C’est dans l’exposition de « Collages » en cours à la
galerie Art’etMiss du 13 au 29 Mars qu’on trouve l’œuvre de
l’artiste CDRIC-MOASA bien dans son élément. Cet expert du collage nous montre
encore une fois les possibilités infinies inhérentes à cette technique de
réappropriation des images.
En parlant,
donc, des infinis, on regarde sa première œuvre dans l’exposition, « Le gardien ». Situé dans un
champ scintillant des étoiles—ou bien des diamants—on voit une figure de
l’esprit Christique en auréole lunaire. Est-il juste entouré par les bijoux
précieux ou en fait-il partie ? On se pose cette question par le fait des mains
qui essaient de le saisir comme un autre bijou à posséder. Ce collage d’images
tirées souvent de magazines de mode nuance notre perception du corps et sa
commercialisation dans les medias. Cette implication a une interaction intéressante
avec des références mystiques du serpent comme symbole du mal, de la tentation
et de l’infini qui « garde » l’homme. Cette juxtaposition nous fait
penser aux liens entre la nature et nos efforts pour la surmontée.
En
accord avec les références iconographiques, les images modernes et les
critiques de la société, le travail de CDRIC-MOASA retient des éléments
charmants d’esprit et d’humour. Par exemple, prenez le jeu de mot de « Pétillart ». Dans cette
œuvre de l’art pétillant, on voit sur
un fond d’un jaune lumineux un crocodile/homme—exemple supplémentaire de la
référence mythique des chimères animal/humain.
Encore une fois, il y a la superposition étonnement
assimilable d’une biche perruquée et fumante : « Oh ma biche ! ».
Sois par les effets visuels somptueux ou bien par
les titres énigmatiques, toutes les œuvres de CDRIC-MOASA parmi l’exposition
des « Collages » nous
attirent et nous plongent dans la découverte d’une richesse conceptuelle et d’une
souplesse artistique extraordinaire.
Ania Patla
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