vendredi 24 décembre 2010

Joanne SAVOIE, artiste peintre, Québec

savoie01-00.jpgJoanne Savoie nous propose un monde onirique. Remontées de son imaginaire, ou peut être de son enfance, les scènes proposées nous touchent et nous renvoient a notre propre enfance, nous nous laissons alors happer par son univers, et nos émotions remontent en surface comme des bulles dans l'eau du lac! Émotions quelques fois proches de l'inquiétude, provoquées par un paysage sans aucune présence, silencieux, ou le plus souvent émotions agréables, pleine de chaleur et tendresse comme dans ce tableau "Une fleur pour maman"!

Joanne Savoie vit et travaille au Québec, elle a exposé en décembre au Salon National des Beaux arts au Carrousel du Louvre à Paris, ses œuvres sont visibles à la Galerie Art et Miss jusqu'au 30 décembre et également sur le site www.art-top.eu
En espérant que comme nous, elle vous fera rêver.

jeudi 23 décembre 2010

New York by Régent BILODEAU

Richard Bohringer, dans son livre "C'est beau une ville la nuit" (1988) mélangeait réalité et imaginaire pour relater son vécu, une approche rude de l'errance urbaine.
C'est un peu ce que m'évoque les tableaux de Régent Bilodeau, une vision sans concession de New York la nuit, une certaine solitude dans une ville de lumière.
Des ambiances sombres, malgré un éclairage omniprésent, des tableaux à dominante noire pour ceux qui comme Louis Ferdinand Céline seraient prêts à faire le "Voyage au bout de la nuit"
Dans le tableau "rencontre au coin de la rue", le ciel évoque l'approche de l'aube et la ville est vidée de sa vie trépidante, seules, sous un réverbère, quelques personnes semblent prolonger une discussion de comptoir.
Régent BILODEAU, artiste québécois, peint depuis sa plus tendre enfance, c'est pour lui un moyen de communication essentiel. Il réalise volontiers des œuvres sur commande pour des particuliers, mais également des œuvres monumentales pour des collectivités.
Présent à la galerie Art'et Miss dans le cadre de "Le Canada expose ses petits formats" ou sur notre site virtuel www.art-top.eu

vendredi 17 décembre 2010

Christine Nadeau, peintre québécoise

Christine NADEAU, artiste québécoise expose en décembre à la galerie Art’ et Miss .

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Son intérêt pour l’être humain favorise une observation sensible de la vie qui se traduit par des œuvres baignées de lumière et de contrastes.

Sa touche est vive et pleine de spontanéité. Sa palette est caractéristique, marquée par des couleurs chaudes et leurs complémentaires.

Elle affectionne les paysages urbains, la nature ensoleillée et les personnages de tous âges aux visages expressifs.

Elle présente jusqu’au 30 décembre, 3 paysages que vous pouvez trouver sur : www.art-top.eu

mercredi 8 décembre 2010

Marie-Paule BAROLET

MARIE-PAULE BAROLET est née à Saint-Paulin en Mauricie. Elle vient à la peinture tardivement après une carrière en puériculture. Autodidacte, elle pratique son art avec passion dans un langage pictural naturaliste en peignant des paysages et des natures mortes en privilégiant soit le pastel mais surtout l’huile.
On peut la qualifier de peintre d’atmosphère.

MariPaule BAROLET

Démarche de création :


"Peindre pour moi est un moment de détente et de réflexion où le temps s’arrête dès que je prends un pinceau. C’est un art de vivre et de communication avec mon intérieur. Je m’inspire des paysages imaginaires pour décrire en quelque sorte mon univers intime. Les couleurs, les formes, les techniques sont des outils pour recréer ce monde secret et personnel. C’est une évasion quotidienne et créatrice. Les couleurs sont pour moi des révélateurs de mes états d’âme. Mes toiles sont une perception poétique de ma réalité intime. Les formes et les couleurs sont des moyens pour y parvenir et ma peinture est une manifestation de ces réflexions." Marie-Paule BAROLET

3 toiles de cette artiste québécoise sont visibles jusqu'au 30 décembre à la galerie Art'et Miss

Elle sera présente lors du vernissage vendredi 10 décembre à partir de 18h.

Marie-Claude AUBRY

Marie-Claude AUBRY fait partie des artistes reçus dans le cadre de l'exposition "Le Canada expose ses petits formats"

Demoiselle au chapeauNée à Montréal au Québec, Marie-Claude AUBRYdécouvre la passion pour la peinture à l'huile dès l'âge de 14 ans.
Son talent artistique lui a permis de se lancer dans le monde de la 3D et des effets visuels au cinéma.
Elle obtient en 2000 son diplôme de formation en animation cinéma et télévision. Ces 8 ans passées dans le milieu cinématographique lui ont permis d'acquérir une certaine expérience et un savoir faire assez conséquent sur les différentes méthodes de cadrages, de lumière et autres aspects visuels du cinéma.
Cependant sa vie bascule lors d'un drame familiale, elle laisse tout tomber pour se consacrer à l'art et plus particulièrement à la peinture, son moyen d'expression, une façon de rendre hommage à la vie, comme elle le dit si bien.

« Pour moi peindre c’est rendre hommage à la vie, c’est figer dans le temps un moment privilégié. La peinture m’habite, elle est mon énergie, mon défi et une source incroyable de moments magiques ». Marie-Claude AUBRY

6 toiles de cette artiste québécoise sont visibles jusqu'au 30 décembre à la galerie Art'et Miss

Elle sera présente lors du vernissage vendredi 10 décembre à partir de 18h.

lundi 6 décembre 2010

Le Canada expose ses petits formats

Une vingtaine d’artistes canadiens exposent actuellement à la Galerie Art’et Miss.

Une exposition pleine de fraicheur, sous le patronnage de Raymonde PERRON, artiste peintre et présidente de l’exposition.

Des idées de cadeaux originaux pour les fêtes de fin d’année.

L’exposition se tient jusqu’au 30 décembre au 14 rue Sainte Anastase dans le 3ème arrondissement, à deux pas du Musée Picasso.

Vous pourrez rencontrer les artistes le vendredi 10 décembre, de 18h à 20h au cours du cocktail de vernissage.

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samedi 27 novembre 2010

Jean-Claude BERTHEL - Les chemins du vent

barthel0600.jpgEspaces habités par le vent, course du vent dans laquelle, inexorablement, est entraîné le regard du spectateur : la peinture de Jean-Claude Barthel s’ impose d’abord par sa dynamique.
Comment naissent ces rafales, ces souffles véhéments qui font frémir comme des voilures les plages colorées, tracent des lignes qui scient et flagellent l’espace dans une impétueuse chevauchée ?
Une gestuelle vigoureuse impulse le mouvement aux éléments graphiques, détermine des directions , ouvre des chemins. Il arrive que l’espace soit traversé de cinglantes blessures de feu.
En opposition à cette dynamique violente, immédiatement manifestée, une autre se révèle, plus interne, plus cachée, présente dans l’intimité d’une matière minérale et cristalline que l’artiste anime de vibrations grâce à une technique particulière de glacis où les couches supérieures sont constituées de lignes serrées et ténues, parfois à peine perceptibles.
Ainsi des plages de couleur claire marquent un temps d’arrêt dans le mouvement violent, dessinent des aires de silence et de paix dont les vibrations internes et la géométrie hésitante des bords souligne le caractère provisoire.
Porteur de mort et souffle de vie : tel se présente le vent. Il y a bien, dans l’œuvre de Jean-Claude Barthel , quelque chose de cette action ambivalente :
Violence destructrice et force tonifiante.


Michèle Pichon
Agrégée de Philosophie
Docteur en philosophie

Voir les oeuvres de Jean-Claude BARTHEL : www.art-top.eu

Idées cadeaux à partir de 175 € - Pièces uniques

jeudi 28 octobre 2010

Saint Michel, icône d'Athina GIOBLAKI

athina20.1288282391.jpgSaint Michel est un archange connu et vénéré par les Églises chrétiennes.

Saint Michel, prince de la milice céleste est cité maintes fois dans l’ancien et le Nouveau Testament. Il est le protecteur de l’Eglise, l’introducteur des âmes au Ciel, le porteur jusqu’à Dieu des prières des vivants, le vainqueur de Satan.


Saint Michel signifie “Qui est comme Dieu “

Saint Michel est représenté terrassant le Dragon

L’Icône écrite par Athina Gioblaki est réalisé sur bois massif.

Elle est visible à la Galerie Art’et Miss jusqu’au 28 septembre, avec une dizaine d’autres icône, ou encor sur le site de la galerie : www.art-top.eu

dimanche 17 octobre 2010

Scène de Fiançailles

Le sujet principal de cette peinture est une scène de fiançailles, elle est réalisée à la tempera sur une porte de buffet.

L'oeuvre originale fait parti du livre "Les très riches heures du Duc de Berry"

Au premier plan, un couple échange des anneaux, devant deux témoins.

On remarque le soin tout particulier apporté à l’expression des personnages (regard amoureux du fiancé, attitude pudique de la jeune femme) et à la somptuosité des vêtements.

Plus au centre, deux suivantes cueillent des fleurs.

À droite, on aperçoit un verger clos de murs et d’un édifice à créneaux.

À l'arrière-plan est peint le château de Dourdan, propriété de Jean de Berry, détruit en 1411.

Cette oeuvre fait partie de l'exposition "Hagiographie et Moyen-âge" d'Athina GIOBLAKI, artiste grecque qui se tient à la Galerie Art'et Miss jusqu'au 31 octobre.

jeudi 14 octobre 2010

Un monde avec


Les tableaux de Mireille VANHOVE-DUBOIS sont poignants, ils expriment l’amour du prochain, sa révolte contre les inégalités, son admiration pour le courage des femmes et des enfants d’Afrique. Les visages de ses personnages sont expressifs, les regards en disent longs et l’on ne peut pas rester insensible à son message. Sa peinture est entièrement consacrée à la cause de l’Afrique, son oeuvre exprime des sentiments forts et pour preuve de son engagement, le bénéfice de ses ventes est reversé à Médecins sans frontières.Le tableau présenté ici, s’intitule : “Un monde avec”, il pourrait aussi s’intituler comme la chanson de Jacques BREL : “Quand on n’a que l’amour”, démunies de tout, les femmes Africaines ne semblent offrir que tendresse et sérénité à leurs enfants, faisant abstraction de leurs angoisses pour le quotidien.

Mireille VANHOVE-DUBOIS expose régulièrement à la Galerie Art’et Miss, qui soutien son engagement.

Ses oeuvres sont en vente sur le site : http://www.art-top.eu

dimanche 10 octobre 2010

Corps et âmes

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Une partie de l'exposition est consacrée au corps, sa beauté, son énergie, sa vitalité. Christiane Guerry et Claude Emery Derlon l'illustrent par la danse et plus particulièrement le flamenco musique par excellence qui représente le "duende", l'impalpable, l'âme.
Edson Campos se place en passeur de témoin dans l'histoire de la peinture et le corps de la femme est la constante, le pilier. Il allie références historiques et femmes contemporaines, ses tableaux sont à la fois d'hier et d'aujourd'hui, témoins pour demain.
Jean-François Joachim a une approche sensuelle du corps, de la pose, corps sans visage, mais de ces corps que l'on n'oublie pas, qui vous hantent. Pour cela il utilise crayon, et encre de chine, et parvient avec ces médiums a rendre la brillance du satin.
David Ameil utilise les collages pour ses créations, ses oeuvres ont cet aspect rétro des affiches du milieu du siècle dernier, avec des slogans d'aujourd'hui, c'est un épicurien, il exprime sa recherche du bonheur par la pratique du sport et des loisirs et en particulier, le surf; on retiendra le titre de l'un de ses tableaux "Travailler moins, pour surfer plus..."
Et ce sera la transition vers les tableaux d'Halina H, strass et paillettes sur corps transparents, esthétique sensuelle.
Mais d'autres ne voient pas la vie sous le même angle, Mireille Vanhove-Dubois nous parle de l'Afrique ou elle a vécu, et de ces corps décharnés, des visages des enfants affamés et de leurs grands yeux ouverts sur un avenir incertain.
La vision de Ok-Sung Ann-Baron est déjà du domaine de l'âme, elle représente "le passage", retour du corps au néant, à la poussière. Cette représentation est une transition vers le travail d'Athina Gioblaki qui écrit les icônes. Travail traditionnel d'hagiographie, représentation des saints veillant sur nos âmes, mais elle représente aussi des scènes du moyen-âge, ou la religion était associée au mot guerre; un temps peut-être pas si lointain.
Le sculpteur Christian Cadelli participe aussi à cet hommage au corps avec des pièces aériennes, évoquant musique, danse, lecture, ... la joie de vivre en somme.
Nous vous invitons à parcourir cette exposition du 7 au 31 octobre à la galerie Art'et Miss

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lundi 4 octobre 2010

Le désir de ne pas mourir

Mireille VANHOVE-DUBOIS peint l’Afrique, plus exactement elle peint le courage des femmes africaines, la souffrance des enfants, l’espoir d’une population; elle peint avec ferveur son image de l’Afrique, image qu’elle a su partager avec sa petite fille Marie, 14 ans, qui avec ses mots a exprimé ce que Mireille VANHOVE-DUBOIS exprime avec des couleurs, et voici le résultat de leur complicité, un poème qui accompagne un tableau sur les boat-people africains.

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Le désir de ne pas mourir

Sur ces terres à perte de vue,

J’ai mes mains qui tremblent, mon coeur est mis à nu,

On m’a volé ma vie,on m’a déchiré mon âme,

On m’a enlevé ma famille, il ne me reste que des larmes.

J’ai la rage qui me mange, la vie qui me brûle,

Le désespoir ne m’aura pas, je partirai au crépuscule,

Blessé par la guerre, je marcherai jusque là-bas,

Oui je trouverai, le monde auquel je n’ai pas droit.

Et dans ma traversée je ne saisis toujours pas,

Même quand on me l’expliquait je ne comprenais pas,

Comment des frontières pourtant imaginaires,

Arrivaient à encercler et à emprisonner la misère.

Et tandis que mes pieds traçaient ma destinée,

Que seule la lumière était entrain de me guider,

Je ne pensais pas qu’une simple barrière pourrait m’arrêter,

De toute évidence, le bleu du ciel m’avait voilé la vérité.

Et je me souviens, de ces gens, je me rappelle,

De toutes leurs paroles qui me paraissaient si réelles,

De toutes leurs histoires sur une contrée parallèle,

Où la guerre et la misère n’étaient pas éternelles.

Et dans ma traversée je ne saisis toujours pas,

Même quand on me l’expliquait je ne comprenais pas,

Nous avons tous la même terre, et un coeur du coté droit,

Mais je sais que jamais nous n’aurons les mêmes droits.

Et j’ai repris mon chemin, survivant aux contraintes du destin,

Au côté d’autres personnes qui luttaient pour un lendemain,

Maintenant ça ne sert plus à rien de s’arrêter et d’abandonner,

J’aurais tout le temps de me reposer quand la vie m’aura quitté.

Et quand à bout de force, l’inconnu est apparu,

Que je pensais avoir trouvé ce que j’ai toujours voulu,

Le bateau était trop plein et dans ma poche il n’y avait rien,

Je ne pensais pas qu’abandonné, je mourrais de faim.

Et à la fin de mon voyage je n’ai toujours pas saisi,

Même après avoir tant lutté je n’ai toujours pas compris,

Nous souhaitons tous trouver le bonheur au fil des pas,

Mais le chacun pour soi fait que personne ne nous aidera.

Marie FORTUNATI ( 14 ans)

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Exposition de Mireille VANHOVE-DUBOIS, jusqu’au 28 novembre 2010 à la galerie Art’et Miss

Une partie des ventes de Mireille VANHOVE-DUBOIS est reversée à Medecins sans Frontières

samedi 2 octobre 2010

Eve-Marie participe à Nuit-Blanche à PAris

Eve-Marie, photographiste

Oui, vous avez bien lu, Eve-Marie ne fait pas de la photographie mais elle crée des photographismes.

L’espace, le temps, les 5 sens, tout peut l’inspirer.
Ses influences : la vie en général et les sensations en particulier.

Elle crée des images vibrantes, chargées en émotions, sensibilité qu’elle amplifie par un travail graphique.

Elle nous offre alors cette image pour que nous la fassions notre, que nous la chargions de notre sensibilité, de notre émotion, alors son photographisme fonctionne, il devient un lien, un partage.

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Eve-Marie sera présente sur le salon :

“Place aux artistes”, SALON INTERNATIONAL d’ART CONTEMPORAIN, PARIS,
Marché Maubert dans le 5ème, sur le boulevard Saint Germain

samedi 2 octobre : Nocturne dans le cadre de la Nuit Blanche off
dimanche 3 et lundi 4 octobre : en journée de 11h à 20h

Vous pouvez retrouver son travail sur www.art-top.eu

mardi 21 septembre 2010

Sounya, traces et signes

Autour de l’incertain

je dessine des oublis,

et cherche une couleur
pour tracer encore une fois

un chemin peu rassurant.

Savoir où je me situe

est une question.

- 27 décembre 2008, sounya


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Sounya Whang-Planes, d’origine sud-coréenne, est la fille d’un peintre calligraphe. Après avoir été professeur d’arts graphiques à Séoul, jusqu’en 1994, elle vient s’installer à Paris pour poursuivre des études dans le domaine de l’art-thérapie et de la psychopédagogie. Son travail graphique est exposé régulièrement aussi bien à Paris que dans sa région d’adoption, l’Auvergne.

Nous avons le plaisir d’exposer une dizaine d’oeuvres de Sounya, à la galerie Art’ et Miss jusqu’au 26 septembre, oeuvres également visibles sur le site www.art-top.eu

jeudi 9 septembre 2010

Exposition "Les mots dans la toile"

Samedi 11 septembre, vernissage de l’exposition “Les mots dans la toile” à la galerie Art’et Miss, Paris.

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Et également 2 artistes italiens en exposition Hors thème :

GerryGERRY

et Gabriella DUMASDumas

samedi 14 août 2010

Exposition à voir à Tours

Marie Pierre Fontaine et Laurent Vermeersch exposent les 14 et 15 août 2010
au village situé Rue de la Loire !


Grâce à l’initiative du Conseil Général, de la ville de Tours et de l’association Le Petit Monde, Marie-Pierre Fontaine, Plasticienne et Laurent Vermeersch, Peintre, participeront les 14 et 15 Août 2010 à la première édition du projet « Rue de la Loire » qui réunira dans le cadre de Tours sur Loire, un village d’une dizaine de chalets placés sur les bords de la Loire, à côté de la guinguette. Un festival culturel au pied du pont Wilson à ne surtout pas manquer !


Vous pourrez y retrouver notamment les œuvres étonnantes de Marie Pierre et Laurent, les deux artistes biens connus de la rue Eugène Sue, située dans le vieux Tours. Ils exposeront sur les bords de la Loire, dans ce cadre sympathique, lieu de vie, d'arts et d'échanges, fait de rencontres, de découvertes, de 14h à 21h samedi et dimanche prochain, certaines de leur compositions.

*Marie Pierre Fontaine fait de la création artistique, une nécessité intérieure, de l’art brut à l’état pur !

Pour rappel, Marie Pierre Fontaine, plasticienne tourangelle, dont l’atelier est situé dans le vieux Tours, expose régulièrement dans le cadre exceptionnel du domaine du Prieuré à Valaire (41), à la Galerie des Métamorphozes.

Son Œuvre :
Marie-Pierre Fontaine fait de l’art depuis longtemps. Depuis tout aussi longtemps elle en fait un mode de vie, au sens où créer des objets d’art gouverne sa vie entière et est devenu au fil des ans un espace de rencontre avec les autres tout autant qu’un lieu de vérité avec elle-même. Ceci se peut, au départ, par et à travers sa manière de travailler : la porte de sa maison atelier est en tout temps ouverte sur la rue, été comme hiver; une table basse et trois fauteuils au milieu des œuvres et des accessoires officient comme lieu de rencontre et de discussion, débordant souvent de l’espace domestique pour accueillir dehors, dans sa rue piétonne située au cœur du vieux Tours, ses voisins, des passants ou encore de vieux amis de passage qui prennent plaisir à faire une pause et prendre le pouls du monde en ce lieu minuscule. C’est dire combien chez Marie-Pierre Fontaine faire de l’art est un choix de vie à part entière, un engagement quotidien, un choix profondément existentiel : elle répond jour après jour à cet impératif à la fois si exigeant et si personnel et néanmoins si fondamentalement désintéressé qu’est celui de « faire de l’art ». Car dans la nécessité toute personnelle qu’il y a de créer des œuvres et qui répond de raisons intimes indéchiffrées et indéchiffrables, dans cette « nécessité intérieure » de faire de l’art, pour reprendre le mot de Kandinsky, le processus de création dépasse totalement et absolument l’acte égotiste d’expression d’un soi. Il devient un mode de partage, il se fait le moteur d’une interrelation d’affects, sur le pouvoir de transfiguration du quotidien par la créativité.
FontaineEn cela, il n’est pas anodin que les œuvres que crée Marie-Pierre Fontaine se rattachent pleinement à ce qu’on appelle l’art brut. Elles sont le résultat d’un assemblage d’éléments de provenances diverses. Glanés ça et là, ils engagent chez l’artiste une sorte de quête continue et légère du regard et de l’esprit, une sollicitude omniprésente et jamais dirigée du sens créatif pour trouver, là dans un vide-grenier, là dans une brocante hebdomadaire de quartier, là dans un magasin de tout-venant « made in China », les composantes « ready-made » d’assemblages en devenir dont elle n’a que la ligne directrice ( la série des Madones, la série des chiens assis, la série des Spiderman (voir sur le site www.art-top.eu ). C’est donc à partir de ces éléments diversifiés – statues en plâtre de la Vierge, perles de verre, coquillages, plumes de paon et d’oiseaux de mer, pièces de tissu, animaux en faïence ( bergers allemands, caniches, panthères ) petits animaux en plastique… - et partout un travail méticuleux de retouches de peinture et de vernis que le processus créatif intervient et se déploie sous la gouverne de la liberté d’imagination et d’un sens personnel assumé du beau et de l’harmonie.
fontaine03.1281803076.jpgC’est pourquoi l’art brut comme celui de Marie-Pierre a ceci de particulier qu’il amplifie au maximum ce que l’art en général produit : s’imposer d’emblée comme appel – appel de l’appréciation d’autrui – et comme don de soi à l’Autre, c’est-à-dire comme espace d’interaction fondamental avec autrui. L’art brut provoque cette amplification des « effets » de l’art en s’ébauchant à même certaines limites et en brouillant celles-ci pour engendrer une sorte de vérité essentielle : il interpelle les conventions artistiques (qu’est-ce qui est de l’art et qu’est-ce qui n’en est pas).
Il sollicite expressément la sensibilité esthétique (qu’est-ce qui nous apparaît beau et qu’est-ce qui nous apparaît laid?), il fait interagir de façon fortement critique forme et contenu, forme et signification, convenu et originalité, sérieux et ludisme. L’art brut travaille continuellement à remettre en question le spectateur, ses conventions sur l’art, sur le beau, sur l’originalité créatrice, sur la puissance de liberté de l’imaginaire. Il pose ainsi à voix haute et grave les deux questions essentielles sur l’art – ce qu’est l’art, d’une part, et le pourquoi de ce pouvoir de réflexion profonde que l’art provoque chez le spectateur, d’autre part – et il les pose de manière absolue, est-on tenté de dire. Certes l’art brut est vu traditionnellement comme l’art des artistes qui travaillent à des oeuvres « de toute une vie », « ouvertes », infinies, disproportionnées : il est celui des originaux, des illuminés qui ne ménagent pas leur peine dans la réalisation de leur œuvre (que l’on pense au facteur Cheval), il est aussi l’art dit des fous, des psychotiques qui s’investissent totalement et répétitivement dans des dessins denses, touffus. Lorsqu’il est revendiqué par les artistes contemporains comme ce fut le cas avec Dubuffet, l’initiateur, il se fait alors art de la matière brute et de l’origine du monde, ou ultérieurement, avec les artistes de l’ARTE povera par exemple et plusieurs autres artistes des décennies postmodernes, art des matériaux « pauvres », quotidiens, anodins : mais toujours il se fait vérité de l’acte créateur. Ce que dans sa démarche Marie-Pierre Fontaine assume de cet emprunt de l’art contemporain à l’art brut tient justement à l’attention toute particulière portée au matériau de l’œuvre , à ce souci de faire résonner le matériau propre : chacun des éléments constitutifs de ses œuvres a une identité propre, parfois forte (voile de la Vierge en tissu de camouflage militaire), qui participe pleinement à donner sa force d’impact symbolique à l’objet global crée. Dans sa création, c’est-à-dire tant dans son acte de création que dans les objets d’art qu’elle produit, Marie-Pierre Fontaine se trouve ainsi à assumer pleinement l’autre aspect mis en avant par Dubuffet : la revendication de liberté de l’imaginaire. Elle concrétise très personnellement ce principe essentiel de liberté de l’imaginaire dans l’art – qui se montre avec tant d’évidence dans l’art brut – à travers le principe d’association libre qui sous-tend le choix et la combinaison des diverses composantes de ses œuvres. Par là, ses œuvres nous réapprennent à nous-mêmes, spectateurs, le sens de ce qu’est la liberté de créer.
Christine Dubois
(Christine Dubois détient un doctorat en théorie et histoire de l’art de l’Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris. Elle est critique d’art depuis de nombreuses années, collaborant régulièrement à des revues d’art contemporain et des catalogues de musées.)
*Laurent Vermeersch, un peintre international !

Pour rappel, Laurent Vermeersch, peintre tourangeau dont l’atelier est situé dans le vieux Tours, expose depuis le 20 juillet et jusqu’au 20 août 2010 à la galerie Byron Zhang de Pékin pour sa seconde exposition personnelle internationale, puis exposera de mi-septembre à mi-octobre 2010 au musée d’art contemporain Sunshine de Pékin, qu’il connaît bien pour l’avoir inauguré avec J. Germain, Maire de Tours, le fruit d’une année de travail.

Bien connu des tourangelles et tourangeaux pour avoir été Invité d’honneur du 54eme salon du Chevalet de Touraine, au musée du Gemmail de Tours en 2009, ainsi qu’invité d’honneur du salon de Chanceaux-près-Loches la même année, "coup de cœur" du Prix Crédit Agricole, lors du Salon de Sainte-Maure-de-Touraine (septembre 2007), Laurent Vermeersch, après 10 années consacrées à la peinture, multiplie les salons et les expositions de renommées et n’en finit plus de faire parler de lui.

En exposition permanente dans le cadre exceptionnel du domaine du Prieuré à Valaire (41), à la Galerie des Métamorphozes, il a consacré ces derniers mois à la préparation de ses 2 expositions estivales en Chine, à l’initiative de l’artiste et de son galeriste chinois.

Par son biais, c’est toute la Touraine qui va à nouveau faire parler d’elle en Chine.

Son Œuvre :

vermeerch01.1281802917.jpgLes paysages surréalistes de Laurent Vermeersch nous invitent au voyage ; quoi de plus naturel pour ce Docteur en géographie urbaine qui a décidé depuis quelques années de se consacrer entièrement à la peinture.
Mais c’est un voyage bien singulier dans le temps et en nous-mêmes qu’il nous propose.
Ses œuvres à l’aspect très structuré, aux effets de perspectives omniprésents dans lesquelles se mêlent et s’imbriquent présent et passé, rêve et réalité, tangible et inaccessible, nous entraînent du réel vers le surréel, le transréel.
Ces villes imaginaires sont en fait plus des paysages urbains qui se déclinent sous différents aspects : châteaux, villes fortifiées moyenâgeuses, cathédrales, architectures gothiques coexistant de plus en plus avec des villes contemporaines, futuristes.
Chacun de ses tableaux est non seulement une composition élaborée et pensée, mais également une véritable construction, telle que la ferait un bâtisseur.
Un dessin précis et soigné, un souci du détail que l’on découvre peu à peu, allié à une maîtrise de la perspective donnent une intensité irréelle à ses paysages et provoquent dans certaines œuvres une impression pouvant aller jusqu’à une sensation de vertige.
Les peintures de Laurent Vermeersch ravivent en nous l’écho de tout un ressenti inconscient en faisant naître une émotion qui nous entraîne dans un monde onirique que peu à peu nous nous approprions et dans lequel nous finissons par faire vivre notre propre imaginaire et notre propre rapport au monde.

samedi 7 août 2010

Dédicace du livre "Yumni" par Francine LAURIN

Isabelle DOLIF, peintre belge , et Francine LAURIN, peintre Canadienne, se retrouvent à Paris pour présenter leurs impressions et experiences sur le chamanisme et les Amérindiens.

Exposition du 4 au 8 août 2010, Galerie Art'et Miss , 14 rue Sainte Anastase Paris 3ème (Proche du Musée Picasso)

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Ce sera l'occasion de la dédicace du livre "Yumni" conte amérindien écrit et illustré par Francine LAURIN

Histoire d'un enfant de double culture Canadienne et Amérindienne.

Samedi 7 août 2010 - dédicace du livre "Yumni" par Fancine LAURIN de 14h à 18h

jeudi 8 juillet 2010

La Véritable Histoire de Barbie...

Il y a un homme, qui s’appelle GI Joe

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Et il y a une femme qui s’appelle Barbie.

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Les deux sont tombés amoureux au premier regard.

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Mais GI Joe est un soldat en guerre.
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Et Barbie est actrice avec un mari.

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Un jour, son mari, Ken, a découvert sa liaison. Ils se sont disputés.

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Pendant ce temps, GI Joe a disparu !

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Barbie l’a découvert et elle s’inquiète (AH !)

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Les gens essaient de trouver GI Joe.

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Mais malheureusement, il est mort.

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Ken, un jour, rencontrait une autre femme.

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Elle est actrice aussi, comme Barbie.

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Ils se font enfuis ensemble.

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Et enfin, Barbie est seule, avec son chien.

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-Rhéa KELLER stagiaire été 2010



Vous pouvez voir les photos de Barbie realisées par Vincent Riquier à Galerie Art'et Miss jusqu'au 31 juillet.


vendredi 25 juin 2010

Les bébés relookés des Mama Madani-Fouatih


Des poupons dénichés aux puces pour…trois francs, six sous…

Je les adopte…


Je leur enlève leurs habites de poupées
Et je les pare de toutes sortes de matériaux.
Pièces de récup, objets utilitaires, métal, cuir.
Tout ce que me passe entre les mains…

Je leur donne une seconde vie.
Une nouvelle identité.
Une autre fonction.
Un statut.

Elles deviennent des statues avec…

Des costumes sortis tout droit de mon imaginaire
Un mélange des genres.
Un mélange d’à peu près tout.
Des poupées que je transforme
Des poupées déguisées

Des personnages allant prêtres aux punks.
Des indiens aux sorciers.
Des rois, des reines bizarres.
Des guerriers et guerrières armés de bijoux.
Des anges pas catholiques.

Ces personnages uniques ont tous un point commun.
Un signe de ralliement: le piercing

La vision qu’elles inspirent à ceux qui les regardent et à ceux qui les adoptent:

Une vision d’appartenance à une peuplade venue de pays inconnus ou que l’on croit reconnaître.
Une sorte de tribu.

Je les ai alors surnommées:

« La tribu des Mama »


Les bébés sont visibles à la Galerie Art'et Miss jusqu'au 31 juillet.

jeudi 24 juin 2010

Et encore à propos du foot

Cela pourrait aussi s’appeler « lettre ouverte à l’équipe de France » car en effet c’est en pensant à eux que j’écrits cette note, je pense à eux qui subissent un lynchage médiatique, eux qui rentre chez eux et qui seront regardés comme la honte de leur pays, eux a qui l’on reproche de s’être comporté come des « enfants gatés » et là en mère de famille, je me dis « il ne me viendrait pas à l’idée d’insulter mes enfants en les traitant d’enfants gâtés car tout de suite il me viendrait à l’esprit que je suis responsable de leur éducation et que donc si ils se comportent en enfants gâtés, j’y suis pour quelque chose, quelque chose que je dois assumer et non pas leur écraser la tête contre le mur en leur reprochant d’être des enfants gâtés » .

Alors j’applique cette réflexion aux joueurs de l’équipe de foot.

Enfants gâtés, sans doute, mais pourquoi ? qui les a « gâtés ».

« Ces enfants » sont présentés par les médias comme les Dieux du stade, mais pas pour la valeur des joueurs mais parce que c’est vendeur, mais nous négligeons l’humain qui doit incarner ces idoles.

« Ces enfants » gagnent des sommes faramineuses, mais ont ils fait un braquage, volent-t-il cet argent, pas du tout, il leur est proposé car ils font vendre, ils sont un maillon d’un système financier, ce sont des produits avec une valeur financière, mais les jeunes qui gagnent ces sommes finissent par croire « qu’ils le valent bien ».

« Ces enfants » n’ont plus d’éducation, plus de respect pour l’autorité, mais lorsque l’on entends un chef d’état dire « casses-toi, pauvre c.. » et que ce même chef d’état amnésique vient dire que des insultes sont inadmissibles, on peut comprendre que le système éducatif de l’équipe de foot soit mis à mal.

« Ces enfants » n’ont pas de respect pour leurs supporters, mais s’il n’y avait pas une forme de fanatisme des supporters, les médias seraient-t-ils à l’affût du scoop, les sponsors feraient-t-ils un pont d’or aux joueurs, ne sommes nous pas responsables, nous, derrières nos écrans TV à ne plus voir un match de foot, mais un enjeu à portée internationale.

Nous avons cessé de voir du sport, une démonstration de force physique, mentale et un travail d’équipe, nous avons cessé d’admirer le meilleur parce qu’il était mieux préparé, parce qu’il était plus solide, parce qu’ils étaient plus soudés, nous avons cessé de nous dire, ce n’est qu’un match, l’enjeu est de ce préparer à être plus fort, plus solide, plus à l’écoute des autres ; nous avons cessé de tirer des leçons d’un match pour n’en tirer que des reproches.

« Ces enfants gatés » n’ont aucun regard pour la presse, pour leurs supporters, on leur demande d’assumer les erreurs du système dans lequel ils vivent, les erreurs de leurs dirigeants, nos erreurs, et si demain un de ces joueurs craque parce que son gamin le regarde mal, … cela ne ferra qu’un entre filet dans la presse,… une bonne place à prendre, … un signe de faiblesse chez un demi-dieu, ou le résultat d’un lynchage auquel nous aurons participé ?

C’est promis, demain je ne vous parlerai plus du sport, mais de l’art ou il se passe les même phénomènes.

Dominique Rémond

vendredi 28 mai 2010

On se sent moins jeune par temps pluvieux

C'était justement ce soir-là
Lentement l'aube frémissante nous avait quittés
Quel soulagement!
Rassemblés nous suivions la chute sereine des lièvres et le passage des orchidées
On chevauchait parmi nous créatures raisonnables
Quand L. eut froid venez lui dis-je ce blanc désert nous abriter
Longue
Longue solitude
Les cieux divers laminaient des monstres verts crêtés
Vraiment le bel orage!
Pas d'autres sur l'opaque de la plaine
Rien que plaque livide et nous y incrustés
Dans l'odeur changeante des meules qui nous
Je crois chavira chavirait le coeur
Soir ainsi
Nouveau soir
Dans l'attente informe.

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Attentifs diaphanes
Jamais usés
Les yeux des lucioles
Jamais décrépites
Les musaraignes pâmées.


J'avais je n'avais rien
Dis que tu n'as rien mon petit
Pour me faire plaisir
Goutte à goutte la terre s'imbibait d'ombre
Le vieux banc rêvait avec nous à rien
Assurément
Pour quels promeneurs des framboises de la belladone abandonné?

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Attentifs diaphanes
Jamais usés
Les yeux des lucioles
Jamais déconfites
Les âmes sagement assises.



Tu sais je ne sais
C'est peut-être l'aube qui revient
Ou ce n'est rien
Qui passe
Tu sais j'ai peur aussi parfois la nuit
Le noir comme une porte
Recommencée.

Extrait de "on se sent moins jeune par temps pluvieux" de Maurice MOURIER, publié aux Editions Caractères.

Illustrations :

1. Pascaline MOURIER-CASILEMétamorphose -Pasiphaé ” - Techiques mixtes sur papier, sous verre - 60 cm x 78 cm - 450 € (actuellement à la galerie Art’et Miss )

2.Pascaline MOURIER-CASILEGardien du Temple - Halter et Goth ” - Techiques mixtes sur papier, sous verre - 32 cm x 46 cm - 350 € (actuellement à la galerie Art’et Miss )

dimanche 23 mai 2010

Le rêve du papillon

Découvrant avec plaisir "Les Philo-fables" de Michel Piquemal, je ne résiste pas à l'envie de le partager avec vous.

Extrait de la préface la citation de Patrice de la Tour du Pin : " Tous les pays du monde qui n'ont plus de légendes seront condamnés à mourir de froid."

michaux05-00.1274610352.jpgLe rêve du papillon :

Un philosophe chinois raconte cette histoire à donner le vertige...

"Dans son sommeil, un homme rêve qu'il est un papillon. Il voltige de fleur en fleur, il butine, ouvre et referme ses ailes. Il a la légèreté du papillon, sa grâce et sa fragilité. Soudain, il se réveille, et il s'aperçoit avec étonnement qu'il est un homme.

Mais est-il un homme qui vient de rêve qu'il était un papillon?

Ou bien est-ce un papillon qui rêve qu'il est un homme?"

D'après Tchouang-Tseu, sage taoïste chinois ( IVè - IIIè sièle avant notre ère)

Illustration : Michel MICHAUXLa Grande Glaneuse de Basidiomycètes ” - Acrylique sur panneau de bois préparé - 50 cm x 70 cm - 1500 € (actuellement à la galerie Art’et Miss )

jeudi 20 mai 2010

Marcel Van Duijneveldt: Entre Terre et Ciel


On peut voir un vaste paysage vide. La terre est orange, l’eau et le ciel sont bleus, et un croissant de nuages est gardé près de la terre par d’énormes bagues marrons. Serait-ce des arbres bizarres? On ne peut pas vraiment le savoir; c’est un paysage surréaliste. L’harmonie est magnifique, l’effet est à la fois calme et impressionnant. L’orange et le bleu font un beau contraste, et la courbe de la terre au bord de l’eau est un miroir de la courbe des nuages. C’est un espace d’un côté rigide, et de l’autre doux et fluide. Grâce aux perspectives, on a l’impression d’être soi-même dans ce paysage étrange et merveilleux.

Créateur de ce paysage et artiste d’origine Néerlandaise, Marcel Van Duijneveldt a appelé son œuvre Aeolus d’après le dieu du vent, comparant son île de Curaçao où il habite à la demeure d’Eole. Sur cette île le vent vient toujours de l’Est, et d’après Duijneveldt, Aeolus a créé le vent qui surgit des terres.

-Victoria Trudeau

mardi 11 mai 2010

L'art, hier, aujourd'hui, ... et demain?

L’art traverse un monde de contradictions; les musées et expositions officielles rencontrent un succès grandissant alors que les artistes contemporains font face à un abandon tout aussi grandissant.

Que représentent pour nous les oeuvres des anciens et celles de nos contemporains?

Vraisemblablement, nous cherchons nos racines lors de nos visites aux musées, nous idolâtrons de plus en plus ce lien vers notre Histoire. Pourquoi ne pas se sentir impliqué dans la transmission des oeuvres de nos contemporains?

Il est vrai que “l’art contemporain” est de plus en plus présenté comme “un produit financier”, des artistes “fabriqués” atteignent des côtes exorbitantes donnant une idée de l’art inaccessible. Mais pourquoi ne plus s’accorder le droit d’être juge en matière de goût et de sensibilité artistique.

valotpm.1273600327.jpgSi nous cherchons nos racines dans les musées, pourquoi ne pas pérenniser l’art de nos contemporains en constituant une collection qui nous apporte un plaisir immédiat en constituant un patrimoine pour nos enfants ?

Avons-nous si peu confiance en notre génération, en nous ?

La recherche de ces valeurs à transmettre nous implique-t-elle trop ?

Je ne sais pas quelles sont les bonnes questions ? Je ne sais pas non plus les bonnes réponses ? Mais j’ai le sentiment que notre génération ne joue pas son rôle de passeur de témoin concernant les arts plastiques.

Y a-t-il un lien avec le tabou face à la mort, avec notre propension à favoriser l’éphémère sur le durable ?

Les écrans, télévisions ou ordinateurs, nous font-t-ils perdre le contact avec la matière, l’œuvre originale ?

Je n’ai pas les réponses, je n’ai face à moi que le désespoir des artistes qui s’impliquent dans leur travail et qui ne rencontrent aucun soutien, qui présentent des œuvres intéressantes mais qui doutent au point de vouloir arrêter.

Je veux croire que ce n’est que provisoire, mais attention que ce provisoire ne dur pas trop longtemps et finisse pas imposer silence à ceux qui ont encore quelque chose de personnel à dire.


Illustration : Lionel VALOT ” le voyage désorganisé” - Acrylique sur toile - 50 cm x 61 cm - 800€ (actuellement à la galerie Art’et Miss )

mercredi 28 avril 2010

Jocelyne DESCHAMPS-KUS et «Les Aventures de Germaine»

“Les Aventures de Germaine” peintes par Jocelyne Deschamps-Kus sont les aventures sociales d’un personnage féminin. Germaine représente le monde commun et son quotidien. Elle est dessinée à la manière de ce que nous vivons et ce que nous ressentons. Deschamps-Kus dessine la médiocrité de tous les jours avec les couleurs vives et avec des touches de tendresse. Elle peint à l’acrylique sur toile car cette peinture est plus adaptée pour représenter les couleurs intenses et fortes. Avec des phrases françaises et anglaises, elle ajoute des points d’humour amusant.

L’art naïf de Deschamps-Kus est une expression des évènements de la vie. Pour elle l’inspiration de ses œuvres commence après un accident de la vie. Le pinceau est une bonne façon pour s’exprimer et souvent, quand elle ne peut pas s’exprimer avec les mots, la peinture prend le relais. Elle travaille aussi avec des médias et des sujets différents. Pendant quelques années, l’artiste travaillait en noir et blanc à l'encre, puis avec les pastels, et elle a également mélangé à ses créations d'autres matériaux, du papier, des boutons, et des collages. Aujourd’hui on peut trouver des œuvres de l’artiste peintes de la même façon que Germaine avec des sujets nus, des animaux comme les chats, et toujours sur des sujets quotidiens.

-Emily Nazarian

Et bien sûr vous retrouvez en permanence les œuvres de Jocelyne DESCHAMPS-KUS sur le site de la Galerie Art'et Miss: www:art-et-miss.eu et sur le site Vein-art avec le nouveau concept de vente participative: www.vein-art.eu

samedi 24 avril 2010

Premier salon du livre humanitaire

Le premier salon du livre humanitaire : Humani'Book

Le mot de la Présidente de la Fondation "Casques Rouges"

image-1.1272037781.png« J’ai le plaisir de vous annoncer le lancement d’Humani’BOOK, le premier salon du livre humanitaire.

Depuis sa création en 2006, la Fondation Casques Rouges œuvre pour la création de Casques Rouges à l’ONU et propose des solutions technologiques d’urgence pour les ONG. Elle place donc son action au service de toutes celles et ceux qui font l’action humanitaire d’aujourd’hui et de demain.

Alors que le début de l’année a été marqué par le terrible séisme qui a ravagé Haïti, nous constatons une fois de plus que l’action humanitaire est primordiale pour assurer le droit au secours de toutes les populations du monde.

Avec Humani’BOOK, nous souhaitons donc le temps d’un après midi renforcer les liens entre le grand public et les personnes engagées dans l’action humanitaire autour de réflexions et de témoignages.

Nous vous proposons de rencontrer de nombreux auteurs et de découvrir à cette occasion des expositions de photos, d’œuvres d’art ou encore des projections de films en lien avec la thématique humanitaire.

Vous l’aurez compris, Humani’BOOK est un rendez vous fait pour tous et c’est avec joie que nous vous attendons le 25 avril au Comptoir Général ! »

humanibook
Première édition d’Humani’ Book

Vous pensez que le dialogue, le partage et la solidarité sont les valeurs premières de l’humanitaire ?

Vous souhaitez découvrir une autre facette de l’action humanitaire ?

Rendez-vous à Humani’BOOK, le premier évènement culturel et humanitaire ?

En organisant le premier salon du livre humanitaire, la Fondation Casques Rouges souhaite sensibiliser un large public autour d’une rencontre originale et innovante.

Milieu associatif, étudiant ou encore professionnel, Humani’BOOK s’adresse à toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans l’action humanitaire.

Les temps forts d’Humani’ Book

  • Exposition permanente d’œuvres d’art par la galerie Art‘et Miss.

  • 14h30 – 16h30

Rencontre avec les auteurs
Séance de dédicaces

Projection de films :

52’ : Haïti – 26’ : Congo – 26’ : Troupe de théâtre dans les camps de réfugiés darfouris – « Tuez les tous » - 6’ : Les Casques Rouges en Haïti.

  • 16h30 - 18h00

Conférence sur la « Désorganisation des secours »

  • 18h00 – 19h00

Cocktail


Les événements…

  • Rencontre avec les auteurs

De nombreux auteurs ayant écrit sur la thématique de l’humanitaire se mobilisent et nous font l’honneur de leur présence à l’occasion d’une séance de dédicaces. A travers des romans et des reportages de terrain, les visiteurs vont découvrir différents univers pour nourrir leurs réflexions sur l’action humanitaire.

  • Exposition d’œuvres d’art

Une exposition consacrée à des œuvres d'artistes de renommée nationale ou internationale, soutenus par la galerie parisienne Art' et Miss se tiendra le jour de l’évènement. Une partie des bénéfices générés par la vente des peintures sélectionnées sera reversée à la "Fondation Casques Rouges".

Les artistes présentés seront : Vladimir BAZAN, Fabrice QUIGNETTE, BOUBEKEUR pour la photographie, Martine RAVIGNON, Alain VILAIN, Mireille VANHOVE-DUBOIS, Hélène DONADIEU, Véronique LATIL-LEVY et Alexis HAYES pour la peinture.

  • Conférence

En clôture de cet évènement, une conférence consacrée à l’action humanitaire sera proposée aux visiteurs. Réuni autour de Nicole Guedj, président de la Fondation Casques Rouges, plusieurs spécialistes, dont André Glucksmann, débattront autour de la thématique de la désorganisation des secours.
Les visiteurs seront invités à exprimer leur opinion sur le sujet.

  • Cocktail

Cette journée se terminera par un cocktail réservé aux auteurs, aux invités ainsi qu’aux journalistes.

Qui sommes-nous ?

Créée en 2006 par Nicole Guedj, ancien ministre, la Fondation Casques Rouges est un facilitateur de l’action humanitaire qui s’est fixé deux objectifs majeurs :

Obtenir la création de Casques Rouges à l’ONU : ces frères humanitaires des Casques Bleus auront vocation à organiser et coordonner l’action des équipes de secours déployées, dans l’urgence, sur un théâtre de catastrophe majeure. Pour lancer l’alerte, à la veille du Sommet de Copenhague, un manifeste Pour des Casques Rouges à l’ONU a été publié aux Editions du Cherche-Midi.


Utiliser les nouvelles technologies au service de l’action humanitaire :

Pour renforcer les capacités d’intervention des équipes de secours, la Fondation Casques Rouges conçoit des outils logistiques innovants qu’elle met à disposition d’agences onusiennes et d’ONG. Après avoir réalisé le conteneur de télécommunications par satellites, Emergesat, en partenariat avec le CNES et Thales Alenia Space, la Fondation Casques Rouges est engagée dans le développement d’un moteur de recherche humanitaire mondial des disparus, de nouveaux produits alimentaires d’urgence, d’un gilet de sauvetage, d’un média social humanitaire...

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Notre Parrain

image-3.1272038465.pngAncien Président de la République du Sénégal
Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (O.I.F)

Abdou Diouf est né le 7 septembre 1935 à Louga. Il débute des études de droit à la Faculté de Dakar, les poursuit à Paris et devient breveté de l'Ecole Nationale de la France d'Outre-Mer (Enfom) en 1960.
Directeur de Cabinet du Président Léopold Sédar Senghor en 1963, il est nommé en 1964 Secrétaire général de la Présidence de la République du Sénégal. Il devient ensuite Ministre du Plan et de l'Industrie de 1968 à 1970. Il est désigné Premier ministre en 1970.
Il devient Président de la République du Sénégal le 1er janvier 1981, à la suite de la démission du Président Senghor. Il est reconduit dans ses fonctions lors des élections de 1983, 1988 et 1993. Ses différents mandats furent placés sous le signe de la politique d'ouverture au multipartisme, sur la libéralisation progressive de l'économie et sur la décentralisation.
Abdou Diouf a contribué à faire entendre la voix du Sénégal dans le monde et a lutté pour une plus grande unité africaine, notamment en assumant les fonctions de Président en exercice de l'O.U.A (juillet 1985-juillet 1986 puis en 1992) et Président en exercice de la C.E.D.EA.O (juillet 1991-juillet 1992).
Le 20 octobre 2002, Abdou Diouf succède à Boutros Boutros-Ghali à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Adresse

80 quai de Jemmapes - 75010 PARIS ( Metro République)

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