A vous qui aimez fraterniser par delà l’espace mondialisé d’Internet, interrogez-vous sur cette périphérie proche qui vous entoure ou vous englobe. Ces jeunes que vous croisez chaque jour parfois au détour d’une station de train où un malaise diffus s’empare de vous.
Ce malaise c’est la crainte de l’inconnu face à une jeunesse aux repères bouleversés, multiples et souvent contradictoires, dont les échos fugaces s’entrechoquent dans une violence contenue, qui à peine à se faire comprendre.
Un dialogue de sourds :
« Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, nous sommes plus compliqués que ces banlieues qui enflamment vos nuits…
Les fenêtres ouvertes sur le monde commencent par les regards portés à vos périphéries…
Face contre face, habituez-vous à nous voir sous tous les angles
Nous nous drapons dans le bleu du ciel et nous montrons la voie à tous ceux qui visent l’infini…
Je tenterai toujours de bondir sur vos préjugés jusqu’à ce que vous leviez vos yeux sur ce qui nous est commun…
Au delà de l’Histoire et dans la République, nous sommes un et indivisibles… »
C’est alors que la confrontation devient dialogue puis compréhension, discussion où dans un mouvement triangulaire s’amorce un pas de deux entre deux mondes : un duel qui devient : DUO…
Les clichés présentés ici ont été pris dans la cité de la grande borne à Grigny (banlieue sud de Paris) avec un groupe de jeunes extraordinaires de maturité et d’ouverture et à qui je dédicace ce travail ; un travail à suivre…
Amicalement
Boubékeur
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