mercredi 3 décembre 2008

Sur les traces de Marie-Madeleine

Après son exposition sur les contes et légendes de Bornholm en février 2008, Birthe Bo Sakurai a vécu une petite année dans le sud de la France ou elle a retrouvé des similitudes avec les légendes de son enfance dans la façon de raconter l’histoire de Marie-Madeleine.


Marie-Madeleine02Dans son enfance, elle avait entendu dire qu’un moine spécial de l’époque des Templiers, vers l’an 1100, était venu à Bornholm et avait construit toute leur église. Il avait apporté des statues, des peintures et des tapisseries d’une femme très spéciale, qui a été perçue comme une femme forte comme les habitantes de Bornholm, comme les femmes de Vikings, cette maîtresse femme était Marie-Madeleine, et a été présentée comme la femme qui avait appris à Jésus à « être un homme ».

Ces tableaux avaient disparu de l’église, sans doute à l’époque de la réforme Luthérienne ne laissant place qu’aux icônes de la vierge Marie qui représentait l’image d’une femme beaucoup plus fragile. A partir de cette époque, Marie-Madeleine fût présentée comme une femme de mauvaise vie.
Cette double présentation de Marie-Madeleine avait laissé des interrogations dans l’esprit de Birthe Bo Sakurai, qui se demandait qui était réellement cette femme qui semblait si proche des femmes de Bornholm.
Cet été, vivant dans le sud de la France, Birthe Bo Sakurai a retrouvé a Saint Maximin, une procession où l’on célébrait Marie-Madeleine comme le premier disciple de Jésus, le crâne de Marie-Madeleine, recouvert d’or étant présenté comme relique. La tradition provençale raconte que Marie-Madeleine, après avoir accosté aux Saintes-Maries-de-la-Mer et avoir évangélisé la région, vécut toute la fin de sa vie en prière dans la grotte aujourd'hui sanctuaire de Sainte-Baume.

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Birthe Bo Sakurai, a alors repensé à son église de Bornholm et a rêvé qu’une représentation de Marie-Madeleine devrait y retrouver sa place et dans cette optique, elle a peint un tableau qu’elle imagine réalisé en tapisserie.


Une tapisserie réalisée à Aubusson, à partir d’un tableau de Birthe Bo Sakurai: « La sirène et le fermier » , parents de Bonavede, est actuellement en cours de réalisation pour la commune de NY SLAGELSE au Danemark (financement de la Fondation C.L. DAVIDS)


Les œuvres de Birthe Bo Sa kurai sont en exclusivité à la Galerie Art’et Miss – 14 rue Sainte Anastase – 75003 PARIS .

jeudi 27 novembre 2008

Lynne Ricard : entre réel et irréel

Lune d'eau - Lynne Ricard

Entre réel et irréel.

Paysagiste, Lynne Ricard nous propose une évocation poétique de marais imaginaires.

À la façon des impressionnistes, elle offre des couleurs douces et harmonieuses et ce sont mille sensations sonores et olfactives qui nous parviennent. On y devine un microcosme d'insectes s'agitant entre les hautes herbes, un monde vivant s'échappant vers le ciel sous forme de paillettes multicolores.
Son oeuvre met l'accent sur la couleur et la lumière et s'attache à donner une facture émotionnelle.
Lynne Ricard Expose à la galerie Art'et Miss jusqu'au 30 novembre 2008.

Vente en ligne : www.artetmiss.eu

dimanche 23 novembre 2008

Vickie Brisson-Belanger, peintre, Québec

Jeune femme de 28 ans originaire de la Mitis, elle vit maintenant près de Rivière-du-Loup. Entre terre et mer, elle essaie d’exprimer dans ses œuvres son enthousiasme pour le renouvellement et l’éclatement de la figuration en peinture actuelle.

D’influence plasticienne, les lignes, les volumes et la couleur charpentent son œuvre. En faisant éclater l’image pour mieux la reconstruire, elle s’inspire du verre fragile qui de main d’artisan se ressoude et devient vitrail. La toile devient alors une fenêtre à travers laquelle on peut découvrir son monde idéal.

Son style s’est imposé de lui-même comme une évidence. Depuis ses premières toiles elle découvre des sujets qu’elle a envie de transformer, d’améliorer. Parfois un grand monument, d’autres fois une petite scène de vie, l’univers est vaste pour quelqu’un qui n’à de cesse de le réinventer.

Pour ne jamais perdre la main et faire le plein d’inspiration, elle participe chaque année à plusieurs événements ayant traits aux arts visuels au cours desquels elle a eu l’honneur de remporter quelques prix… Elle travaille présentement à l’élaboration de divers projets d’expositions, tant en solo que collectives.

Vickie Brisson-Belanger expose à la galerie Art’et Miss jusqu’à fin novembre.

Ses oeuvres sont en vente en ligne sur : http://www.artetmiss.eu

vendredi 21 novembre 2008

Raymonde Perron, peintre québécoise


Raymonde PERRON participe à l'exposition " Québec - 400 ans " organisée par la Galerie Art' et Miss à Paris.

Elle réside à St-Denis sur Richelieu, au Québec et nous à fait l'honneur de sa présence au vernissage qui a eut lieu samedi 8 novembre.

Elle a également participé au Grand Marché de l'Art qui s'est tenu place de la Bastille début novembre et participe également jusqu'au 23 novembre au "Salon d'Automne" de la ville de Coubron. Elle a d'ailleurs été primée par la commune de Coubron lors du vernissage de cette exposition.

Artiste confirmée, Raymonde PERRON est présente dans de nombreuses collections privées tant au Canada qu'en France, aux Etat-Unis ou en Grande-Bretagne.

Les personnages principaux de ses oeuvres sont des fleurs. Mais sa touche, ses couleurs leur donnent vie, ses tableaux rayonnent d'énergie et c'est un véritable hommage à la nature qu'elle nous offre.

Personnage chaleureux, Raymonde PERRON, offre des fleurs qui ne fannent pas.

Elle résume ainsi sa démarche artistique : " Ma réflexion s’est arrêtée sur le parallèle qui existe entre le cycle de vie de L’Homme et celui des Fleurs, entre autre ; de la naissance au vieillissement, des récoltes aux semences, tous deux, réagissant aux mêmes stimuli, traverseront l’espace temps, sensiblement de la même manière, tout en se croyant éternels.

Alors mon interprétation picturale empreinte de spontanéité, dans un mouvement désinvolte, vous entraine à travers la toile, là où les tiges se redressent, où les fleurs dansent au rythme d’une musique imaginaire, dont la vie ne tient qu’à un fil, tout comme l’Homme, elles ne ressentent ni leur vulnérabilité, ni l’heure de la fin….Sont-elles immortelles ?

D’autre part, arrêter le temps, jouir du moment présent, un sourire, un geste, l’expression d’une vieille dame qui donne son pain aux pigeons, nous rappelant que même dans la pauvreté, les scènes du quotidien se retrouvent en avant plan. Devant une architecture qui traverse les millénaires, je découvre les jeux d’ombre et de lumière, les clairs obscurs prennent leur place, je suis émerveillée devant tant de beauté.

Influencée par les coloristes anciens, je désire que mes toiles deviennent intemporelles, alors j’ai choisi de peindre la beauté du monde, sur toile de tous formats, je veux que l’on ressente que ni la richesse, la pauvreté, la santé et la maladie, ne sont dépourvue de couleur et, ont aussi, leurs moments de bonheur.

Je veux garder dans ce monde intransigeant de performance et d’individualisme, cette douce sensibilité qui m’ habite.

Par conséquent, je reconnaît ma fragilité et mon impuissance face à la vie. À ceux qui regardent mon œuvre, je souhaite leur laisser un peu d’espoir, de joie et de bien-être, c’est mon vœu le plus cher, et ma satisfaction première..."

L'exposition "Québec - 400 ans" est visible à la Galerie Art'et Miss jusqu'au 30 novembre.

Raymonde PERRON est artiste permanente à la galerie et une séléction de ses oeuvres est ensuite visible sur rendez-vous à la galerie.

samedi 18 octobre 2008

Muriel CAYET : "Des rêves, des voyages : la vie"


“On attend toujours d’un artiste qu’il s’exprime au sujet de son travail, mais bien entendu, vous savez comme moi que son rôle est surtout de le faire, à travers son art…



J’ai souhaité que les toiles qui sont présentées ici* le soient autour d’un thème - je pratique toujours ainsi - et le thème de recherche de cette exposition pourrait être : “Des rêves, des voyages : la vie” sans oublier la lumière bien évidemment, celle qui brille et parfois qui brûle en chacun de nous, celle qui se donne et se reçoit, celle qui fait espérer ou craindre, celle qui permet d’avancer…

Porteuse d’espoir et d’énergie et d’un certain nombre de valeurs humaine, auquelles je crois par-dessus tout!

Merci à vous, visiteurs de partager avec moi, ces simples moments… humains!”

Muriel CAYET

* Galerie Art’et Miss - 16 rue Sainte Anastase - 75003 PARIS

Exposition du 3 au 30 octobre 2008

Vente en ligne : www.artetmiss.eu

mardi 14 octobre 2008

Picasso et ses maîtres au Grand Palais

Galerie Nationale du Grand Palais
3 Avenue du Général Eisenhower - 75008 Paris - Métro Franklin Roosevelt

Du 8 Octobre 2008 au 2 Février 2009
(Ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h à 23h et le jeudi de 10h à 20h)

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Durant toute sa carrière, Picasso s’est nourri des maîtres anciens, leur empruntant thèmes et motifs ou composant des séries entières inspirées de leurs chefs-d’oeuvres… Cette relecture de l’oeuvre du fondateur du cubisme permet de découvrir Picasso sous un autre jour. Venez découvrir un maître face à ses maîtres!
Visitez le site de l’expo!

Prix des places: 8 et 12 euros (hors frais de locaton).
Achat des billets sur place ou sur le site internet de la FNAC!

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Jorje à Poitiers

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lundi 8 septembre 2008

” Sur les pavés 1968/2008 Les arts dans la ville”

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Machado Rico - ” Sur les pavés 1968/2008 Les arts dans la ville”

Fête de L’Humanité. Parc paysager de la Courneuve. 93000.
VERNISSAGE LE JEUDI 11 SEPTEMBRE A 18H. Agora de l’Humanité. Avenue Guy- Môquet

Exposition collective: 12, 13, 14 septembre 2008.

Un événement populaire exceptionnel par son audience et son originalité…

06 32 79 44 14- 01 49 22 72 01
galerielartetlap aix@wanadoo.fr


Huguette MACHADO-RICO

samedi 30 août 2008

Noris Maria DIAS

"Noris entre les éléments"

Le temps est suspendu.

Le temps est circulaire, mais coule aussi comme l’eau que ne revient plus.

Le temps donc n'existe pas. Le temps triche.

Mais le temps travaille la matière et rien ne le fuit, c’est le sculpteur final.

Le temps guérit tous les maux.

Le temps des ecclésiastiques n’est pas le même que celui du figuier indien.

Le temps de l'horloge n’est pas le même que celui du poète ni même celui du peintre au chevalet.

Le temps, il me semble, est la base du discours de Noris Maria Dias, peintre exemplaire de la tradition des terres du sud.

Oui, le Temps rigoureux et magique de l’enfance, flux statique macéré dans une palette de couleurs pudiques et décidées.

Le temps circulaire, les mythes: la Femme embrassant son enfant s’enracine au sol. Et dans une autre toile, l’être enceinte (peut-être elle-même) semble se lever en suspension dans la grâce de l’expérience fécondante. La femme, l’enfant, la trajectoire de l’être contemplé, qui contemple.

Aucune concession au "jetable" contemporain, à la facilité. L’artiste préfère, ce qu’est rare et louable, la bataille permanente et solitaire dans l’atelier. Elle travaille avec enthousiasme et joie féminine son tissu cosmique, tissé avec des fils d’acier. Quelque chose de Katherine Mansfield, des histoires familiales proustiennes, qui subitement, de façon simple et tout à fait déconcertante prennent leur envol vers le transpersonnel, dans les limites du symbolisme.

Les grands horizons de sa terre natale se croissent à la verticalité de la Terre Norvégienne, terre de cœur et d’accueil. Entourée des quatre éléments, l’artiste s’installe au milieu de la Roue et continue à peindre.

Rodrigo de Haro- Peintre et Poète brésilien (traduction Noris Maria Dias)

La galerie de Noris Maria Dias : cliquer-ici

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Véronique LATIL à la galerie Art Présent

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Veronique LATIL

Exposition du 30 août au 12 septembre 2008

Vernissage le mercredi 3 septembre 2008 de 18h à 21h

Galerie Art Présent : 79 rue Quincampoix - 75003 Paris ( M° Rambuteau)

Ouvert tous les jours sauf le dimanche de 13h à 19h

Galerie de Veronique LATIL: cliquer ici

jeudi 7 août 2008

"Vivre c'est désirer et désirer c'est souffrir..."

"Vivre c'est désirer et désirer c'est souffrir..." ainsi commence le recueil de poèmes de Maria Helena D'HANIOTI RAGUSI : « Sensation d’être » dont vous trouverez quelques extraits durant ce mois d’août.

Isolement

Enroulée
dans le souterrain
dans le drap noir
dans la lumière du couchant
Je n’entends pas la tempête.
Seule,
Une autre chair
nue
brûlante
gémit au-dessus de moi,
comme une cascade douloureuse,
drue, sombre, impétueuse,
dans son torrent impitoyable
Elle entraîne
mon écho
la boue
la vase
les vagues sales.

Elle inonde
Elle anéantit
mon sang
mon Présent
cet Instant total
……………………….
Et puis, bientôt,
… Je ne sais pas…
Lorsque nous aboutirons aux étoiles :
il y aura un étranger
Je le regarderai et
ne me souviendrai plus
de Rien…

Prélude d'une nuit

Prélude d'une nuit - Huile sur toile de Maria Helena D'HANIOTI RAGUSI

mardi 5 août 2008

Sculpture, photos et jazz à Crest

33ème édition du Crest Jazz vocal.
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Une bonne occasion pour découvrir Crest et l'exposition des dernières création d'une sculptrice et d'une photographe.
Fabienne Petit et Myriam Filleton sont à la Galerie Girouette,13 rue Maurice Long,pendant tout le mois d'aout pour vous faire partager leurs émotions à travers univers.
La douceur des bronzes de Fabienne alliée aux images de Myriam donne un relief à cette expo qu' il serait dommage de rater.

dimanche 3 août 2008

Pierre-Louis BANCAL, Photographe

Pierre-Louis BANCAL, photographe, s’est spécialisé dans la photographie de spectacle et plus particulièrement de danse. Il fait ressortir à merveille les ambiances chaudes du Flamenco, les tensions des danseurs et leur concentration. Dernièrement il étend son registre à la danse contemporaine et nous dévoile des photographies d’une grande intensité.

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“Le cri” Mercedes RUIZ - Grande danseuse flamenco, photo prise en mars 2006 au théâtre de Grasse.

samedi 2 août 2008

Vincent B. : Zebra

Vincent B. est surtout connu pour son "art de la fresque". Il s'inspire de techniques ancestrales, créer des fresques à la chaux, décors uniques caractéristiques de l'antiquité et des civilisations méditerranéennes.

Il a, entre autre, restauré l'Abbaye de Senanque, fait de nombreux décors muraux chez des particuliers et réalisé des trompes-l'oeil de façades.
Mais il réalise également des toiles originales, en utilisant des techniques mixtes, dans un grand respect de l'écologie.

Voici une des toiles exposées à la galerie Art' et Miss dans le cadre de l'exposition "deux" : Zebra

" Deux" car c'est une toile qui fait appel à deux techniques, la photographie et des techniques d'arts plastiques et "deux" car elle exprime notre dualité animal/humain.


jeudi 31 juillet 2008

Patrick NITARO, photographe, Myriam RUEFF, sculptrice

Un duo...photos et sculptures

Patrick Nitaro et Myriam Rueff

“Le projet est né au cours d’un voyage à Deux en Italie où nous cherchions des situations faisant apparaître “Deux” : le duo, la paire, l’opposition, la fusion…

Certaines fois, le Deux s’est révélé comme une évidence, d’autres fois il a fait se confronter nos conceptions, nos sensibilités. L’idée d’associer photos et sculptures a pris corps. Les photos ont fait émerger une image réelle de Deux, captée par le regard du photographe et les sculptures ont répondu à ces images en livrant une trace, une emprunte, une poursuite laissée par la matière.

Voici quelques exemples de correspondance autour du “Deux”

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mercredi 30 juillet 2008

Patrick NITARO, photographe

NITARO Patrick
Photographe, France

Je fais des photos argentiques en noir et blanc.
Photographier me permet d'observer ce qui m'entoure pour saisir un clin d'oeil poétique,un détail inattendu, un instant dans le vie des autres.
Mes photos sont toujours des instantanés pour mieux capter des moments insolites, décalés, parfois étonnants et drôles.
L'instantané donne à voir les décalages, les invisibles de la vie de tous les jours.
Mon regard se pose sur des situations, des objets, des personnages où je retrouve la trace et l'empreinte d'une certaine humanité. Le contraste noir et blanc vient soutenir ces univers simploes et quotidiens.
Je donne à voir des bouts d'histoires et l'imagination de celui qui regarde fait la suite.

Patrick NITARO vit et travaille à Bordeaux.

Ombres portées

Ombres portées - Photographie argentique sous verre - 40 cm x 30 cm - Tirages limités à 10

OMBRES

L'ombre portée et l'ombre projetée sont une avant première de notre intimité. Je me décale en flou en gris coloré,me contourne à ma manière.

Je me projette en demie-teinte

Au risque du réél

Nos silhouettes sensibilisent la pélicule mate de nos miroirs sans tain.

Ombre couchée

Ombre posée sur le margelle d'une idée

Ombre éphémère au vertige du temps

Par-devers le soleil nos ombres tracent sur le sol le modelé de nos désirs.
La torpeur de l'été peine à traverser la résille de nos ombres.
Déposant l'ombre

Auprès de moi

Les mains libres.

Denise ROBINE

dimanche 27 juillet 2008

Tejiaji : "La bonne figure"

"peinture numérique, portraits imaginaires"

Après des études universitaires en littérature et arts, Tejiaji s’est orienté vers l’édition. Puis, au fil des hasards et des rencontres, il a travaillé successivement dans le journalisme, la publicité, puis la communication. C’est en 2001 qu’il a, pour la première fois, commencé à détourner de leur usage premier certains des outils de mise en page, de retouche photo et de création graphique qu’il utilisait dans son travail. Après de multiples tâtonnements, il en est venu à développer un jeu de techniques propres; en d’autres termes : une palette numérique spécifique.
Les travaux de Tejiaji relèvent exclusivement de la création informatique ex nihilo : tout ce que vous verrez ici est artifice, même ce qui peut, a priori, évoquer une photographie retouchée.


La méthode exacte est décrite ainsi par l’auteur :

... Ne cherchez pas la photographie sur laquelle je me serais basé, il n’y en a pas. Ou trop, suivant comment on considère les choses.
Lorsque je tombe sur une image qui m’inspire, il faut d’abord que je la digère. Je m’en empare, la torture, l’étire, la déchire, en extrait ce qui m’a interpellé : un oeil, la forme d’une bouche, un sein, une main, voire une couleur ou même un flou. Bien souvent, ce que j’obtiens n’a plus rien à voir avec l’image de base. C’est un monstre déformé, un avatar lointain. Je range ensuite le petit monstre dans mon cabinet des horreurs personnel. (...) Lorsque je compose un tableau, je ressors mes petits monstres. J’en sélectionne quelques-uns, qui me semblent propres à transcrire ce que je souhaite. Parfois, deux ou trois supplémentaires s’invitent en cours de travail.
L’étape suivante est l’accouplement des créatures. Le rendu final, en effet, n’est pas un collage, mais une fusion, un remodelage de mes monstres. Il est d’ailleurs rare que la fonction originelle du monstre reste la même : une vulve deviendra une bouche ou un oeil, une main sera un mur ou un rocher, une jambe se fera visage... (...)
Bref, oui, il y a , quelque part au fond de mes formes, des éléments de photos ou de dessins, comme il y a, quelque part au fond de la palette du peintre, des éléments naturels ou chimiques : pigments, talc, craie, résine acrylo-vinylique; et non, il ne s’agit pas de retouche photographique au sens propre du terme.

Voir sa galerie

Exposition à la galerie Art'et Miss jusqu'au 3 août 2008

dimanche 20 juillet 2008

Un autre regard sur la banlieue...

A vous qui aimez fraterniser par delà l’espace mondialisé d’Internet, interrogez-vous sur cette périphérie proche qui vous entoure ou vous englobe. Ces jeunes que vous croisez chaque jour parfois au détour d’une station de train où un malaise diffus s’empare de vous.

boubekeur06.1216567516.jpgCe malaise c’est la crainte de l’inconnu face à une jeunesse aux repères bouleversés, multiples et souvent contradictoires, dont les échos fugaces s’entrechoquent dans une violence contenue, qui à peine à se faire comprendre.

Un dialogue de sourds :

« Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, nous sommes plus compliqués que ces banlieues qui enflamment vos nuits…
Les fenêtres ouvertes sur le monde commencent par les regards portés à vos périphéries…

Face contre face, habituez-vous à nous voir sous tous les angles

boubekeur02.1216567493.jpgNous nous drapons dans le bleu du ciel et nous montrons la voie à tous ceux qui visent l’infini…
Je tenterai toujours de bondir sur vos préjugés jusqu’à ce que vous leviez vos yeux sur ce qui nous est commun…
Au delà de l’Histoire et dans la République, nous sommes un et indivisibles… »

C’est alors que la confrontation devient dialogue puis compréhension, discussion où dans un mouvement triangulaire s’amorce un pas de deux entre deux mondes : un duel qui devient : DUO…

Les clichés présentés ici ont été pris dans la cité de la grande borne à Grigny (banlieue sud de Paris) avec un groupe de jeunes extraordinaires de maturité et d’ouverture et à qui je dédicace ce travail ; un travail à suivre…

Amicalement

Boubékeur

Voir l’ensemble de l’exposition

jeudi 17 juillet 2008

Yo-Xarek WOLTER

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En cette période de vacances, si vous passez par la Suisse, du côté de Vevey, n’hésitez pas à aller déjeuner au café-restaurant La Valsainte*, cette petite pause vous permettra de voir les dernières oeuvres de Yo-Xareck WOLTER, fondateur du CD-ART.

“Du surréalisme à l’abstrait voici le CD-ART”

Domicilié en Suisse et professionnel depuis 1997, Yo-Xarek WOLTER est un artiste très actif sur la Riviera Vaudoise et au-delà. Son engagement au sein de l’Association Romande pour la Valorisation des Arts (ARVA) dont il est l’un des fondateur et président d’honneur après en avoir assuré la présidence jusqu’en décembre 2007 en est une preuve concrète. Il est également membre de l’Académie Européenne des Arts (AEA)

Son style va du surréalisme à l’abstrait, a travers ses œuvres il nous invite constamment à nous évader, à rêver, bref a voir le monde autrement. (http://www.a-comme-artiste.fr )

Reflexion de Yo Xarek Wolter : A quoi servent les artistes aujourd’hui?

“Les mots de Colette NYS-MASURE traduisent très bien le rôle de l’artiste dans une société : C’est un veilleur et un résistant.

Concernant la résistance, rare sont ceux qui ont encore une conscience politique saine et critique, c’était plus souvent le cas des auteurs compositeurs des années 60 et 70, aujourd’hui c’est plutôt le dessin de presse qui exprime plus ouvertement si on ne le bride pas dans sa liberté d’expression. La tâche d’un artiste engagé est de réveiller les consciences des masses endormies et non pas de hurler avec les loups.

Dans le rôle du veilleur, je vois plutôt l’artiste comme le gardien du rêve, du beau et du merveilleux. Il ouvre les portes de l’au-delà et nous fait découvrir d’autres univers. On peut voyager très loin juste en regardant un tableau ou en écoutant un air de musique.

La question devrait plutôt s’intituler : Tient-il encore ce rôle aujourd’hui ou s’est-il laissé rattraper par l’appât du gain et de la célébrité?

Aujourd’hui malheureusement la société se fiche complètement du message de l’artiste, il y a un déséquilibre gravissime entre son talent réel et ce qu’il peut valoir sur le marché de l’art.

Tout est question d’argent et de relations, peu importe le talent, si vous savez aligner trois traits, pleurer dans un micro ou souder deux bouts de métal ensemble, la célébrité et la richesse vous feront très vite oublier que vous avez un message à délivrer et un rôle spirituel important à jouer en tant qu’artiste.

Yo Xarek WOLTER dans la revue ARVA ( info ARVA.ch )

Le site de Yo-Xarek WOLTER : http://www.yowolter.com/

*Café Restaurant La Valsainte - Rue du Collège, 2 - Vevey - Suisse

Renseignements sur les horaires : (41) - 076 396 36 98

mardi 15 juillet 2008

Josiane Boureaux, peindre la danse

Dans le cadre de l’exposition sur le thème du “deux”, Josiane BOUREAUX a travaillé avec Pierre-Louis BANCAL sur la danse, danse classique et danse Flamenco.

Le photographe a saisi des instants d’émotion intense au cours de spectacles, et Josiane BOUREAUX a su les interpréter sans les copier, elle se les est appropriés, n’a gardé que l’essentiel, et par sa technique d’huile au couteau sur toile a redonné toute la force des sentiments, des expressions.

Un duo d’artistes qui fonctionne très bien.

Jaillissement

Presse

Josiane BOUREAUX

“Jaillissement”

Huile sur toile





Pierre-Louis BANCAL : Danseur de la troupe de Blanca LI

Pierre-Louis BANCAL

Danseur de la troupe de BLANCA LI

Photographie sur aluminium








“Un art inspiré par une goutte d’eau qui suffit pour illuminer le monde.

Découverte sur le salon international GMAC ( Bastille / Paris ), l’artiste possède un vécu artistique important. Elle est avant tout portraitiste de l’âme, des compositions véhiculant des sensations profondes.
Elle n’est pas l’inventeur d’un genre mais propose une personnalité franche dans son art pictural. Par le subtil de son originalité, il n’est ici aucunement question d’un concept plastique mais plutôt d’une confrontation intérieure qui échappera forcément au regard de l’amateur de “décoration” murale.
C’est une artiste singulière, marginale qui se définit comme artiste tirant un talent de son propre fond intellectuel et non pas de poncifs de l’art classique ou de la mode… comme tant d’autres recherches ont ouvert des voies au monde et qui ne sont pas banalisées par l’histoire de l’Art.
Un monde nouveau, mystérieux offert par l’Enchanteur, envahit son univers, un petit monde de sensations qui l’entoure et la berce tendrement ; un monde éblouissant de féerie…
Comment ne pas se laisser envahir par ces moments de vertige, de beauté offerts où elle devient lumineuse, créatrice, une autre, réveillant en elle des échos virtuels fantastiques ?
Dans son art actuel est présent l’ensemble des éléments qui caractérisent à la fois sa personnalité et ses pérégrinations plastiques. Au premier coup d’œil, on est envahie par un sentiment d’exaltation des sens. Si Josiane BOUREAUX décline une danseuse de Flamenco avec l’ivresse et la puissance des attitudes qu’évoque cet art, c’est pour exprimer un sentiment d’espoir troublant basé sur la féminité. Les postures sont ancrées solidement comme pour faire surgir la force intérieure et la maîtrise libertaire des femmes de caractère. Dans la technique picturale spontanéité et vigueur sont également au rendez-vous. Pour la palette tonale utilisée sans décliner à profusion, l’artiste limite volontairement les déclinaisons car les artifices ne l’intéressent pas. Josiane BOUREAUX est une authentique captivée qui transcrit les émotions fidèlement avec une certaine ouverture vers l’irréel. Elle ressent la vie et la peint avec ferveur et fragilité à la fois. Transmettre et communiquer sont les leitmotivs de l’artiste qui manifeste une passion débordante que l’on retrouve de manière énigmatique et envoûtante dans ses masques vénitiens. Quant aux personnages qu’elle matérialise, qu’ils soient alanguis ou avec des attitudes puissantes, leur sensualité est toujours présente voire poussé au paroxysme.
Découvrez l’artiste et son œuvre, vous passerez un moment rare pour lequel vous en redemanderez forcément. »

P. AMIEL

En voir et en savoir plus sur Josiane BOUREAUX

mercredi 9 juillet 2008

Festival d'Avignon

Nous avions apprécié ce spectacle au Studio Théâtre de Stains (93) et nous sommes ravis de constater qu'il participe au festival d'Avignon.
Un conte aussi bien pour adulte que pour enfants.

Le jeune prince et la vérité
Jean-Claude Carrière
----------------

théâtre
En famille
à partir de 5 ans



Le Jeune Prince et la Vérité a pour argument une quête sans fin de la Vérité. Un jeune prince s’éprend d’une jeune fille. Avant de donner l’accord à cette union, le père exige du prétendant la connaissance de la Vérité. Accompagné du conteur, il se lance à la poursuite de cette chimère. Les deux compères arpentent le vaste monde et multiplient les rencontres insolites...
Six comédiens endossent tour à tour les rôles des 18 personnages. Ils sont les maîtres d’oeuvre d’un jeu fondé intégralement sur les ressorts expressifs du jeu masqué.

Un jeune prince désire épouser la fille d'un paysan. Celui-ci refuse, estimant que le jeune homme ne connait pas la vérité. Le prince devra parcourir le monde à la recherche de ladite vérité. Comédiens et marionnettes se partagent la distribution de ce conte philosophique délicieusement impertinent, subtil et tendre.
"Ce spectacle est de toute beauté. (...) Une merveille." C. Munsch - Pariscope.

"...Ce que vous avez fait avec "Le jeune prince" est constamment inventif, élégant, drôle." J-C Carrière.

Spectacle familial
du 10 au 31 juillet
durée : 01h05
tarif : 15€
tarif carte off : 11€
tarif enfant : 8€
Interprètes : Xavier Marcheschi, Sonja Mazouz, Marjorie Nakache, Béatrice Ramos, Pauline Delerue
Décors et masques : Geneviève David
Costumes : Nadia Rémond
Lumières : Lauriano De La Rosa
Son : Patricia Delasalle
Régisseur lumières : Hervé Janlin
Régisseur son : Wilfrid Connell
Administrateur : Kamel Ouarti
Chargée de diffusion : Laure Kujawa
Conception Marionnettes : Alexandra-Shiva Mélis
Marionnettes : Pauline Delerue
Mise en scène : Marjorie Nakache
Le Studio Théâtre de Stains est soutenu par la Ville de Stains, le Conseil Général de la Seine Saint-Denis, la Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Ile de France et la Région Ile de France.

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CHAPELLE DU VERBE INCARNÉ

21G rue des Lices
84000 Avignon
Salle Edouard Glissant - 115 places
Accès Handicapé / Climatisation / Fauteuils / Gradins
Téléphone réservation
0490140749
Téléphone administration
0148040170
Directeur
Greg Germain
Co-Directeur
Marie-Pierre Bousquet

Studio Théâtre de Stains

19, rue Carnot
93240 - STAINS
0148230661
0659154520
contacter cette compagnie
site web
931896,931897,931898

jeudi 3 juillet 2008

Exposition "deux"

Dans un monde de plus en plus individualiste le thème du “deux” duo ou double a fortement inspiré nos artistes.

L’exposition était axée sur la photographie et l’interprétation du “deux” était laissée libre.

Trois cas de figure se sont présentés :

Deux photographes ont optés pour le duo, Patrick NITARO s’est associé avec Myriam RUEFF, sculptrice pour une interprétation du quotidien et Pierre-Louis BANCAL s’est associé à la peintre Josiane BOUREAUX pour une présentation du monde du spectacle et plus particulièrement de la danse Flamenco et danse classique.

Deux photographes ont travaillé seuls, sur le thème du deux, Boubékeur BOUKERMA présente un travail sur les jeunes de banlieue, et TEJIAJI aborde le deux sous l’aspect la double personnalité de l’individu.

VINCENT B. utilise deux techniques, la photographie associée à la peinture pour mettre en avant la femme et des valeurs écologiques.

Une exposition où “noir et blanc” et “couleurs” se côtoient comme pour nous inciter à profiter pleinement de la vie et ou diversité et parfaitement synonyme de richesse.

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mardi 1 juillet 2008

Bloggueuses : du virtuel au réel


l'exposition Girls@Work & Le Nuage des Filles, à la galerie Art&Miss




Du virtuel au réel, des bloggeuses réunies par "girls@work et "Le nuage des filles " exposent en tout une quarantaine d'oeuvres à la galerie Art'et Miss.

Lundi 30 juin aura lieu le vernissage de l'exposition girls@work & Le Nuage des Filles, à la galerie Art&Miss, à partir de 20h00. Seront préssentées 30 bloggeuses créatrices sélectionnées pour être exposées (sur mur et via un film). Plus de 20 bloggeuses auront la chance de découvrir cette exposition lors du vernissage.
Pot de Finissage mercredi 2 juillet à 20h

lundi 23 juin 2008

Elina expose à Paris



Bien que née et grandie à Athènes, d'une certaine manière étrangère, j'ai toujours estimé que les chuchotements m'attiraient et que le vent était directement venus du coeur de Vosporos. Car il s'est avéré plus tard que couleur et dessins se sont imprimés sur la toile de ma vie d'une manière cruciale. À l'âge de seize, j'ai reçu le premier prix du concours nationale de dessin des écoles, qui était organisé par le centre éducatif grec de rue Hobarts en Tasmanie (Australie). Le thème de concours était les Jeux Olympiques, passé et ce fut pour moi le commencement d’une éducation artistique :
- Peinture et histoire d'art, à l'université de l'Europe du sud-est (département des beaux-arts).
- Soin et conservation des peintures, à l'école privée de PETRA.
J'ai obtenu une grande expérience sur ce sujet par le travail dans la garde d'Athènes des antiquités byzantines.
Aujourd'hui, il y a des moments où je me trouve comme une acrobate sur la corde, essayant de découvrir l'équilibre perdu dans les voix du monde, priant pour l'égalité des droits, tolérance, paix… et il y a des moments je trace mon propre cours en tant qu'hermite heureuse du temps et de l'espace, m'aimant et niant en même temps.



Elina expose à la galerie Art' et Miss jusqu'au 29 juin 2008

Pour en voir et savoir plus sur ELINA : http://www.artetmiss.eu/PBSCCatalog.asp?CatID=327389

dimanche 22 juin 2008

Sylvie BREYSSE : nu masculin



Sylvie BREYSSE, n'est plus une inconnue pour nous, elle a déjà exposé en avril dernier dans le cadre de l'exposition " l'art au féminin", ou elle avait été lauréate du prix du public.

Au sein de cette nouvelle exposition sur le thème du corps, nous noterons que c'est la seule artiste à nous proposer un nu masculin, dont vous avez ici un apperçu.

Sylvie BREYSSE voit et nous fait voir la vie en bleu, donnant une grande sensualité à ces sujets.

Elle expose jusqu'au 29 juin à la Galerie Art' et Miss, 16 rue Ste Anastase 75003 Paris

Pour en voir et savoir plus sur Sylvie BREYSSE : http://www.artetmiss.eu/PBSCCatalog.asp?CatID=300812

vendredi 20 juin 2008

Edson CAMPOS


Né à Rio de Janeiro, au Brésil, Edson a apprécié le dessin et la peinture dès son plus jeune âge, et il est devenu un artiste complètement autodidacte. Il s'est installé aux Etats-Unis en 1978 et s'est rapidement affirmé en tant qu'artiste de haut niveau.
Il a exposé ses peintures et dessins réalistes dans les plus grandes villes des Etats-Unis, d’Europe et d’Amérique du Sud, gagnant beaucoup de prix et récompenses. Remarqué pour sa représentation sensuelle de la femme, ses peintures et dessins ont également été publiés dans des magazines tels que Playboy et Penthouse, et ont été sélectionnés par l’hôtel Queen Mary à Long Beach en Californie pour décorer chacune des 500 chambres de l'hôtel. Edson a participé à l’Art Expo de New York , où son travail a remporté un vif succès.

La notoriété d’Edson Campos s’est confirmée en 1999, après la parution d’un article sur son travail dans un numéro spécial d’ Artist’s Magazine sur les techniques de peinture.

Edson à été par deux fois premier prix au prestigieux « Coconut Grove Art Festival » en 2002 et 2003. Sa peinture a été présentée à de nombreux festivals d'art aux Etats-Unis où il a remporté de nombreuses récompenses. Edson Campos a été également honoré du titre « d’ artiste de l’année » par la collection d'art moderne d'Orlando en 2003.

Au cours de ses nombreux voyages, et particulièrement en l'Europe, Edson a pu visiter et étudier les peintures et les sculptures de ses maîtres préférés ( Leonardo Da Vinci, Michelangelo, Vermeer, Botticelli, …), ce qui a été une grande source d'inspiration.

Edson CAMPOS expose jusqu'au 29 juin à la galerie Art'et Miss

Pour en voir et savoir plus sur Edson CAMPOS : www.artetmiss.eu/PBSCCatalog.asp?CatID=324271

jeudi 19 juin 2008

Myriam RUEFF : La valise

Myriam RUEFF, vit et travaille à Bordeaux

Les sculptures de Myriam RUEFF sont des compositions de matières.
Bois marqués par le temps, métaux détournés d'un premier usage, les matières s'unissent pour livrer leur interprétation du Tarot de Marseille.
Les formes souvent hiératiques prennent l'espace, arrêtent les personnages dans un mouvement et témoignent du message reçu des arcanes.



Presse

MYRIAM RUEFF (sculptures)
« Sa sculpture est un théâtre : elle se révèle comme quand se lève le rideau rouge.
Ce qui fait qu'un volume organisé de matières peut être juste, émouvant, émerveillant, profond.
L'empreinte de ses mains dans la terre et l'acier
Et les deux pieds plantés dans son humanité
La tête au pays de son imaginaire
L'incandescence au coeur
La femme qui marche. »
Denyse ROBINE




Myriam RUEFF : La Valise - Bronze

Valise


Elle me tire l'oreille
fermement lentement
mon accompagnement
souple ondule dans la soie

elle me dépose au sol
précautionneusement
ma silhouette encadre
la fille au bas nylon
elle se saisit de moi
je déploie un chemin
qui me mène avec elle
toujours un peu plus loin
sur l'air qui est le sien et
qui lui va si bien

Denyse Robine


Myriam RUEFF expose à la Galerie Art'et Miss jusqu'au 4 août 2008
Pour en voir et savoir plus sur Myriam RUEFF : cliquer-ici

mardi 17 juin 2008

Maria Helena D'HANIOTI RAGUSI

Maria Helena D'HANIOTI RAGUSI, Artiste peintre, poète , France (Grèce)


PRESSE

Maria Helena D’HANIOTI RAGUSI est une artiste née directement en harmonie avec les influences angéliques et divines qui la portent à créer dans tous les registres tant pictural que musical et poétique. Elle n’ignore rien des nymphes et légendes et de la symbolique en générale que l’on retrouve traduit parfois secrètement dans son œuvre. Elle reste parfaitement entée dans la tradition de ses origines ancestrales. Son œuvre toujours étonne car elle est à message. Henri DURRENBACH – journaliste critique d’art


Après des études à l'Institut Français d'Athènes, Maria entre à l'école de journalisme, tout en poursuivant ses études de piano au Conservatoire, ainsi que de peinture à l'école des Beaux-Arts. Puis elle vient à Paris.

Elle édite successivement :

"AISTISSI" ( Sentation d'être) en Grèce en 1965.

Prix de l'Académie Française, Premier Prix International de Poésie.

"AISTISSI" ( Sentation d'être) est réédité. Cette seconde édition est publiée en Grèce, puis en France en 1988. Elle est enrichie de dessins de l'auteur et a été traduite en anglais.


A l'occasion de ses prix, le Comte Edouard duVal de Beaulieu donne une grande réception pour faire connaître ses oeuvres auprès des médias.

"Nuits multicolores", recueil de poèmes accompagné de lithographies du peintre montmartrois GEN PAUL et de sa soeur Elisa D'HANIOTI.


L'ouvrage est traduit en allemand par le docteur HANNS-MARTIN BACKMANN. Il est publié aux éditions "Arts de l'Ile-de-France" en 1974.

"Nuits multicolores", ce recueil a été exposé en 1995 au Musée de Montmartre avec des objets personnels de GEN PAUL Plusieurs théâtres s'intéressent à ses oeuvres : Conservatoire National Dramatique de Paris, avec Jean-Roger CAUSSIMON. "Poèmes et Chansons" sont mis en scène par Armand DE FELSEN, avec Claudine COSTER et Delphine SEYRIG. A plusieurs reprises, elle a été invitée par la radio et la télévision française,pour y lire ses poèmes. Souvent invitée de Maïté SELERIER DE SANNOIS, dans son émission "Actualités de l'Île de France" Aux émissions de Claude DUFRESNE.


Maria Helena D'HANIOTI RAGUSI expose jusqu' au 29 juin à la Galerie Art'et Miss

Pour en voir et savoir plus sur Maria Helena D'HANIOTI RAGUSI : cliquer ici

vendredi 13 juin 2008

Tsvetomir ASSENOV : artiste bulgare



Tsvetomir ASSENOV est né en 1956 à Chomakovtsi en Bulgarie. En 1981 il a obtenu son diplôme d’études supérieures d’architecture à Sofia. Après avoir fini ses études supérieures, il consacre sa vie à la peinture et prend part à plusieurs expositions en Bulgarie et dans le monde.






Démarche :

" Au fond, l'idée de ce projet provient de la capacité de l'imagination de planer librement à travers les époques, entre le temps. L'idée que les artistes sont fortement influencés par l'art, créé avant eux - dans le domaine de la peinture - de Cimabue jusqu'à nos jours. A mon avis, dans l'esprit de l'artiste, même le plus avant-gardiste, existe un souvenir codé par les fresques du Michel-Ange."

"Icônes sur bois" :

"L’idée pour ces tableaux qui sont faits sur bois est née quand je surveillais une maison séculaire. Elle se changeait en ruines. La pluie pressait la maison vers la terre, le vent dispersait les souvenirs d’elle… Soudain, m’est venu l’idée que je pourrais prolonger sa vie au moins de cent ans…
Les planches du grenier sont devenues une base formidable. L’imagination du peintre a fait le reste. C’est la raison pour laquelle les souvenirs de cette maison qui étaient déjà perdus dans le temps, ont pris le chemin des exposition à Sofia, Barcelone et à Paris…" Tsvetomir ASSENOV






Tsvetomir ASSENOV expose à la Galerie Art'et Miss à Paris jusqu'au 29 juin 2008

Ses oeuvres sont en vente en ligne sur le site marchand de la Galerie : www.artetmiss.eu

jeudi 12 juin 2008

Action en faveur de l'UNISEP

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Action en faveur de l'UNISEP


Grâce à la peinture, je contribue à la recherche contre la sclérose en plaques, l'aide aux patients et la communication. Je n'oublierai jamais que c'est parce qu'un grand nombre de personnes physiques ou morales se sont (ou ont) investies que je peux avoir aujourd'hui la chance de bénéficier d'un traitement efficace. Véronique LATIL-LEVY



Véronique Latil-Levy souhaite apporter son soutien à l'aide aux patients et à la recherche en reversant 10 euros à l'UNISEP pour chaque tableau vendu, la galerie Art'et Miss s'engage à tripler ce don pour les oeuvres de Véronique Latil-Lévy vendu par l'intermédiaire de son site marchand.

Vous êtes les bienvenus à sa prochaine exposition
Merci

Pour découvrir sa galerie de peintures cliquer ici

Site marchand Galerie Art'et Miss


mercredi 11 juin 2008

Haïa MARUANI du"Je" au "Rien"

MARUANI Haïa
Artiste plasticienne


Haïa MARUANI est née en 1971 et fait de la peinture depuis son enfance.
Des études d'Arts Plastiques à la Sorbonne, les oeuvres de Van Gogh, Matisse, Mondrian, des lectures de philosophes (Heidegger, Hegel, Kant, Aristote) contribuent à définir ses goût esthétiques et sa vision du monde





LE THEME DU RIEN A TRAVERS DES MOMONOTYPES A L’ENCRE D’IMPRIMERIE, OEUVRES ABSTRAITES
Le point de départ de mon travail a été une série d’interrogations sur ce qu’est la création, ce que je peins, quels sont mes sujets , quel message je cherche à transmettre. Le monotype est un procédé technique qui consiste à dessiner directement sur une plaque de métal avec de l’encre grasse, puis à faire un tirage unique à la presse avant que le motif n’ait eu le temps de sécher. Cela m’a intéressé dans la perspective de mon questionnement sur le «Rien» car c’est une pratique de l’aléatoire. On ne sait pas exactement par avance ce qui apparaîtra sur la feuille de papier une fois qu’elle sera sortie de la presse d’imprimerie composée de grands rouleaux en métal.
J’ai utilisé des éléments de la nature tels que des feuilles, des écorces et des branches d’arbre, toutes sortes de végétaux et de papiers (papier bulle, papier de soie, papier froissé,...), des éléments tels que des cédéroms, des fils électriques, etc. Je les ai placés sur la plaque de zinc où j’avais pris soin d’apposer des empreintes d’encres noires et colorées, puis j’ai posé la feuille de papier blanc sur la composition, j’ai passé le tout dans la presse et j’ai décollé la feuille blanche de la plaque de zinc. Peu à peu, on finit par connaître les effets plastiques obtenus suivant les cas, jusqu’à pouvoir maîtriser les types d’empreintes, ces drôles de motifs abstraits. Le résultat est surprenant, des motifs colorés modernes donnent parfois lieu à des paysages abstraits ou des formes inattendues comme un grillage, une résille provoquée par l’application de papier bulle encré.



Ces monotypes à l’encre d’imprimerie sur papier traduisent une réflexion sur le thème du «rien», distinct du néant. C’est en particulier dans la tradition chinoise (DAO) où le «vide est fondamental» que j’ai trouvé un écho à ma problématique, à mes questionnements sur le «rien». Dans le Dao De Jing (Chapitre II), il est dit : «D’une motte de glaise, on façonne un vase, ce vide dans le vase en permet l’usage». Jean-Marc KESPI explique dans son ouvrage


CREATIONS ET PROJETS
Le judaïsme est une source d'inspiration très riche, notamment les fêtes qui sont riches de sens et qui rythme la vie quotidienne des Israëlites. C'est pourquoi tenter d'illustrer des lectures bibliques et midrachiques, tenter de dessiner des concepts est devenu au fils des années le fil directeur de travail artistique.

En voir et en savoir plus sur Haïa MARUANI : cliquer-ici

Pierre-Louis BANCAL - Photographe

JOURNEES PORTES OUVERTES ATELIER

du vendredi 13 au lundi 16 juin
de 14 H à 21 H

166 rue d'Alésia 75014 PARIS
code 7351 - Métro Plaisance - bus 62


Pierre-Louis BANCAL
auteur photographe
06 72 22 07 40

pierre.louis.bancal@gmail.com
www.plbphoto.info

VENEZ NOMBREUX !
Pierre-Louis BANCAL que nous aurons le plaisir d'exposer à la Galerie Art'et Miss (16 rue Sainte Anastase 75003 PAris) du 2 au 31 juillet dans le cadre d'une exposition intitulée "Duo". Il exposera en duo avec Josiane BOUREAUX, artiste peintre, des oeuvres sur le thème de la danse et plus particulièrement du flamenco.

jeudi 5 juin 2008

Véronique LATIL LEVY artiste peintre

Née à Genève en 1962, j'ai toujours aimé la couleur et le mélange de matières onctueuses. Après un parcours professionnel "banal", un neurologue (un monsieur très sympa, gentil et compréhensif qui sait exactement mettre les mots sur les maux, en disant la vérité objectivement) m'a annoncé en mars 2006 que j'avais une sclérose en plaques. Une mobilité réduite m'a donc amenée à trouver une occupation permettant de voyager, de m'évader et de communiquer tout en restant chez moi, dans ma cuisine si lumineuse.

1251017176.jpgEntièrement autodidacte, j'ai toujours ressenti l'appel de la couleur et de l'harmonie des formes. Cet appel est devenu beaucoup plus insistant depuis l'annonce de la maladie. Peindre est devenu indispensable, un mélange de plaisir intense et d'expression via mes couleurs si chaleureuses. Quand je peins, je suis à fond dans mon univers : la couleur, l'onctuosité, la douceur, le rêve, l'évasion, la communication, le partage... Lorsque je commence un tableau, je ne sais jamais comment il sera une fois terminé. A un moment donné, un titre m'apparaît soudainement : je sais que mon tableau est alors terminé !

Mes couleurs de prédilection sont les teintes chaudes et je travaille à la peinture acrylique.

Au début, je peignais uniquement pour mon propre plaisir ; différentes critiques positives m'ont amenée à participer à diverses expositions à côté de chez moi et sur Paris. A chaque fois que je vends un de mes tableaux, je ressens un pincement au coeur car c'est comme si une partie de moi s'en allait. Mes peintures sont un peu mes "bébés" car j'y mets toujours toute mon âme, mon énergie, ma joie de vivre, mon intimité, ma personnalité. C'est une éternelle mise à nu !!! Paradoxalement, chaque "départ" me procure également un sentiment de plaisir et de plénitude : qui fait la démarche d'acquérir une de mes oeuvres, apprécie et partage mon univers et je sais que mon émotion est passée.

Le principal message que je souhaite passer est le suivant : ce n'est pas parce qu'on a une maladie grave que la Terre s'arrête de tourner. Il faut se battre et, surtout, aller au bout de ses rêves. Ne jamais s'écouter et ne jamais se plaindre, telle est ma devise. Je peux vous assurer que la Peinture vaut bien toutes les psychothérapies de la Terre !

Véronique LATIL (Lévy)


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Véronique LATIL LEVY ssera présente sur le salon Art Shopping au Carrousel du Louvre les 7 et 8 juin, stand C3, le salon est ouvert de 11h à 20h






Pour en voir et savoir plus sur Véronique LATIL LEVY : cliquer ici


jeudi 29 mai 2008

Louis Delmas : coulées de métaux sur variations de couleurs


Artiste peintre expressioniste.
Louis Delmas est né en 1932.
Sa carrière commence officiellement en 1965 par la peinture figurative, huile, encre de chine et mine de plomb.
En 1957 : exposition avec la participation des conseils de Dali
En 1973 : étudie avec César. Les coulées de métaux verront le jour en 1973 qui évolueront vers les coulées de métaux sur variations de couleur (procédé unique en France)

Membre de l’ordre des Artistes Créateurs
Prix de France et d’Europe
Ancien élève des Beaux-arts et de l’école supérieure des Arts
Prix de la presse (master)
Sociétaire du salon des artistes indépendants (expositions à Champeret et au Grand Palais)
Expositions en France et à l’étranger (Russie, Angleterre, Suède) dans les musées, galeries, centres culturels et artistiques.
Musées ayant acquis ses œuvres : Fontveille, Baux de Provence, Salle des trésors de Nôtre-Dame de la Garde à Marseille, St Petersbourg, Moscou



Presse

« Louis Delmas fait couler l’émotion.
Etats-Unis, puis Paris, Marseille, Aix-en-Provence, s’en suivent des rencontres avec les plus grands, tels Dali, Picasso, ou encore Buffet. Sa rencontre avec César, en 1973, marque un tournant, puisque c’est à cette époque qu’il apporte une nouvelle créativité, dite coulée de métaux sur variations de couleur à l’huile.
Nouvelles expositions, nouvelles récompenses, certains musées d’Etat acquièrent alors ses œuvres…. » presse 2007

« Louis Delmas, un si modeste ami des grands
Louis Delmas a deux visages, le paysagiste et le fondeur. Au milieu de ses oliviers, à deux pas d’une vieille roulotte de couleur vert anglais qui recèle des trésors qu’il fait découvrir au compte gouttes, il raconte sa vie d’artiste. Après une vie de bohème à ses débuts, cet Arlésien d’origine à la chance de rencontrer Paul Ricard qui le fait exposer à Méjanes. Il expose ensuite en même temps que Dali à Bandol, rencontre Picasso et apprend beaucoup sur la ligne et le trait avec Bernard Buffet.
« Les artistes, dit-il, c’est comme une famille, on se soutient » Il rencontre le sculpteur César au musée Réattu et, ensemble, ils se lancent dans des coulées de métaux qu’ils présenteront au Festival de Cannes. En fait, ils mettent plus de quatre ans pour trouver l’harmonie entre les couleurs de leur fond de toile et les coulées de métal. Car ces coulées sont uniques en France sur un fond de peinture à l’huile tracée avec un pinceau japonais, elles sont calculées d’une façon beaucoup plus scientifique qu’il n’y paraît et l’harmonie est telle que les toiles donnent une impression aérienne.
…Louis Delmas peint aussi des paysages de L’Indre, un département dont il est tombé amoureux. Lorsqu’il y réside, il peint autrement que lorsqu’il est dans le sud. L’ensemble de ses tableaux du « Nord » semble un peu plus naïf avec beaucoup de silhouettes de dos dans un paysage champêtre. Mais la recherche créatrice est bien réelle (il a crée son bleu Delmas).
Il a une élève, Marie-Françoise Peyret, en laquelle il croit beaucoup. Louis Delmas emportera quelques unes de ses toiles dans ses bagages vers l’étranger.
Cet artiste qui joue dans la cour des grands tient à exposer dans de petits villages. Cette année, il sera à Saint-Gilles, en septembre. Un personnage d’une désarmante simplicité »

Marie-Odile de DIEULEVEUT (Presse 2007)

En voir et savoir plus sur Louis DELMAS : cliquer-ici