vendredi 19 septembre 2014

Rapprochez-vous de JSNA.C – une artiste africaine

Masque long N°1
Dans toutes ses œuvres d’art, on peut bien apercevoir l’influence de son origine africaine. Elle prend des inspirations de sa culture pour créer des sculptures extraordinaires et vraiment originales. Ça se reflète d’une part sur des couleurs terreuses avec des accents soutenus, et de l’autre sur les matières qui sont des tissus. Ainsi, les sculptures semblent très naturelles et authentiques. Il semble qu’elle cherche à nous apporter un peu de son pays natal pour nous familiariser d’avantage avec l’art africain. Les sujets prennent aussi leur source de son milieu culturel à tel point qu’elle donne un esprit africain à des figures insolites. De cette manière, elle fait parfaitement le lien entre l’art contemporain et l’art africain.
Masque long N°1

Les deux masques présentés ici rendent des visages étranges, mais malgré tout ils ressemblent à des hommes africains avec des visages peints traditionnels, des bouches lippues et des peaux pigmentées. L’un des deux a un regard critique alors que l’autre marque l’étonnement. Pour Jsna.C, des masques symbolisent des choses variées, elle les décrit comme un « mélange de crainte, de peur, d’envie de voir » et encore plus.
En fin de compte, c’est à nous de nous approprier tout ce qu’elle nous offre et le replacer dans un nouveau contexte.

Suang Hoang
Assistante galeriste


JSNA.C expose à la Galerie Art'et Miss jusqu'au 21 septembre.
Vente en ligne sur : http://art-et-miss.eu/95-jsnac


jeudi 18 septembre 2014

Signe du zodiaque Lion - Gilles CHAMBON

« Signe du zodiaque Lion » est une création d’une série zodiaque avec neuf pièces peintes par l’artiste architecte Gilles CHAMBON.
Chaque signe du zodiaque était représenté dans un contexte surréel. Parfois, le signe choisi n’est pas évident au premier abord, mais en observant on peut percer le secret de l’œuvre d’art.

Dans « Signe du zodiaque Lion » on voit tout de suite le lion qui indique le signe, mais le lieu est étrange: ce n’est pas dans la savane, comme on pourrait s’y attendre, mais c’est une ville : au teinte en marron, beige et vert olive – juste comme la savane !
La chose la plus bizarre est qu’il se trouve dans un garage, confiné dans une cage. On peut même apercevoir ses traces sur le mur rouge avant qu’il ne soit tombé dans le piège. De surcroît, il est retranché en bas de la peinture. Toutes ces choses sont très atypiques pour le roi des animaux. Cependant il reste malgré tout dans l’espace le plus lumineux.

Cette peinture raconte la poésie de Jean de la Fontaine, qui s’est inspiré de la fable d’Esope (« Le Lion et le Rat reconnaissant »).  Le lion pris au piège est maintenant dépendant de la petite souris qu’on aperçoit devant le garage. Elle voudrait remercier le roi des animaux pour sa bonté. Alors, elle a commencé à grignoter la porte du garage pour libérer son bon ami de sa captivité.
Ici, Gilles CHAMBON non seulement nous inspire un certain contentement, mais encore nous fait  penser aux deux conclusions morales qui semblent avoir influencé sa peinture : On a souvent besoin d'un plus petit que soi et Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.



Suang Hoang
Assistante galeriste 

Gilles CHAMBON expose à la Galerie Art'et Miss jusqu'au 21 septembre.
Vente en ligne sur : http://art-et-miss.eu/94-chambon-gilles

vendredi 12 septembre 2014

L'artiste du jour : Gilles CHAMBON


En ce début de XXIeme siècle, la disjonction entre peinture et art contemporain paraît 
définitivement consommée. L’art contemporain, qui joue toujours sur la transgression des 
limites, n’utilise plus que de façon très accessoire le médium que constitue la peinture, tableau 
ou fresque. Il se développe comme une culture hors sol : ses installations, vidéos, et 
performances, faute de pouvoir plonger leurs radicelles dans le riche substrat de l’imaginaire 
pictural du passé, les laissent flotter au gré des ondes de la mode, se raccrochant ici où là, 
pour mieux se nourrir, aux concepts évanescents qui flottent dans l’air du temps. On peut bien 
sûr aimer et défendre cet art à la dérive - ce que font la plupart des critiques spécialisés - mais 
on a aussi le droit de s’en défier et d’espérer un réenracinement, une re-naturalisation (nature 
humaine) de l’art, un réenchantement poétique de la création plastique, dans lequel les 
peintres devraient alors jouer un rôle de premier plan. Mais aujourd’hui, si la peinture n’est 
pas entraînée dans la dérive de l’art contemporain, elle n’en est pas pour autant en bonne 
santé : les artistes qui lui sont restés fidèles – et ils sont légion, peinent à trouver des repères 
solides. Le foisonnement tous azimuts de leurs expressions idiosyncrasiques ne parvient pas à 
masquer le grand vide sémantique que le monde contemporain tente de conjurer en 
multipliant les expositions.
Nos sociétés mondialisées, avec leurs les mégalopoles qui ressemblent à des tours de Babel, 
sont soumises à une profusion d’images, jusqu’à l’indigestion. Trop d’images tuent l’image. 
Et comme aux temps bibliques du roi Nemrod, où personne ne comprenait plus personne, les 
langages plastiques de la peinture se sont multipliés confusément depuis cinquante ans, et les 
artistes ont oublié toute langue de vérité. Depuis, la création picturale est devenue une vaste et 
assourdissante cacophonie. Chaque Salon d’art vrombit comme une ruche du mouvement 
brownien de créateurs désorientés, incapables de communiquer au-delà des quelques cercles 
de supporters qui les entourent. Les temps héroïques de la grande peinture qui émerveillait 
souverains collectionneurs et intellectuels eux-mêmes artistes, sont révolus. Révolu aussi le 
temps des mouvements picturaux d’avant-garde, ceux qui ont marqué la fin du XIXe siècle et 
le début du XXe, bouillonnant au rythme des révolutions de la pensée et de la poésie 
modernes. Il a cédé la place au temps des contorsions, des postures que tentent de prendre les 3
artistes pour se faire remarquer des médias, des critiques, ou d’une clientèle devenue trop 
rare.
Nos sociétés mondialisées, avec leurs les mégalopoles qui ressemblent à des tours de Babel, 
sont soumises à une profusion d’images, jusqu’à l’indigestion. Trop d’images tuent l’image. 
Et comme aux temps bibliques du roi Nemrod, où personne ne comprenait plus personne, les 
langages plastiques de la peinture se sont multipliés confusément depuis cinquante ans, et les 
artistes ont oublié toute langue de vérité. Depuis, la création picturale est devenue une vaste et 
assourdissante cacophonie. Chaque Salon d’art vrombit comme une ruche du mouvement 
brownien de créateurs désorientés, incapables de communiquer au-delà des quelques cercles 
de supporters qui les entourent. Les temps héroïques de la grande peinture qui émerveillait 
souverains collectionneurs et intellectuels eux-mêmes artistes, sont révolus. Révolu aussi le 
temps des mouvements picturaux d’avant-garde, ceux qui ont marqué la fin du XIXe siècle et 
le début du XXe, bouillonnant au rythme des révolutions de la pensée et de la poésie 
modernes. Il a cédé la place au temps des contorsions, des postures que tentent de prendre les 3
artistes pour se faire remarquer des médias, des critiques, ou d’une clientèle devenue trop 
rare.
La dynamique de la machine poétique humaine est assez difficile à saisir. Tout se passe en 
peinture comme s’il existait des méridiens secrets, une carte invisible des convergences 
d’énergies imaginales, dont il serait nécessaire de suivre les reliefs naturels, les courants, pour 
avancer de façon efficace, à l’instar des navigateurs qui doivent s’appuyer sur les vents, ou 
des sondes spatiales qui ont besoin de profiter de l’attraction des planètes pour s’élancer vers 
des espaces cosmiques plus vastes. 
La force du créateur d’aujourd’hui - dont la véritable spécificité est qu’il lui est enfin possible, 
grâce à Internet, d’avoir un accès quasi immédiat à l’ensemble des œuvres du passé sauvées 
de l’oubli - cette force est peut-être simplement sa capacité à saisir, sélectionner et agencer 4
selon son art, les images (ou autres signaux) émis par ses prédécesseurs. S’il respecte les 
méridiens secrets, l’assemblage produira alors certainement un choc poétique et sémantique, 
de nature inédite et imprévisible. 
C’est cela, la peinture synchronistique. 
La synchronicité est un concept forgé par Carl Gustav Jung. Il avait fait l’hypothèse qu’une 
signification insolite et profonde pouvait surgir spontanément de configurations particulières 
d’événements se présentant à nous, sans que cette signification soit d’aucune façon liée à un 
enchaînement de causalités (évènements dus au hasard, convergence de phénomènes 
dépourvus de toute logique temporelle). Il avait nommé cela la synchronicité. 
La peinture synchronistique se propose donc de réensemencer notre imaginaire pictural 
ramolli par un demi-siècle d’errance, en faisant coexister en une association nouvelle et 
mystérieusement signifiante, des fragments ou des réminiscences de peintures plus ou moins 
connues de l'histoire de l'art, avec parfois des styles et des périodes historiques très éloignés. 
C’est ainsi qu’en s’appuyant sur les béquilles que leur prêteront les grands maîtres du passé, 
les peintres synchronistiques sortiront leur art de l’ornière où il s’était enlisé. Le public 
s’étonnera de ces rapprochements et de ces mises en scène picturales produisant un sens 
nouveau et une prégnance esthétique inattendue.
En renouant avec l'histoire de la peinture et en rendant hommage aux artistes qui l'ont 
marquée, la démarche synchronistique introduira aussi en peinture une dimension qui était 
jusqu’à présent plutôt associée à la musique : celle de l’interprétation. Il ne s’agit pas de la 
simple copie, pratiquée jadis par les plus humbles peintres comme par les plus grands 
maîtres ; mais d’une relecture, d’une recomposition, plus en phase avec la créativité et 
l'imaginaire contemporains. 
Mes premiers travaux synchronistiques ont été commencés cette année. Ils se sont appuyés 
sur des œuvres cubistes, parce que le cubisme a été à mon sens la plus grande révolution dans 
le domaine de l’espace pictural : il l’a libéré du continuum de la représentation spatiale, et de 
la fidélité aux figures, qui étaient depuis l’antiquité les deux piliers de la peinture. En faisant 
cela, il a ouvert la représentation picturale à une esthétique rythmique autonome, de type 
musical, et distanciée volontairement de la représentation du réel. Cette beauté musicale 5
incontestable des œuvres cubistes avait cependant une faille : la diffraction géométrique 
systématique des figures à laquelle les peintres cubistes se livraient rendait celles-ci moins 
actives, leur ôtait la force onirique et sentimentale pourtant si importante pour 
l’accomplissement total de la magie picturale. 
Mon travail synchronistique fait donc le pari de jouer sur les deux tableaux, de profiter de la 
musicalité spatiale cubiste, et également de la prégnance onirique des œuvres antérieures de 
l’histoire de la peinture. Il associe la logique esthétique et la poésie distanciées du réel, avec la 
prégnance de figures hypersuggestives, propres à la tradition picturale des maîtres du passé.
Cette nouvelle association musicalité / théâtralité en peinture peut être comparée à celle que 
produisent l’opéra et la comédie musicale dans le domaine du spectacle. 
Gilles CHAMBON

Gilles CHAMBON expose à la Galerie Art'et Miss jusqu'au 21 septembre.

L'éducation

"L'éducation ne consiste pas à gaver mais à donner faim." Michel Tardy

« L’éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde » Nelson Mandela

L'éducation est l'arme la plus puissante du monde pour faire changer le cours des événements.
Il est important de la revoir, de la réformer, de l'améliorer...
Mais est-ce dans l'intérêt des dirigeants de ce monde que l'homme soit en moyenne plus instruit, plus critique, remette plus facilement tout en question?
Il est important pour eux que l'on crée de futurs moutons bien obéissants qui ne réfléchissent pas trop, qui consomment bcp. Ils s'en foutent complètement du bonheur des citoyens,ce qui compte pour eux c'est que le citoyen soit le plus rentable possible pour leur porte-feuille.
C'est à chacun de se rendre compte que nous sommes tous conditionnés, formatés à la base et qu'il faut en sortir.
L'enseignement est focalisé sur un apprentissage stérile avec peu ou pas d'utilité des nouvelles données intégrées. Un enseignement focalisé sur la compréhension est beaucoup plus intéressant.
Malheureusement, dans le type d'enseignement mis en place actuellement, les élèves qui ont les.meilleurs points sont ne sont pas spécialement ceuc qui comprennent le mieux mais ceux qui apprennent le mieux, les plus formatés, les plus soumis au système scolaire.

jeudi 11 septembre 2014

"OVNI" de Yo Xarek WOLTER

Cette peinture a été créée par Yo Xarek Wolter, qui est un artiste surréaliste et abstrait. Ici, il nous montre une œuvre d’art qui est un très bon exemple de son style original : le CD-Art où il regroupe la peinture moderne avec des assemblages intégrant des CD. 
 
OVNI




Pour « OVNI » Wolter a utilisé principalement les teintes bleues pour composer le ciel ainsi que l’OVNI au milieu de la peinture qui est un mélange de différentes matières, entre autres des CD.
La création donne l’impression que l’OVNI flotte sur un paysage blanc avec des menhirs, mais en contemplant plus précisément on s’aperçoit que ce paysage représente des nuages blancs et les menhirs sont des sommets émergeant surplomb du plafond. De loin l’OVNI m’était apparu comme un oiseau abstrait. J’y distingue sa tête de profil avec un petit bec et un grand œil disproportionné représenté par une pierre bleue. Le résultat donne une image d’un OVNI sous la forme d’un oiseau enchanté qui est en train de quitter la Terre pour revenir à son propre monde.
Les voiles de nuages dans le ciel, l’espace universel et l’OVNI nous font l’effet d’un rêve. La façon dont l’artiste a placé l’OVNI décentré à droite et la manière dont il reprenne les menhirs pour créer des ailes à l’OVNI, semblent très harmonieuses.

L’artiste est connu pour ses peintures oniriques qui peuvent bien nous transporter dans un autre monde. Je pense que l’ « OVNI » n’est rien d’autre que ça. Il nous invite à plonger dans une contemplation intérieure et à nous évader du monde agité pendant un court instant.

Suang Hoang

Les tableaux de Yo Xarek WOLTER sont exposés à la Galerie Art' et Miss jusqu'au 21 septembre ou disponibles en ligne sur : http://art-top.eu/category.php?id_category=97


mercredi 10 septembre 2014

L'artiste du jour : Louise Marion

     Louise Marion est une artiste peintre originaire de la région de Lanaudière, plus précisément de Joliette au Québec.
Elle puise son inspiration dans les petits moments de détente de la vie de tous les jours.  Elle parcourt les villes et les villages à la recherche de paysages et de scènes urbaines qu'elle enchâsse dans des compositions dans lesquelles elle fait éclater les couleurs et la lumière. Elle affectionne particulièrement les grands espaces inspirés de ses voyages en Europe, qu'elle transpose dans ses tableaux par une explosion de couleurs vives. 

Son style coloriste expressionniste est inspiré de plusieurs courants artistiques; le fauvisme, le cloisonnisme et le pop art. Sa signature à l'acrylique se traduit par une juxtaposition surprenante des couleurs complémentaires. Sa palette de couleurs, audacieuse et intense, contribue à animer ses paysages et ses scènes de rues, et fascine par l'harmonie qui se dégage de l'agencement qui en est fait sur la toile.  Ses tableaux dégagent des émotions de bonheur et respirent la joie de vivre!

Elle expose à la Galerie Art'et Miss dans le cadre de l'exposition collective : "Du naÏf au fantastique, la part du rêve", jusqu'au 21 septembre.
Illustration : "Charme rural" Acrylique sur toile ( disponible sur : http://art-et-miss.eu/91-marion-louise )



mardi 9 septembre 2014

L'artiste du jour : Alberto TOLENTINO

Alberto TOLENTINO, est né à Goiânia, Brésil, 1966.
En 1983, commence sa carrière comme artiste plasticien avec un salon dans sa ville natale. 
En 1991, il est diplômé en arts par l'Université Fédérale de Goiás. 
En 2002 a participé à une échange culturel en Europe où il a exposé  ses peintures au Festival Dunya, Pay-Bas. 

En  2003 et 2005, il  habitait dans un studio-résidence dans la ville de Rotterdam, Pays-Bas. 

Il réside et travaille actuellement à Goiania, et continue à  faire des expositions à l'intérieur et à l'extérieur du Brésil. 
Il travaille aussi  comme un enseignant, scénographe et illustrateur.

Classico Malandro

(en exposition à la galerie Art'et Miss jusqu'au 21 septembre)

vendredi 5 septembre 2014

Le diptyque d'Elvio Ricca

Elvio Ricca a creé deux tableaux de taille moyenne figuratifs sans être réalistes : « Le doute du choix » et « La conséquence du choix ». C’est un diptyque avec une composition similaire : le vaste ciel qui occupe la majorité de la peinture, les deux boules bleu vif ainsi que les trous blancs dans le ciel, il y a aussi une symétrie entre les deux tableux. Ricca a utilisé surtout des couleurs sombres ; on a même l’impression qu’elles sont un peu rompues. Il y a cependant quelques surfaces qui sautent aux yeux : les deux boules bleu vif et les deux trous blancs dans le ciel. On a le sentiment que les boules sont tombées du ciel, à l’endroit précis où se trouvent maintenant des trous blancs. 
La symétrie de ces peintures, la dynamique et la majesté du ciel m’ont attirée tout de suite. À première vue, on pense que les deux tableaux sont identiques, mais quand on contemple les oeuvres d’art de plus près, on trouve des différences qui les rendent très intéressantes.

« Le doute du choix » qui va de manière tout à fait logique avant « La conséquence du choix » montre une fille qui est assise par terre entre les deux boules bleues. Cet arrangement symbolise « le doute du choix » : la fille ne sait pas quel côté choisir. Ce doute s'agit aussi un arrêt qui est symbolisé par les menhirs qui empêchent des boules de faire rouler.

Le doute du choix
 Le tableau suivant montre le prochain pas dans le processus décisionnel : « la conséquence du choix ». Ce tableau est même plus captivant que le précédent, parce qu’il nous fait réflechir. 
D’un côté il y a un homme qui est assis par terre, de l’autre il y a une fleur délicate. La composition des deux est bizarre et en même temps attachante: l’homme est placé devant une grande boule bleue et ainsi il est protégé de l’abîme. Par contraste, la fleur est placée devant la boule. On a l’impression que la boule peut écraser la fleur fragile à tout moment. 

La conséquence du choix
Alors, Ricca nous fait réfléchir. Pour quelle raison a-t-il choisi cette composition ? On ne sait pas exacement, il y a plusieurs des interpretations possibles.
Si on se rapporte au titre du tableau : « La conséquence du choix ». La fleur n’a pas le choix du lieu où elle va grandir ; mais l’homme peut bien choisir ou il va s’asseoir. À mon avis, les deux boules pourraient bien representer le destin. Donc, la fleur n’a pas de choix et il faut qu’elle se résigne à son sort, mais l’homme, lui peut bien faire des choix et ainsi il peut déterminer son propre sort. C’est l’une des choses qui distinguent les hommes de la nature. Je suppose que l’artiste voulait représenter la difference entre la nature et l’humanité dans la deuxième peinure et insister sur ce choix qui fait son humanité.


Suang Hoang
Assistante galeriste

Les tableaux d'Elvio RICCA sont exposés à la Galerie Art' et Miss jusqu'au 21 septembre ou disponibles en ligne sur : http://art-et-miss.eu/87-ricca-elvio