samedi 29 décembre 2007

Nouvel an Tzigane

Ailleurs t’es à l’Ouest

présente


Nouvel An Tzigane

à la Bellevilloise

en partenariat avec la Maison d’Europe et d’Orient



Lundi 31 décembre 2007

à partir de 20h00 jusqu’à l’aube



Rêve tzigane pour le nouvel an.

Eveil des sens à l’est, la douce voix de Valentina Casula parfumera votre dîner avec deux formules proposées par le restaurant de la Halle aux Oliviers. A partir de 22h, s’agitera la Caravane Passe, figure de la scène tzigane parisienne, qui nous fera le plaisir d’être là pour marquer ce changement d’année. Suivra leur complice, Ziveli Orkestar, des cuivres, de la musique des Balkans … et pour danser toute la nuit, ne touchant plus sol, perturbé par l’émotion et la magie du son de l’Est, Dj Tagada poursuivra la soirée jusqu’au levée du jour avec des mélanges électro tziganes.


Tarif unique de la soirée à 20 € :

Margo : 06 42 08 60 82 - thetour@club-internet.fr


Tarif dîner et soirée à 95 € ou 115 € :

Stéphane : 01 46 36 07 07 - stephane@labellevilloise.com


La Bellevilloise

19, rue Boyer – 75020 Paris – Métro Gambetta ou Ménilmontant - www.labellevilloise.com



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Maison d’Europe et d’Orient

Centre culturel pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale

[Librairie / Galerie / Studio – Bibliothèque Christiane-Montécot – Editions l’Espace d’un instant – Théâtre de Syldavie]


3 passage Hennel 75012 Paris / accès par le 105 avenue Daumesnil

Métro Gare de Lyon – sortie Bd. Diderot / Bus 57 ou 29

tel 01 40 24 00 55

http://www.sildav.org


La Maison d’Europe et d’Orient est principalement financée par le Centre national du Livre (CNL), l’Agence nationale pour la Cohésion sociale et l’Égalité des chances (ACSÉ), le Ministère de la Culture (DAEI, DMDTS et DRAC), la Région Île-de-France et la Ville de Paris (DAC, DPVI et Mairie du 12ème).


La Maison d’Europe et d’Orient est membre du Synavi – Syndicat national des Arts vivants, et d’Actes-if, réseau solidaire de lieux culturels franciliens indépendants.







lundi 24 décembre 2007

Bon Noël

« Celui qui n’a pas Noël dans le coeur ne le trouvera jamais au pied d’un arbre."
ROY LEMON SMITH


En espérant qu'au pied du sapin, vous trouverez le plus beau cadeau ; le bonheur de partager ce moment.









jeudi 20 décembre 2007

Josiane Boureaux : la toute puissance du Flamenco

Josiane Boureaux ne peint que depuis 5 ans, mais la force de sa peinture, la maturité de son travail en disent long sur son talent.

Toute son énergie est transcrite sur la toile par l'intermédiaire du couteau, technique qu'elle a choisi pour travailler l'huile sur ses toiles, et si elle s'inspire souvent des photos de René Robert, elle les interprète avec talent, leur donnant des couleurs très personnelles.

Ses toiles s'inscrivent a merveille dans l'esprit du flamenco, qui est tout à la fois un chant, une danse , une musique, un style et en fait un art véritable avec sa technique et ses subtilités, un art qui s'est construit au fil des siècles, en puisant dans le meilleur de 3 cultures différentes, solidaires à certaines époques de leur histoire commune. Le flamenco, c'est l'âme de 3 peuples : Gitan, Arabe et juif. Trois peuples qui vont cohabiter sur cette terre Andalouse. Ce sera des années de persécutions, de mépris, d'exactions, de révoltes....
Le flamenco exprime tout ce vécu tragique, cette émotion poignante, cette indicible douleur.
Toute cette souffrance est perceptible dans les tableaux de Josiane Boureaux, les visages tels des masques expriment la prière, la révolte, la nostalgie, tout ce qui ronge la mémoire et le coeur... ces visages aux yeux clos sont tournés vers l'intérieur, le passé, la douleur et il en ressort pour le présent une énergie très forte. Le flamenco qui est la mémoire de 3 peuples, 3 cultures a su en faire une synthèse pour former un art commun, qui atteint au sublime, unissant le raffinement Maure au pathétique Juif et au rythme incomparable des gitans, avec une gestuelle à la fois pathétique, hiératique, révoltée. Josiane Boureaux capte cette pureté du geste et de l'attitude, l'isolant dans une aura colorée conférant à ses personnages une présence sacrée.

Une dizaine de toiles sont actuellement visibles à la Galerie Art'et Miss jusqu'au 31 décembre 2007.









mardi 18 décembre 2007

C'est arrivé un 18 décembre

C'est arrivé le 18 décembre 1865 aux Etats-Unis : abolition de l'esclavage

Le 13me amendement l'affirme haut et fort : « Ni esclavage, ni aucune forme de servitude involontaire ne pourront exister aux Etats-Unis, ni en aucun lieu soumis à leur juridiction ».
La Guerre de Sécession vient de s'achever, remettant en cause, par la victoire des Etats du Nord, les acquis séculaires des grands planteurs de coton du Sud et notamment l'esclavage. Déjà, le 1er janvier 1863, Abraham Lincoln s'était insurgé contre cette ignominie en proclamant l'émancipation des esclaves chez les onze Etats du Sud rassemblés sous l'appellation « Confédérés ». La guerre civile déchirant les Etats du Nord et du Sud avait débuté en juillet 1861 et durera quatre longues années. Lincoln, élu en 1854, avait une obsession : arrêter l'esclavage. La Constitution pourtant, ne comportait aucun article de la sorte. La Guerre de Sécession terminée le 9 avril 1865 avec la capitulation du Général Lee face à Grant, plus rien ne s'opposait à ce qu'un amendement établisse la fin de l'esclavage. Lincoln assassiné quelques jours après la fin de la guerre, le congrès, en hommage, se réunit pour voter le 13me amendement. En Europe, le premier souverain à abolir l'esclavage fut Charles Quint en 1526, suivi par l'Eglise catholique en 1537 par une bulle qui sera ignorée dans les contrées lointaines dont le Nouveau Monde. En fait, les premiers abolitionnistes de l'esclavage furent les esclaves eux-mêmes dès le XVIIe siècle, capturés en Afrique avec comme destination les Amériques et les Antilles. Rebellions et suicides se succédèrent, des vents de révolte soufflaient aux Caraïbes, notamment à Saint-Domingue. Cela faisait réagir quelques blancs anglo-saxons mais la plupart s'accommodaient fort bien de cette situation. Sous l'impulsion des idées de la Révolution française, l'esclavage fut remis en cause dans les colonies françaises. C'est ainsi qu'en août 1791, les esclaves se soulevèrent aux Caraïbes. Exit la traite négrière et le système colonial. Mais revenons aux Etats-Unis et au 13me amendement.










"Encore enchaînés " - Aquarelle sur papier de Mireille VANHOVE-DUBOIS







À la fin de la guerre de Sécession, la loi ne s'appliqua guère. Profitant de la déchéance des Etats du Sud, des mouvements terroristes virent le jour à l'image du trop fameux célèbre Ku Klux Klan qui va imposer sa propre loi : la ségrégation raciale. Il faudra attendre longtemps avant que le 13me amendement ne soit véritablement appliqué et la ségrégation raciale supprimée avec notamment la ténacité d'un certain Martin Luther King. Il faut dire aussi qu'au XIXe siècle, l'esclavage était un marché juteux : en Europe, Napoléon l'avait déjà rétabli aux Antilles. Le premier décret d'abolition fut signé par les Britanniques en 1833. En France, il faut attendre un nouveau décret en 1848 inspiré par Victor Schoelcher. Aux Etats-Unis, les choses avaient bougé un peu auparavant avec la création du Libéria, ancienne colonie, qui devient un des premiers états africains indépendants et enfin, en 1865, environ 4 millions de personnes furent concernées dans tous les états américains. Le Brésil suivra en 1888. Près d'un siècle plus tard, la Mauritanie est le dernier pays, en 1980, à abolir l'esclavage, malgré la déclaration universelle des droits de l'homme proclamée en 1948.





"Camp de réfugiés" - Aquarelle sur papier de Mireille VANHOVE-DUBOIS







Ce n'est finalement qu'en 2001 lors de la conférence de Durban, que l'esclavage et la traite des noirs seront qualifiés de crimes contre l'humanité. Nantes accueillera en 2007 sur son sol le premier mémorial dédié à l'abolition de l'esclavage en Europe. Beau symbole pour la ville qui était le premier port négrier de France ! - Auteur : Catherine


"Regards inconsolables" - Aquarelle sur papier de Mireille VANHOVE-DUBOIS


Le temps des revendications

Martin Luther King (15/01/29- 4/04/68)

Tout le monde connaît la célèbre phrase de Martin Luther King " j'ai fait un rêve ". Mais qu'a-t-il fait pour être connu? C'était un pasteur qui créa un mouvement de revendications pour la lutte pour l'égalité des races mais ses actions étaient toujours non violentes. La non-violence fut son moyen de résistance. Il organisa aussi de nombreuses manifestations qui avaient pour but d'obtenir droit de vote effectif pour les afro-américains et l'abolition des discriminations dans les lieux publics. Il a reçut le prix Nobel de la paix. Il a été assassiné le 4 avril 1968, il était alors âgé de 39 ans.

Malcolm X (1925- 1965)
Son vrai nom était Malcolm Little. Il a passé son enfance dans des institutions et dans des familles d'accueil à la suite de la mort de son père, assassiné par le Klu Klux Klan (voir ci-après). A l'age de 21 ans, il fut arrêté et pendant qu'il était en prison, il devint islamiste. Lorsqu'il sortit de prison, il se rebaptisa Malcolm X et devint le leader des Black Muslims. Il cherche à faire des séparations entre les différentes races. Contrairement aux actions de Martin Luther King, les actions de Malcolm X sont violentes. C'est à la suite de plusieurs voyages dont certains à La Mecque qu'il se rendra compte qu'il existait des blancs qui voulaient, tout comme lui, l'égalité des races. Il fut assassiné le 21 février 1965.

Quelles sont les résultats de ces revendications ?
En théorie, après ces revendications, ces procès pour l'égalité, les afro-américains ont eu plus de droits et plus d'égalité. Plusieurs lois ont changé. Ainsi ils allaient dans les mêmes écoles que les personnes de races blanches, pouvaient accéder à l'université, n'avaient plus d'endroits séparés de ceux des personnes de races blanches. Mais le regard porté sur eux était encore humiliant et les oppositions à l'intégration restaient fortes dans la vie quotidienne.

le racisme et l’intolérance à l’heure actuelle

Y a t-il encore du racisme à l’heure actuelle aux USA ? Malgré les lois qui protégent les étrangers aux USA, il existe toujours du racisme. L’intolérance et le racisme continuent même à s’étendre, vers les juifs, les musulmans, les hispaniques, les homosexuels. Et malgré les lois, il existe toujours des discriminations. Dans un contexte économique difficile, le niveau de formation assez faible des afro-américains, ajouté aux rejets qu’ils rencontrent sur le marché du travail, fait qu’il y a chez eux énormément de chômage. Donc plus de misère, plus d’exclusion sociale, plus de délinquance et d’insécurité dans leurs quartiers. Ce qui contribue à augmenter le racisme, dans un parfait cercle vicieux.






Derrière la barrière - Aquarelle sur papier de Mireille VANHOVE-DUBOIS


Vente en Ligne des oeuvres de Mireille VANHOVE-DUBOIS






lundi 17 décembre 2007

Isabelle JACQ : la passion du flamenco

L'œuvre d'Isabelle Jacq est un élan du cœur célébrant la sensualité, la force et la splendeur du Flamenco

Artiste peintre du Flamenco, Isabelle Jacq a un parcours artistique constitué d'une pratique picturale intense, de voyages, de rencontres et d'une imprégnation profonde avec l'univers du Flamenco. D’origine espagnole, Isabelle Jacq pratique très tôt le dessin, la peinture et s'initie également à la danse. Après quelques années passées en Afrique du Nord, Isabelle monte à Paris pour se former à l'École Nationale Supérieure des Beaux-arts. Elle obtient le Diplôme (DNSEP) avec mention.

Sa pratique de la danse Flamenca lui apporte aussi une connaissance qu'elle met au service de l'art pictural. Peintre du Flamenco, la musique et la danse Flamencas sont ses principales sources d'inspiration. Sur la surface de la toile, la couleur s’étale, prolongeant ses ramures dans les formes évoquant l’univers du Flamenco. La matière creusée, superposée, déchirée ou collée est constituée de plusieurs matériaux. Elle donne naissance à un monde dans lequel les vibrations sonores du flamenco deviennent matière colorée, se mêlant aux lignes d’un corps dansant ou d’un visage. Des motifs floraux, des reliefs et des arabesques rythment la surface picturale, diffusant une ambiance arabo-andalouse.

Également portraitiste, Isabelle aime traduire l'expression d'un guitariste, d'une danseuse ou d'un chanteur transfigurés par le feu du duende. Ses séjours réguliers en Andalousie l'amènent à rencontrer aussi de nombreux artistes de cet univers. Assurément, le Flamenco imprègne en profondeur sa vie et sa peinture aux pigments orientaux.

Vente en ligne







dimanche 16 décembre 2007

Conte défait


Un conte déjanté adapté et mis en scène par Marjorie Nakache

Avec : Philippe Agael, Madlyn Fargot, Sonja Mazouz, Marjorie Nakache, Béatrice Ramos, Myriam Tékaïa, Khalid Zaouche.

Décor: Amélie Tribout

Costumes: Nadia Rémond

Lumières: Hervé Janlin

Son: Wilfrid Connell


Technicien plateau: Rachid Baha


Du 15 au 21 décembre 2007
Les samedi 15, mercredi 19, jeudi 20 et vendredi 21 décembre à 20h45
Dimanche 16 décembre à 16h00
Lundi 17 et Mardi 18 décembre à 14h00.

Contact : Kamel Ouarti - Laure Karetti
tél : 01 48 23 06 61
Mail : studio_theatre@yahoo.fr

Tarifs : 12,20 € / 9,15 € / 7,60 €

Réservations au 01 48 23 06 61

Studio Théâtre de Stains : 19 rue Carnot - 93240 Stains

"Salut dames, messieurs et gentes demoiselles"
"pour échapper au noir des choses trop réelles
Laissez nous vous bercer de récits merveilleux
Oubliez pour un temps les chagrins, les querelles
Redevenez enfants, croyez au fabuleux.
Plaignez bien Cendrillon, aimez la bonne fée
Redoutez les lutins de la lande sacrée
Et soyez indulgents, on jouera de son mieux
pour vous faire envoler par les beaux pays bleus".


"Il était une fois..."

Cendrillon qui rencontre le petit Chaperon
Rouge qui surprend le petit Poucet croisant
la Belle au bois dormant qui rejoint Blanche
Neige ainsi que quelques fées...
Dans la naïveté apparente de ces histoires
que l'on dit"enfantines" peuvent se
cacher des visions bien étranges...

En écrivant son célèbre conte en 1697,
Charles Perrault se doutait-il que Cendrillon
serait si largement reprise à la scène?
Récit simple, inspiré de légendes anciennes
et universelles, il donna naissance à
de très nombreuses adaptations,
de Rossini à Prokofiev, en passant
par Georges Méliès.
Ce conte est à ce point
connu qu'il autorise toutes les
manipulations textuelles.
A milles lieux de la version
de Disney, l'histoire est donc
ici reprise mais quelque peu
bousculée dans le joli désordre d'une
galerie de personnages pittoresques et
de situations improbables et cocasses.
Le ton est résoluement à l'humour et
à l'impertinence pour le plus grand
plaisir des petits et des grands."

"Notre Avis" :

"Il était une fois...", la phrase à peine dite et notre mémoire instinctivement fait apparaitre ces icônes de notre enfance. Marjorie Nakache a joué de ce travail de mémoire et a merveilleusement détourné ces personnages. En utilisant des références de notre enfance, et en remplaçant la peur par l'humour elle nous permet de retrouver notre rire d'enfant.

Un grand merci à toute l'équipe pour se pur moment de détente, hors du temps et des réalités.







mercredi 12 décembre 2007

Flamenco

Apparu à Séville au début du XIXe siècle, le flamenco est né de la rencontre entre les traditions gitanes et la musique folklorique andalouse. Inspiré également des rythmes de la musique des populations noires, des mélodies arabes et des chants religieux juifs, le flamenco reste associé au peuple tzigane. Généralement improvisé, le flamenco est parfois accompagné par le jaleo, un ensemble de jeux rythmiques des doigts, de frappements de mains et de cris. Par les mouvements du corps, le flamenco se veut une danse intense et théâtrale, qui exprime à la fois la souffrance et la joie. C'est ce côté théâtrale et passionné qui fascine Isabelle Jacq et Josiane Boureaux; elles nous donnent chacune leur version du flamenco.

Isabelle Jacq utilise des techniques mixtes ou collages et materiaux viennent enrichir l'expression soutenue des danseuses.







Josiane Boureaux travaille l'huile sur toile, mais toute l'intensité du flamenco est donnée par une parfaite maitrîse du travail au couteau, son geste est sûr et énergique, les couleurs sont intenses et lumineuses,... le rythme est là.


Exposition du 2 au 30 décembre 2007
Galerie Art'et Miss
16 rue Ste Anastase
75003 Paris
Ouvert du mercredi au samedi de 12h à 19h
Et dimanche de 14h à 18h
www.artetmiss.fr






lundi 3 décembre 2007

Céline Gignac : univers floral

Peintre - CANADA

DEMARCHE ARTISTIQUE :

Trifluvienne, Céline Gignac s’intéresse très tôt à toutes les formes d’art avant de choisir la voie picturale. Après ses études en Belgique et à l’UQTR, elle se fixe à Port-Cartier sur la Côte-Nord et participe à de nombreuses expositions avec une œuvre dépouillée au style abstrait à la limite d’une figuration imaginaire. Le dessin de modèles vivants, souvent présent dans son expression est remarqué des connaisseurs. Elle conçoit un projet pour la création d’une tapisserie et des verrières en l’église de Port-Cartier, crée une œuvre au Musée de Sept-îles dans le cadre de la politique fédérale du 1 %. Parallèlement, elle enseigne les arts dans plusieurs villes nord-côtières ainsi que pour l’UQAC.


Revenant à Montréal en 1989, elle produit une collection de miniatures en acrylique sur toile qui lui permet d’aviver encore sa verve de coloriste gestuelle sur une surface réduite.


« Véritable peintre de l’espace, Céline Gignac décline d’une main de maître l’abstraction et la figuration. Artiste dans la force de l'âge et de l'Art, Céline vient de créer une très remarquable série de miniatures dans un style audacieux où l'on sent fortement sa touche essentielle et existentielle. Pour ainsi dire envoûtée par la magie du pinceau libre, cette artiste inspirée est promise à une créativité remarquable, surgissant du tréfonds de ses propres sources hautement esthétique » … dira d’elle l'esthéticien Pierre H. Savignac

Souhaitant un retour déterminant à la recherche picturale, elle établit son atelier/école IMAGINE-ART à Saint–Rémi de Napierville en Montérégie. Fidèle à elle-même, la couleur et le geste priment, elle concentre sa démarche :






« L’ébauche est réalisée dans un mouvement ample, instantané, presque impatient, mais obligatoire et fondamental où la résonance florale n’est qu’un prétexte au geste rond et à la couleur débridée; puis, peu à peu, de la superposition des couleurs naît le reflet de la matière picturale quasiment habitée, s'y intègrent souvent une forme humaine et une bande abstraite, un clin d'oeil au passé; finalement, advient l’analyse soutenue dévoilant l’œuvre en l’imprégnant d’une solide composition esthétique et artistique. »



*Toile sélectionnée par le Musée Marc-Aurèle-Fortin à l’été 2006. Cent ans d’histoire de la peinture où quelques artistes de la relève côtoient des artistes prestigieux tels : P-V Beaulieu, Émilie Carr, Frédécrik Coburn, Stanley Cosgroove, Jean-Philippe Dallaire, Albert Dumouchel, Pierre Gauvreau, Goodridge Roberts, Ozias Leduc, Jean-Paul Lemieux, Alfred Pellan, Jeanne Rhéaume, M.-A. de Foy Suzor-Côté.









dimanche 2 décembre 2007

Marie Bélanger : La vie au Vieux Québec


« J’ai toujours été attirée par les arts que ce soit le dessin, la peinture, la danse, le théâtre ou la chanson. J’ai été initiée à la peinture par une tante artiste peintre, Jeanne Giroux Bélanger. En classe, mes matières préférées sont le dessin et la composition française. Pendant mes moments de loisirs, je consacre une bonne partie de mon temps à dessiner et à bricoler.

A différentes périodes de ma vie, j’ai touché à certains aspects de ces formes d’art. Rendue à l’âge adulte, je privilégie la famille et le travail. Etant sportive, je choisis de faire de la nage synchronisée, ce qui correspondait à un besoin artistique.

Au tournant de ma vie, après avoir exercé la profession d’infirmière, je me donne enfin du temps pour me réaliser dans un domaine artistique.

Je travaille la peinture à l’huile dans l’atelier d’Yvon Lemieux. Dès le départ, je me suis sentie à l’aise avec ce médium. J’aime les couleurs fortes qui ont du caractère et qui se démarquent. Je poursuis mes études à l’Université de Laval et à l’atelier Trace.


Démarche artistique :

On la reconnaît facilement par ses œuvres qui traduisent une recherche d’harmonie des couleurs et des formes ; le mouvement et les émotions y sont exprimées avec fraîcheur et intensité. Elle aime peindre les façades des maisons, qu’elle rend vivantes autant par le jeu des couleurs que par les personnages qui s’y ajoutent. Certaines scènes du vieux Quebec lui sont une source d’inspiration.