce qui signifie l’origine du mouvement universel.

Gesbert de Linéa conçoit, je crois , ainsi l’espace pictural, constitué de la forme et de la couleur, et du souffle entre les deux, créant un entre-deux, une vitalité appropriée, juste ( zhong, terme que les Occidentaux traduisent faute de mieux milieu, plutôt cime, point culminant entre deux versants où nait la source pure et fraîche). L’oeuvre est un espace du dedans ouvert sur le dehors. Continuité entre la nature et l’homme. Fluidité de la présence et de l’absence. Idée de la fulgurance vraie (ziran, comme le montre le grand maître Wu Daozi vers 710 - 760) et de la liberté : l’absence de règle est la règle suprême (Shitao). La forme et la couleur sont les fils de soie tissant sans rupture le cocon. Etre dans le coeur des choses, l’aube des horizons (Aubes lointaines dit le peintre), la beauté du lointain si proche comme la rosée qui, dès qu’elle est touchée se dérobe. Cette peinture est très souple, pour ne pasrester indéfiniment près de la souche à attendre que le lièvre s’y tue.

Extrait de Black Line - Transumances

Li Fu - Ecrivain

Sylvie GESBERT DE LINEA réalisera une peinture en live dimanche 17 mai à la galerie Art’et Miss de 16h à 18h

Exposition jusqu'au 31 mai 2009

14 rue Sainte Anastase - 75003 PARIS

Tél : 01 42 71 79 07

www.artetmiss.fr

samedi 16 mai 2009

Karim SAIFOU

Dans tout le 3e, la « Nuit des musées » jusqu’à 1h du matin. Les musées accueillent gratuitement les visiteurs. C’est un événement national, c’est aussi un événement dans l’arrondis­sement ! Mais dans le 3e, la sortie ne s’arrête pas aux musées : tout un programme d’événements…

Pendant toute la nuit, Bonom 3.0 de Daltex, un immense personnage fantomatique, sorte de Croquemitaine, qui marche à grands pas sur les murs de la ville, vous escortera tout au long de vos déambulations nocturnes. Attendez-le, suivez-le, il vous mènera par le bout du nez !

Nomades : Quatre jours de concerts, expositions, balades nocturnes, visites du patrimoine organisés par la Mairie du 3e…
1ère édition de Nomades, parcours culturel et artistique du 3e

Musées, centres culturels, galeries d’arts mais aussi artistes, ateliers d’artisanat, associations, conseils de quartier, vont à la rencontre du public et promouvoir les talents du 3e arrondissement.

Et pendant ces 4 jours, vivez des émotions, des rencontres et des découvertes au gré des 7 parcours thématiques : “ Suivez le guide !”, “Les Façonneurs d’art”, “Des mots de ci, des mots de là”, “Les incroyables performances”, “Des images plein les yeux !”, “Pour épater la galerie”, “L’ai-je bien ouï ?”

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Karim SAIFOU - Acrylique sur carton plume - 30 cm x 250 cm (déplié)

La galerie Art’et Miss est associée à ce parcours culturel et le samedi 16 mai c’est Karim SAIFOU artiste irakien qui ferra le spectacle, de 16h à 20h vous pourrez le voir réaliser “en live” quelques oeuvres et communiquer avec lui.Vous pouvez retrouver des informations sur Karim SAIFOU sur : www.art-et-miss.eu

Pour de plus amples renseignements sur la galerie : www.artetmiss.fr ou par téléphone : 01 42 71 79 07

Venez nombreux

mardi 12 mai 2009

Soupçons d'amour : Nurieh Mozaffari

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Nurieh MOZAFFARI expose actuellement à la Galerie Art’et Miss et y réalisera une peinture en “live” dans le cadre des parcours “Nomades” du 3ème arrondissement Jeudi 14 mai à partir de 16h.

Venez nombreux