mercredi 29 juillet 2009

Sagesse égyptiennet malice du Caire par Boubékeur

BoubékeurBoubékeur est un humaniste de l’image. Ses photos, ce sont « des scènes de vie ordinaires », des traces d’un monde qui ne cesse de changer. Si mise en scène il y a, c’est dans l’ensemble de la série qu’on la perçoit. A travers de la série de photos présentée à la galerie Art'et Miss jusqu’au 31 juillet dans le cadre de l’exposition « Photographie, digigraphie, arts numériques », il nous fait découvrir le visage populaire et quotidien du Caire.

Boubékeur échappe à l’image banale de l’Egypte en en photographiant la routine, l’homme dans son quotidien, des images de tous les jours. A ces images, la photographe ajoute quelques mots. C’est alors que cette routine devient poésie, à l’image de « l’Ame de fer », sous-titrée « D’une main de fer, je prêcherai la non violence… ». La sérénité d’une boutique d’une boutique obscure, le sourire de cetBoubékeur homme qui demande « Alors, tu n’as pas encore compris ? », deviennent des instants emprunts d’Humanité, d’universalité.

Un monde en mouvement, des gestes simples, de tous les jours, un regard impassible apte à rendre le spectateur songeur. Regarder ces photos, c'est entendre les bribes d'une conversation qui vient du dehos, saisir les bruits de la rue, sentir la chaleur du soleil sur ses épaules. Ce témoignage en noir et blanc est plein d’une sagesse orientale, calme et douce, comme en paix.

Camille du Plessix

Retrouvez les photographies de Boubékeur sur le site marchand de la galerie Art’et Miss .

Laurent Lacoste et le langage des images

Laurent Lacoste

Fidèle à sa formation de linguiste, lorsqu’il passe derrière l’objectif, ce sont de signes que Laurent Lacoste photographie. Manifestant un vif intérêt pour les arts graphiques, c’est en 2003 qu’il aborde l’univers de tous les possibles qu’est celui de la photographie.

Les signes linguistiques, par le langage, sont omniprésents dans notre vie de tous les jours. Laurent Lacoste, par la photographie, adopte un langage visuel. Il saisit les signes du quotidien et constitue un « " journal" en images d'impressions visuelles recueillies dans nos univers familiers ». C’est donc le monde qui nous entoure, notre environnement quotidien que Laurent Lacoste immortalise.

S’il fait preuve d’une certaine dérision, ce n’est pas dans le jugement mais plutôt dans le constat, l’objet qui précède l’analyse ou se suffit à lui-même. Le photographe souligne ainsi « le rapport parfois ironique de l'homme à son environnement ». Profitant des opportunités qu’offre le traitement digital de l’image, il se rapproche de la passion de la peinture et du dessin qui l’anime depuis son enfance. L’objectif n’est pas de modifier ce que l’image elle-même donne à voir, mais plutôt de s’ancrer dans « la démarche la plus stricte du photographe qui soumet sa vision plasticienne du réel ».

A découvrir à la galerie Art’et Miss jusqu’au 31 juillet.

Camille du Plessix

Retrouvez les photographies de Laurent Lacoste sur le site marchand de la galerie Art’et Miss .

mardi 28 juillet 2009

Paris, il t'aime!

Capter le regard et le mener là où il le souhaite, faire re-découvrir un endroit, attirer l’attention sur un détail… c’est ce que fait Fabrice Quignette avec ses photographies. Riche d’un parcours en arts plastiques et numériques, son passage dans le monde de la communication ne surprend guère lorsque l’on regarde son travail.

Au cours de l’exposition de la galerie Art’et Miss sur le thème « Photographie, digigraphie, Fabrice Quignettearts numériques », il nous propose de découvrir ou de redécouvrir la bichromie digitale. Par ce procédé de séparation de couleurs, il photographie Paris en noir et blanc mais n’en reste pas là. Loin d’imposer au spectateur son point de vue, il suggère, propose, dévoile cette ville qu'il aime incontestablement sous un angle personnel, mettant en lumière un détail de l’image par la couleur.

Des bords du canal Saint-Martin, à Bercy, en passant par le XVIIIème ou la tour Eiffel… Si l’on ne reconnaît pas toujours les endroits où les photos ont été prises, on ressent cependant à chaque fois cette atmosphère propre à Paris qui donne parfois l’impression de se balader dans un roman moderne. Les lignes nettes choisies par le photographe pourraient être des phrases de Katherine Pancol ou de Muriel Bardery à l’image du « Chaparapluie rouge ».

Parfois, les choses sont tellement ancrées dans notre quotidien qu’on ne les voit plus. Les photographies de Fabrice Quignette réveillent le regard de ceux à qui Paris est familier et en donne une vision différente aux autres. A découvrir jusqu'au 31 juillet.

Camille du Plessix

Retrouvez les œuvres de Fabrice Quignette sur le site marchand de la Galerie Art’et Miss.

lundi 27 juillet 2009

Vein-art : un nouveau concept d'acquisition d'oeuvres d'art

Un site qui a pour vocation de faire baisser le prix des oeuvres d'art , une chance d'acheter à prix réduit peintures, sculptures, photographies....

Comment?

  • Un système d'appel téléphonique (starpass *) permettant à chaque appel de faire baisser le prix de l'oeuvre d'un euro et d'afficher le nouveau prix de la sculpture, du tableau ou de la photographie.
  • Si le dernier prix affiché vous convient, vous pouvez acheter l'oeuvre en bloquant l'achat en nous laissant vos coordonnées. Nous vous recontactons dans les 24h pour finaliser l'achat.
  • Si le prix est encore trop élevé, et que vous ne souhaitez pas acheter l'oeuvre, vous pouvez à chaque passage nous laissez votre adresse e-mail , au 100ème passage sans achat, vous disposerez d'une réduction de 5% sur notre site partenaire : www.art-et-miss.eu. Au-dela de 200 appels sans achat, vous disposerez d'une réduction de 10 %.

*Système de micro paiement par appel téléphonique surtaxé vous permettant d'obtenir un code d'accès utilisable dans notre site pour accéder au dernier prix de l'oeuvre

A voir : http://www.vein-art.com

vendredi 24 juillet 2009

Balade au cœur du Juras avec Jean-Bernard Vuille

Jean-Bernard VuilleAlors que d’autres ont besoin de changer complètement d’univers pour déceler des mystères, Jean-Bernard Vuille a pour source d’inspiration sa région natale, la vallée jurassienne de la Brévine. Photographe de formation, il recherche l’éphémère, l’instant unique où lumière et paysage s’unissent pour offrir un spectacle exceptionnel.

Les paysages de Jean-Bernard Vuille semblent se raconter, à l’image du livre qu’il a illustré en collaboration avec les frères Pierre et Roger Favre, Vallée de la Brévine, Musique pour les Yeux. Un ouvrage qui résulte de la rencontre de trois artistes. Pierre Favre, musicien de jazz, compose, selon son langage de percussionniste, la musique associée à l’ouvrage. Roger Favre, écrivain et metteur en scène, relate les soli de percutions de son frère au rythme des illustrations, les photos de Jean-Bernard Vuille. Une partie de cette série, exposée jusqu’au 31 juillet à la galerie Art’et Miss, par ses nuances, devient effectivement une sorte de musique visuelle.

En fait de paysage, c’est plutôt un portrait de cette région qu’il aime tant que réalise le photographe. Chaque ligne, chaque courbe semble choisie, révèle l’attente de l’instant ou tout est parfait, infini. Parce que si Jean-Bernard Vuille sait capter la lumière de l’instant unique, il y ajoute la profondeur de ces étendues désertes, des ces paysages flamboyants, de ces manteaux de neige.

Cette région, également appelée « Petite Sibérie suisse », en raison de ses conditions climatiques porte bien son surnom. Certains des lieux que Jean-Bernard Vuille nous fait découvrir ne semblent jamais avoir été parcourus, où ciel et terre se rejoignent, comme le décrit si bien Roger Favre : « Dans cette vallée, on est porté près du ciel. Le ciel et la terre se confondent, se combinent, s’unissent aussi. Un lien direct, intime avec la nature qui nous met en contact avec les choses et nous élève dans les rêves ».

Camille du Plessix

Retrouvez les photographies de Jean-Bernard Vuille sur le nouveau site marchand de la galerie Art’et Miss

jeudi 23 juillet 2009

Penser le monde avec Stéphanie Buret

Photographe d’origine suisse, Stéphanie Buret appréhende le monde sous l’angle de la réflexivité. A découvrir à la galerie Art’et Miss , jusqu’au 31 juillet.

Son parcours universitaire en anthropologie fait partie intégrante de son travail photographique. Elle y prend le parti de penser le monde : « il est intéressant de « penser » le cadrage, de « penser » notre observation ». Ce point de vue est révélateur d’une perception de la frontière qui existe entre soi et les autres qu’elle considère comme une réalité à part entière. Ce qui semble intéressant, dans cette démarche, c’est qu’il ne s’agit pas d’une idée figée. Si ces frontières, tant ethniques que personnelles sont des réalités, alors pourquoi ne pas les déconstruire ? Pourquoi ne pas construire une autre réalité ? Difficile, direz-vous ? Peut-être pas tant que cela, si comme Stéphanie Buret, nous choisissons de poser une autre regard sur la réalité.

Stéphanie Buret

Un monde en mouvement, donc. Où les frontières changent, sont malléables au gré d’un vécu personnel. C’est finalement cette expérience propre à chacun qui détermine le « cadrage » : « le cadre se définit en fonction d’un intérieur et d’un extérieur, sans cesse à reformuler ». Stéphanie Buret propose donc de porter un regard sur le monde impliquant un retour sur soi, une lecture vouée à interprétations.

Stéphanie Buret semble mener une recherche, une quête identitaire et culturelle. Ainsi, pour ce connaître, pour connaître l’autre, elle voyage. L’Australie tout d’abord, puis Madagascar et Hong-Kong où elle développe ses connaissances en matière de photographie. Là encore, il est question de point de vue, de cadrage : « L’identité culturelle est toujours la résultante de l’identification qu’on se voit imposer par d’autres et de celle qu’on affirme soi-même. Elle se construit, se déconstruit et se reconstruit selon les situations. » Une manière d’aborder la notion de structure, élément essentiel du travail de l’artiste. En effet, pour elle, l’objet est structure, il est un « héritage de l’identité socioculturelle ».

Structure, frontière, furtivité du monde. La photographe crée une emphase par l’effet de série qui « invite à la construction d’unités colorées et striées photographiées, dépendantes ni par la forme ni par la culture, ni par leur position, les unes des autres. ». Les photographies de Stéphanie Buret, tout particulièrement vues en série donnent l’impression d’être embarqué dans un tourbillon multi-culturel.

Camille du Plessix.

Retrouvez les oeuvres de Stéphanie Buret sur le nouveau site marchand de la galerie Art’et Miss .

mercredi 22 juillet 2009

Hélène Donadieu cherche, coupe, colle, crée et nous invite dans son univers

le-roi-vert.1248260417.jpgUne pile de journaux, une paire de ciseaux, un tube de colle... et beaucoup d'imagination.

Les couleurs des îles et du Sud, où elle a passé son enfance, le travail du langage, au cours de ces études et quelqes années dans le monde de la communication auraient-ils prédestinés Hélène Donadieu à devenir collagiste ? Ayant commencé sa vie professionnelle dans le secteur de l’aéronotique. Le nez levé vers le ciel, elle assiste à des dizaines et des dizaines de décollages, comme quelqu'un qui rêve... serait-ce à cette époque qu'elle imagine ce monde qu'elle nous fait partager? Au cours de vacances à Saint-Barthélémy, en 1996, elle plonge dans des piles de magazines, équipée d’une paire de ciseaux et d’un bâton de colle. L’heure des premières créations a sonnée. Les idées et l’énergie créatrice mûrissant, elle prend un congé sabbatique en 2004 et crée, à Saint Barthélémy la « Central bARTh Gallery », son atelier de création et sa galerie personnelle. Puis, en 2006, voulant se consacrer à sa passion, elle quitte son entreprise et s’installe en Guadeloupe ou elle met en place le « HeART Studio ».

Dix ans de khartégraphie, terme qu’elle à créé, association de « khârtés » (feuille de papier) et « graphie » (écrire), ont permis à Hélène Donadieu d’acquérir des qualités techniques et une connaissance des matériaux qui la font pénétrer dans un univers de tous les possibles. Lors de son exposition su le thème "Photographie, digigraphie, arts numériques", la galerie Art'et Miss revet les mille et un détails des collages d'Hélène Donadieu.

Nouveau regard, nouvelle découverte

Les collages d’Hélène Donadieu invitent à entrer dans un monde où c’est à l’imagination du spectateur de traduire l’œuvre. Elle propose un langage à la fois universel et propre à chacun. En cela, ses collages sont riche d’une poésie dont elle seule à le secret. C’est ainsi que le terme « khartégraphie » prend tout son sens. Des heures passées à regarder ses collages ne suffiraient pas à en connaître chaque détail. A chaque nouveau regard porté sur son travail, quelque chose de nouveau émerge. Ce renouvellement du regard dépend également de la sensibilité, de l’humeur du moment et bien-sûr, de ce que le spectateur a envie d’y voir.Dodo - Hélène Donadieu

Tout en gardant la trace passée de de tel ou tel élément de papier découpé dans une revue, une publicité, une affiche de cinéma, elle donne à chaque détail une vie nouvelle. Nos générations ont pris l’habitude récupérer pour détourner, de recycler, de ré-exploiter. Un concept qu’Hélène Donadieu s’est approprié et dont il résulte des « khartégraphies » diverses et variées, à chaque fois, une nouvelle « invitation au voyage ».

La précision, la finesse, et bien sûr la créativité qui ressort de son travail ne laissent pas indifférent. Les œuvres d’Hélène Donadieu ont d’ailleurs attiré l’attention de spécialistes de cette discipline pas toujours reconnue à sa juste valeur. En 2008, elle participe à l’exposition « les techniques de l’art du collage à l’aube du XXIème siècle » organisée par Pierre Jean Varet, fondateur du Salon International du Collage Contemporain. Elle reçoit, à cette occasion, le prix des artistes.

De la khartégraphie à la digigraphie

Mais ce ne sont pas seulement ses collages qu’Hélène Donadieu nous propose de découvrir. Rendre l’art accessible, profiter des techniques nouvelles que la technologie propose… une solution apportée par la digigraphie que cette "peintre aux ciseaux" Procédé mis en place par Epson, il s’agit de reproductions numériques sur toile en série limitée. La khartégraphie, la digigraphie… autant de nouvelles possibilités artistiques que la galerie Art'et Miss donne à découvrir jusqu'au 31 juillet, lors de cette exposition « Photographie, digigraphie, arts numériques ».

Camille du Plessix

Retrouvez les oeuvres d'Hélène Donadieu sur le nouveau site marchand de la galerie Art'et Miss .

mercredi 8 juillet 2009

A la découverte de la mode conceptuelle avec Arisa Hagino

Harisa Hagino - Bloom

Parce que le quartier du Marais est connu pour ces nombreuses galeries mais aussi pour son avant-garde en matière de mode, la galerie Art'et Miss prolonge cette semaine de la mode.

Jeune créatrice d'origine japonaise, Arisa Hagino présentera sa collection de créations conceptuelles "BLOOM" le mardi 21 juillet à partir de 15h. A découvrir...

C. du Plessix

jeudi 2 juillet 2009

Lumière et nature... la valée de la Brévine vue par Jean-Bernard Vuille

Plaines et paysages au travers des saisons, les photos de Jean Bernard Vuille captent la nature dans son caractère unique et éphémère.

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C. du Plessix

Un monde fait de mille délails, par Hélène Donadieu

Avec ses collages colorés, Hélène Donanieu nous transporte dans son univers riche de détails et nous fait découvrir la digigraphie.

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C. du Plessix

Paris en bichromie par Fabrice Quignette

Fabrice Quignette est un observateur. Il accroche l'oeil par le détail... et la couleur.

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C. du Plessix

Le monde dans le mouvement de Stéphanie Buret

Que les images de stéphanie Buret soient proche ou loin de nous, c'est à chaque fois une invitation au voyage qu'elle propose.

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C. du Plessix

Le langage de la réalité par Pierre Laurent Lacoste

En linguiste, Pierre Laurent Lacoste nous fait redécouvrir le langage de notre quotidien

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C. du Plessix

Voyage au coeur de l'Egypte moderne avec Boubékeur

L'Egypte telle qu'on ne la connait pas ou peu... à la recherche de la sagesse? du bonheur?
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C. du Plessix